Il y a une demi-heure, précisément à 7h04, une partie des généraux « putschistes » ont été arrêtés à KIBENGA. Parmi eux se trouve les généraux NDAYIRUKIYE Cyrille (armée), NDABANEZE Zénon (police) et NIMENYA Hermenelgide dit Biha (police).
Le général NIYOMBARE est toujours en liberté mais pas pour longtemps. Un des ses AT (agent de transmission) vient de confirmer à notre rédaction qu’un groupe de militaires est entrain de les encercler pour les arrêter.
Selon un des responsables de la Radio BUJUMBURA Internationale, contacté à partir de Bujumbura nous affirme que la facilité avec laquelle se dénoue cette tentative de coup d’état montre à suffisance que ce putsch a été organisé par le pouvoir en place pour que les manifestations contre le troisième mandat cessent.
Un terme revient sur toutes les lèvres des habitants de Bujumbura: « MUCEZO WA NDANI« . Ce qui signifie que c’est une mascarade organisé à coup de millions par le parti au pouvoir.
Il faut noter qu’un plan d’élimination des généraux mutins est à craindre pour essayer de cacher la vérité sur ce putsch.
Pour l’instant, les militaires burundais qui ont cru fermement à ce putsch continuent à œuvrer pour l’aboutissement du coup d’état et risquent de mettre en place une rébellion pour continuer le combat.
BujaNews
MISE A JOUR DU 15/05/2015 A 16H50
REPRISE DES MANIFESTATION A BUJUMBURA
MISE A JOUR DU 15/05/2015 A 12H20
Burundi: Pourquoi le coup d’Etat a-t-il échoué? (analyse)
15 Mai 2015 14:06 (Dernière mise a jour 15 Mai 2015 14:10)
Un coup d’Etat ne peut réussir que « si il est annoncé sur la radio nationale » (source locale)
AA/Bujumbura/ Jean Bosco/ Ndabachinze Renovat
Bien des raisons s’annoncent deerrière l’échec du coup d’Etat burundais, à l’issue de deux jours d’affrontemenst entre putschistes et loyalistes, d’attente et de questionnements.
Alors que la population retenait son souffle ne sachant à quel saint se vouer (putschistes ou loyalistes), les choses se sont précipitées d’un trait, jeudi en début de soirée, avec l’annonce de l’échec de la tentative du coup d’Etat confirmée par les putschistes eux-mêmes et le retour du président Pierre Nkurunziza, bloquée depuis mercredi en Tanzanie. Ce qui aurait dissuadé bon de nombre de mutins et manifestants.
Le président burundais a, en effet, annoncé sur son compte twitter officiel jeudi à 19h GMT qu’il était bien rentré au Burundi.
Quelques minutes plus tard, le numéro deux du mouvement putschiste, le général Cyrille Ndayirukiye, a reconnu, l’échec du coup d’Etat et la reddition de leurs hommes. Un autre bâton, semble-t-il, dans la roue de l’insurrection.
L’échec des mutins à prendre le contrôle des lieux et établissements stratégiques du pays, dont la télévision et la radio nationales « RTNB » aurait, par conséquent, précipité la défaité des putschistes, puisuqu’au Burundi, historiquement, un coup d’Etat ne réussit que lorsqu’il est annoncé à travers ces médias publics, selon des observatuers burundais.
Les loyalistes ont en effet farouchement défendu cet établissement contre les putcshistes, qui ont été en panne de renforts attendus du côté de l’intérieur du pays. Leurs éventuels partenaires établis dans ces régions, ont fini par renoncer au mouvement insurrestionnel, selon le général Cyrille Ndayirukiye,numéro deux des putschistes.
Les loyalistes majoritairement composés d’éléments de la garde présidentielle et de militaires détérminés à soutenir le pouvoir ont été à la fois décidés et décisifs, malgrès les tentatives des putschistes de gagner leur confiance en négociant avec eux l’accès à la RTNB.
L’autre défaillance d’un coup d’Etat « préparé dans la précipitaion », selon d’autres observateurs, est l’échec des mutins à arrêter certains hauts gradés influents proches de Nkurunziza, dont l’ancien chef de la documentation le Général Major Adolphe Nshimirima, le procureur général de la République, le chef actuel de la documentation et d’autres officiers de l’ancienne rébellion de Pierre Nkurunziza.
Par ailleurs, les positions exprimées par des pays et des organisations influents de la communauté internationale auraient également dissuadé certains mutins, leurs partenaires et bonne partie des manifestants.
Jeudi soir, l’Union africaine a condamné la tentative de coup d’Etat au Burundi. Tout au plus, un jour avant, la Maison Blanche avait indiqué suivre avec inquiétude les derniers développements au Burundi.
Elle a ensuite appelé toutes les parties à déposer les armes et à faire preuve de retenue après une « tentative de coup d’Etat ».
Risque de dérive génocidaire, débordement du conflit vers les pays voisins : l’avocat Bernard Maingain pointe les dangers que fait courir la situation au Burundi. Il appelle au respect de l’État de droit et surtout il demande que la communauté internationale agisse afin de provoquer des élections démocratiques.
Alors que la situation reste confuse au Burundi, où les putschistes ont annoncé ce vendredi leur reddition, l’avocat Bernard Maingain s’inquiète du respect de l’État de droit dans les prochaines heures : « Va-t-il y avoir une répression ? Les droits fondamentaux de la personne humaine seront-ils respectés ? Il y a aussi la problématique de la presse qui est aujourd’hui en grand danger puisque les radios ont été attaquées ces derniers jours« .
Il se fait le porte-parole de la société civile burundaise : « La grande crainte est que le dialogue ne s’installe pas, que l’on aille vers des règlements de compte. On est dans une situation de grande angoisse au niveau de la population. La société civile avait accueilli les militaires de façon fraternelle parce qu’elle pensait que ces militaires voulaient le respect de la loi, c’est-à-dire des accords d’Arusha« . Les accords d’Arusha ont été conclus en 2000 et ont ouvert la voie à la fin de la guerre civile burundaise qui avait débuté en 1993. La Constitution actuelle est basée sur ces accords, qui ont posé les bases des institutions burundaises actuelles, en consacrant un système de partage du pouvoir entre hutu et tutsi. Elle limite clairement à deux le nombre de mandats qu’un président peut exercer.
Puisque la communauté internationale a condamné les militaires lorsqu’ils ont tenté de prendre le pouvoir, elle doit maintenant prendre « toutes ses responsabilités et veiller au respect de la loi : si des hommes et des femmes ont commis des infractions pénales, qu’ils soient jugés dans respect de la loi. Si des personnes ont effectivement armé les Imbonerakure (ndlr : la ligue des jeunes du CNDD-FDD, le parti au pouvoir) et ont mis en place un projet concernant les opposants, que des instructions pénales soient entamées et que les personnes concernées soient jugées » poursuit Bernard Maingain. « Il faut impérativement que la communauté internationale réunisse les acteurs politiques autour de la table afin de provoquer des élections démocratiques et le retour à la loi ».
« Un risque réel de massacre »
Va-t-on vers un « nouveau Rwanda » ? Bernard Maingain croit qu’il « y a un risque réel de massacre. L’ethnicisation du conflit était un des éléments qui avait été utilisé dans les plans qui étaient en cours, selon les témoignages que j’ai reçus. Parce que, en ethnicisant le conflit, on raidissait tout ce qui se passait dans la région, et le clan malsain et terroriste qui règne autour de monsieur Nkurunziza avait la possibilité de présenter le président Nkurunziza comme une valeur refuge » (ndlr : Pierre Nkurunziza est issu des Hutus, majoritaires au Burundi).
Bernard Maingain pointe un autre risque : que le conflit burundais déborde le territoire du pays et prenne une dimension régionale : « J’ai été avisé d’un transfert d’armes par bateau, durant la nuit de vendredi à samedi, entre le Congo et le Burundi. Et je suis informé que les Imbonerakure ont été formé par des FDLR, c’est-à-dire des anciens de l’idéologie génocidaire hutue« .
« S’il y a une dérive génocidaire, il y a un devoir juridique d’intervention de tous les États de la région et de la communauté internationale » conclut Bernard Maingain.
A.L. avec B. Henne
Interview de Bernard Maingain à propos du Burundi (B. Henne)
« Nous avons décidé de nous rendre. J’espère qu’ils ne vont pas nous tuer », a dit le général Godefroid Niyombare. Alors que son arrestation avait dans un premier temps été annoncée, il aurait finalement échappé aux forces pro-Nkurunziza.
Mis à jour à 09h35.
Après deux jours de confusion et de violents combats entre putschistes et loyalistes, la tentative de coup d’État aura donc échoué. Les chefs des putschistes burundais ont annoncé vendredi matin leur reddition, juste avant de se faire arrêter par les forces restées loyales au président Pierre Nkurunziza.
« Nous avons décidé de nous rendre. J’espère qu’ils ne vont pas nous tuer », a dit le général Godefroid Niyombare, chef des putschistes. Mais alors que son arrestation avait dans un premier temps été annoncée, il aurait en réalité échappé aux forces acquises à Pierre Nkurunziza, coupable selon les manifestants et les putschistes de convoiter un troisième mandat contraire à la Constitution et aux accords d’Arusha (2000).
« Le général Niyombare nous a échappé »
« Le général Niyombare nous a échappé jusqu’ici mais nous savons qu’il se cache » dans le quartier de Kibenga dans le sud-ouest de la capitale Bujumbura, a assuré un haut-gradé de la police, sous couvert d’anonymat. « Nos forces sont en train de le rechercher pour l’arrêter », a-t-il poursuivi.
L’officier a en revanche confirmé que les trois autres responsables – dont Cyrille Ndayirukiye, le numéro deux du mouvement -, avaient bien été arrêtés. « Ils sont vivants », a-t-il ajouté, affirmant qu’il n’y aurait pas de bavure.
Le porte-parole des putschistes, le commissaire de police Vénon Ndabaneze, avait confirmé plus tôt leur reddition : « Nous avons décidé de nous rendre. Nous avons déposé les armes. Nous avons appelé le ministre de la Sécurité publique et le ministre de la Défense pour leur dire que nous n’avions plus d’armes », avait-il affirmé par téléphone.
Vénon Ndabaneze a ensuite été arrêté en compagnie de Cyrille Ndayirukiye, qui avait annoncé la veille l’échec du coup d’État, et d’un troisième responsable. Le journaliste de l’AFP est resté en ligne pendant l’arrestation des trois hommes qui étaient en vie quand ils ont été ligotés par des soldats et policiers fidèles au président Nkurunziza. Puis le téléphone a été découvert et la communication coupée.
« Nous avons rencontré une trop grande détermination militaire »
Avant sa fuite, le général Ndabaneze a eu le temps de raconter que les putschistes s’étaient séparés en différents groupes pendant la nuit. « Nous avons décidé de nous cacher pour attendre l’aube et de nous rendre pour ne pas être tués », a-t-il expliqué, expliquant avoir redouté des exécutions sommaires nocturnes.
Le général Cyrille Ndayirukiye avait reconnu dès jeudi soir l’échec de la tentative de coup d’État contre le président Pierre Nkurunziza lancée la veille par le général Niyombare. « Personnellement, je le reconnais, notre mouvement a échoué », avait-il dit. « Nous avons rencontré une trop grande détermination militaire pour soutenir le système au pouvoir ».
Pierre Nkurunziza dit être au Burundi
Cette annonce était intervenue alors que la présidence burundaise venait d’annoncer le retour, sur le territoire burundais, du chef de l’État, resté bloqué en Tanzanie depuis le début de la tentative de coup d’Etat. Pierre Nkurunziza a également tweeté son retour, une information qui n’a pas pu être confirmée de sources indépendantes. Il pourrait avoir rejoint le nord du Burundi, sa région natale de Ngozi, mais d’autres sources le disaient encore jeudi matin en Tanzanie, selon RFI. Il devrait s’exprimer dans la journée, selon la présidence burundaise.
LES ETAT MAJORS DU RWANDA ET OUGANDA EN ALERTE PRETS A ENTRER EN CAS D ACTIONS DE GENOCIDE EN COURS
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Fulvio Beltrami
Kampala – Ce matin, dans les premières heures de l’aube, les régiments de l’armée burundaise , dirigé par l’ancien chef d’état-major général Godefroid Niyombare , ont mis en place un deuxième coup à l’Etat démocratique après la première tentative faite par le burundaise Ministreo de la Défense, le général Pontien Gaciyubweng , entre 01 et 03 Avril, profitant de l’absence du président Pierre Nkurunziza , qui est en Tanzanie pour un sommet régional.
Les services de l’armée ont rapidement pris le contrôle des points stratégiques de la capitale et neutralisé une caserne police. A dix heures du matin, le Niyombare général annoncé par les études d’une destitution de radio privée du président Nkurunziza , la dissolution du gouvernement et de la création d’une junte militaire de «santé publique» en charge, en collaboration avec la société civile, pour former un gouvernement intérimaire et la tenue d’élections libres et démocratiques . La déclaration a été suivie par le déclenchement de violents combats dans la capitale entre les ministères de l’Armée démocratique et de la police.
Des milliers de militants et les terroristes Imbonerakure génocidaire rwandais des FDLR ont renforcé la résistance de la police , provoquant la réaction violente des manifestants qui ont mis le feu à plusieurs stations d’essence et ont attaqué la prison centrale de la libération des prisonniers politiques.
Les manifestants , désormais armés par l’armée , ont pris part à la bataille sanglante. Deux compagnies d’infanterie sont restés fidèles au président ont défendu le siège de la télévision publique Radio. Vers une heure , un Twitter de la présidence a annoncé que les forces présidentielles étaient riuiscite pour neutraliser le coup . Le coup d’Etat des ministères a pris possession de la radio ‘ Publique Africaine ‘(fermé par le gouvernement et supervisé par la police) parce que la station de radio a une couverture nationale. La tentative était de transmettre des messages d’incitation à la rébellion à l’ensemble de la population du pays. Tenativo déjoué grâce à l’assistance technique d’experts français qui ont la permission d’interrompre les signaux de l’émetteur et de deux autres stations de radio privées, ‘ Radio Bonesha ‘et radio « Isanganiro . Un communiqué de presse du gouvernement publié à 16,30 heures burundais réaffirme que le coup d’Etat est contrôlée par l’Etat et les forces loyales au président avoir en main la situation dans la capitale et dans tout le pays. Déclaration qui semble difficile à croire, puisque les deux communiqués de presse ont été publiés exclusivement sur Twitter et Facebook, deux réseaux sociaux que vous pouvez accéder à partir de n’importe où dans le monde. Aucune information n’a été transmise par le temps, le médiatique nationale de télévision et de radio Burundais . Le Président Nkurunziza a fait pas appel à la nation radio ni la télévision de la Tanzanie.
Selon les comptes envoyé il ya deux heures dans la capitale il y a des affrontements encore extrêmement violents entre les deux parties bien définies. D’une part il ya des départements Armée démocratique (Hutu et Tutsi) des milliers de civils armés par eux, des unités d’élite de l’armée de l’Ouganda et le Rwanda (incognito) et les militants du Front national de libération (FNL). D’autre part, les quelques départements de l’armée restée fidèle à Nkurunziza, la police, les miliciens et les terroristes Imbonerakure rwandais FDLR.
Les affrontements avec des baïonnettes et des massacres de proportions sans précédent se déroule dans différents quartiers . » Un vrai carnage « , ils se réfèrent sources de capital. Si les putschistes ne parviennent pas à emporter le pays va sombrer dans la guerre civile .
Le profond clivage observé dans les forces armées et la société burndese se trouve aussi dans l’Église catholique . Divers évêques soutiennent ouvertement le Président Nkurunziza et lancé des appels pour la paix et le dialogue. D’autres évêques ont appelé à des élections présidentielles prévues pour le 26 Juin à être reportées. Burundi est maintenant le chaos incontrôlé .
Les états-majors de l’Ouganda et le Rwanda sont alertés et prêt à envahir le pays si elles étaient de démarrer des actions génocidaires.
Kampala – Stamattina, alle prime ore dell’alba, reggimenti dell’Esercito burundese, guidati dal ex Capo dello Stato Maggiore il Generale Godefroid Niyombarè, hanno attuato un secondo colpo di Stato democratico dopo il primo tentativo fatto dal Ministreo della Difesa burundese, il Generale Pontien Gaciyubweng, tra il 01 e il 03 aprile scorso, approfittando dell’assenza del Presidente Pierre Nkurunziza che si trova in Tanzania per un summit regionale.
I reparti dell’Esercito hanno rapidamente preso il controllo dei punti strategici della capitale e neutralizzato alcune caserme della Polizia. Verso le dieci del mattino il Generale Niyombarè ha annunciato dagli studi di una radio privata la destituzione del presidente Nkurunziza, lo scioglimento del Governo e la creazione di una giunta militare di ‘salute pubblica’ incaricata, assieme alla società civile, di formare un Governo provvisorio e organizzare libere e democratiche elezioni. Il comunicato è stato seguito dallo scoppio di violentissimi combattimenti presso la capitale tra i reparti democratici dell’Esercito e la Polizia. Migliaia di miliziani genocidari Imbonerakure e di terroristi ruandesi delle FDLR hanno rafforzato la resistenza della Polizia, provocando la violenta reazione dei manifestanti che hanno incendiato varie pompe di benzina ed attaccato la prigione centrale liberando i prigionieri politici. I manifestanti, subito armati dall’Esercito, hanno partecipato alla sanguinosa battaglia. Due compagnie di fanteria rimaste fedeli al Presidente hanno difeso la sede della Radio Televisione pubblica. Verso l’una, un Twitter della Presidenza annunciava che le forze presidenziali erano riuiscite a neutralizzare il colpo di Stato. I reparti golpisti hanno preso possesso della Radio ‘Publique Africaine’ (chiusa dal Governo e sorvegliata dalla Polizia) in quanto l’emittente radiofonica gode di copertura nazionale. Il tentativo era di veicolare messaggi incitanti alla ribellione a tutta la popolazione del Paese. Tenativo reso vano grazie all’assistenza tecnica di esperti francesi che hanno permesso di interrompere i segnali dell’emittente e di due altre radio private, ‘Radio Bonesha’ e radio ‘Isanganiro’. Un Comunicato Stampa del Governo pubblicato alle 16.30 ore burundesi riafferma che il colpo di Stato è Stato controllato e le forze fedeli al presidente hanno in mano la situazione sia nella capitale che in tutto il Paese. Dichiarazione che sembrerebbe poco credibile, in quanto i due comunicati stampa sono stati pubblicati esclusivamente su Twitter e Facebook, due social network a cui si puó accedere da qualsiasi parte del mondo. Nessun comunicato è stato trasmesso per il momento dalla Radio Televisione Nazionale o dai media burundesi. Il Presidente Nkurunziza non ha fatto alcun appello alla Nazione nè radiofonico nè televisivo dalla Tanzania.
Secondo le testimonianze giunte due ore fa nella capitale ci sono ancora violentissimi scontri tra due schieramenti ben definiti. Da una parte ci sono i reparti democratici dell’Esercito (hutu e tutsi) migliaia di civili armati da essi, corpi d’elite dell’Esercito ugandese e ruandese (in incognita) e miliziani del Fronte Nazionale di Liberazione (FNL). Dall’altra, i pochissimi reparti dell’Esercito rimasti fedeli a Nkurunziza, la Polizia, i miliziani Imbonerakure e i terroristi ruandesi FDLR. Scontri all’arma bianca e massacri di proporzioni inaudite si stanno verificando in vari quartieri. “Una vera e propria carneficina”, ci riferiscono fonti della capitale. Se i golpisti non riescono a prevalereil Paese sprofonderà nella guerra civile.
La profonda spaccatura riscontrata nelle Forze Armate e nella società burndese si riscontra anche all’interno della Chiesa Cattolica. Vari Vescovi appoggiano apertamente il Presidente Nkurunziza e lanciano appelli di pace e dialogo. Altri Vescovi hanno chiesto che le elezioni presidenziali previste per il 26 giugno siano rinviate. In Burundi è ormai il caos incontrollato. Gli Stati Maggiori di Uganda e Rwanda sono allertati e pronti ad invadere il Paese se dovessero iniziare azioni genocidarie.
SCENES DE LIESSE POPULAIRE A BUJUMBURA – 13/05/2015 – MISE A JOUR DU 13/05/2015 A 19H23
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* MISE A JOUR DU 13/05/2015 A 19H10
Analyse d’un coup d’Etat attendu à Bujumbura
Analyse Marie-France Cros Publié le mercredi 13 mai 2015 à 15h43 – Mis à jour le mercredi 13 mai 2015 à 16h02
Le coup d’Etat en cours mercredi à Bujumbura était attendu. Depuis des semaines, la capitale burundaise bruissait de rumeurs, en raison de la fuite en avant du président Pierre Nkurunziza, qui refuse, en se présentant à un troisième mandat, de respecter l’Accord de Paix d’Arusha qui a mis fin à la guerre civile (1993-2005), accord dont l’armée se considère comme la gardienne. Pour beaucoup d’habitants de Bujumbura, plus prompts à se révolter que les paysans des collines, cette interruption du processus institutionnel était même la seule issue contre « la violence qui arrive et qui fait peur ».
Trois sources différentes nous signalaient, fin avril, que des « frondeurs » (opposés au troisième mandat) du CNDD-FDD, le parti au pouvoir, cherchant un asile pour leur famille en vue de troubles prévisibles, se rendaient dans les chancelleries « demander que les capitales amies soient compréhensives si un coup d’Etat survenait ».
Des généraux avaient d’ailleurs déjà écrit en décembre dernier au chef de l’Etat pour lui demander de renoncer à ce troisième mandat déstabilisateur. Une partie d’entre eux avaient été menacés, d’autres « achetés ». On ignorait donc, en définitive, de quel côté irait l’armée.
Le révélation, par deux dirigeants du Service national de Renseignement (SNR) – qui se sont confiés à l’avocat belge Bernard Maingain (voir La Libre Belgique du 7 mai) -, des projets de la Présidence, qui n’hésite pas à fomenter des violences et faire vibrer la corde ethnique pour rester au pouvoir, a probablement fait pencher la balance en faveur du coup d’Etat.
Même le nom de son auteur, le général Godefroid Niyombaré, était déjà sur beaucoup de lèvres, en raison de sa grande popularité dans les deux ailes de la nouvelle armée burundaise: celle issue, comme l’officier, du maquis de la guérilla hutue CNDD-FDD, et l’ancienne armée tutsie des dictatures militaires qui se sont succédé au Burundi.
Pas de favoritisme
Agé d’une quarantaine d’années, cet originaire de Bujumbura a fait ses études secondaires au prestigieux Collège St-Esprit. Orphelin de père depuis l’âge de trois ans, Godefroid Niyombaré s’était inscrit à l’université mais avait renoncé, en 1993 (année du putsch militaire tutsi contre le premier Président hutu élu, Melchior Ndadayé), à suivre des études afin de venir en aide matériellement à sa mère, institutrice restée veuve. Mais, deux ans plus tard, le jeune homme gagne le maquis CNDD-FDD.
Il s’y attirera tant d’estime pour ses qualités militaires qu’il fera partie du groupe CNDD-FDD « précurseur » qui, en 2004, préparera, avec les officiers tutsis, la jonction des deux armées, conformément à l’Accord de paix d’Arusha (2000).
D’abord chef du Bureau d’études du nouvel état-major, Niyombaré devient bientôt chef d’état-major général adjoint et, après quelques mois, au nom de l’alternance Hutu/Tutsi, le premier chef d’état-major général hutu du pays, en 2006. Il se fera connaître, indique un de ses proches à La Libre Belgique, « par son opposition à l’ethnisme, au régionalisme et au favoritisme. C’est à la suite d’un conflit avec le ministre de la Défense au sujet d’une nomination régionaliste qu’il quittera ce poste » en 2012.
Sécurité
Il devient alors le principal conseiller à la Sécurité du président Nkurunziza, « un poste où il dérange », explique ce proche, « par son habitude de signaler, deux fois par semaine, ce qui ne va pas dans le pays ». On l’éloigne en le nommant ambassadeur à Nairobi (mai 2014). Mais, dès novembre dernier, il est rappelé pour diriger le Service national de Renseignement, le Président ayant été contraint de se séparer de son bras droit, qui occupait ce poste, le sulfureux général Adolphe Nshimirimana, dont le nom est mêlé à toutes les affaires sales du régime.
Il n’y fera pas de vieux os. Le 13 février, le général Niyombaré présente une note d’analyse (qui a ensuite circulé sous le manteau à Bujumbura) de la situation au Burundi, qui conclut: « En tenant compte de tout cela, le SNR conseille que le président Nkurunziza et le CNDD-FDD choisissent un nouveau candidat de poigne, capable de conduire le pays, la population et le CNDD-FDD vers un avenir radieux », ce qui permettrait au chef de l’Etat de sortir « la tête haute ».
Le 18 février, le général Niyombaré était limogé.
Depuis lors, nous indique notre source, plusieurs personnes sont venues le trouver secrètement pour lui faire savoir qu’elles avaient été chargées de l’assassiner.
LA LIBRE BELGIQUE
IMAGE qui résume la journée historique du 13 mai 2015
BUJUMBURA, 13/05/15
MISE A JOUR A 18H00
The #BBC team in #Burundi says that the President Pierre #Nkurunziza is headed to Uganda because he cannot land in Burundi.
BUJUMBURA, 14H00
BUJUMBURA, 13/05/2015
MISE A JOUR A 15H10
Chronologie des faits
En direct: suivez la tentative de coup d’Etat au Burundi
La foule se rassemble à proximité de la Radiotélévision du Burundi, à Bujumbura, le 13 mai 2015.RFI/SR
Au Burundi, la situation évolue rapidement ce mercredi. Alors qu’en Tanzanie, un sommet réunit plusieurs chefs d’Etat pour faire le point sur la crise qui secoue le pays, à Bujumbura, l’ex-chef d’état-major, Godefroid Niyombaré, annonce sur une radio privée la destitution du président Pierre Nkurunziza. La capitale burundaise est le théâtre depuis plusieurs semaines de manifestations contre le président et sa candidature à un troisième mandat.
Les heures sont données en temps universel (TU),
13h50 : selon la présidence tanzanienne, le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, se trouverait toujours à Dar es-Salaam où se devait se tenir ce jour un sommet sur la crise au Burundi.
13h43 : tirs entendus autour de la radio nationale.
13h40 : « C’est un jour inoubliable, c’est la première fois que la volonté du peuple est respectée ici au Burundi », déclare un manifestant.
13h28 : les réseaux sociaux fonctionnement de nouveau à Bujumbura, selon l’envoyée spéciale de RFI sur place.
13h20 : selon l’agence de presse AP, il n’y a pas de policiers visibles dans rues de Bujumbura ce mercredi.
13h15 : jusqu’à la mi-journée, la RPA était coupée sur l’ensemble du territoire. Deux autres radios privées, radio Bonesha et radio Isanganiro, n’émettaient plus ces dernières semaines que dans la capitale. Les signaux de ces trois radios ont été rétablis, ce mercredi, dans tout le pays.
13h05 : selon l’envoyé spécial du Monde au Burundi, Jean-Philippe Rémy, ce sont des militaires qui seraient allés ouvrir la RPA.
13h00 : la Radio Publique Africaine (RPA), très populaire au Burundi, vient de réémettre après 15 jours d’interruption. Elle couvre désormais les évènements qui se déroulent à Bujumbura, ce mercredi.
12h45 : sur RFI, Thierry Vircoulon, chercheur à l’International Crisis Group revient les évènements de ce mercredi au Burundi : « Après les accords d’Arusha, le général Niyombaré est devenu chef d’état-major des armées, et dans ce cadre il a joué un rôle très important dans l’intégration des différents mouvements de guérilla au sein de l’armée. Il est encore aujourd’hui très apprécié du fait de ce rôle de l’intégration des guérillas au sein de l’institution militaire, il est apprécié aussi bien des officiers hutus que des officiers tutsis. L’armée burundaise est le résultat de l’intégration d’une multitude de groupes, elle est donc composée de diverses factions qui ont des affinités politiques différentes et qui appartiennent à des ethnies différentes. La police a accueilli de nombreux membres du parti au pouvoir, le pouvoir a un contrôle plus serré sur la police que sur l’armée, où les équilibres sont plus respectés ».
12h37 : sur RFI, le correspondant à Dar es-Salaam, fait part d’une forte agitation en Tanzanie où doit avoir lieu un sommet sur la crise au Burundi. La cérémonie d’ouverture n’a pas eu lieu comme prévu et personne n’a encore vu Pierre Nkurunziza qui devait participer à cette rencontre. Les différents membres des délégations sont tous au téléphone et tentent d’avoir des informations sur la situation sur le terrain.
12h35 : les connexions Internet sont difficiles à Bujumbura.
12h33 : sur son compte Twitter, la présidence burundaise annonce que la situation est maîtrisée et que le coup d’Etat a échoué.
12h30 : des milliers de manifestants tentent de converger vers le centre-ville.
12h20 : des tirs sont toujours entendus vers la radio nationale. Des centaines de manifestants sont bloqués à proximité par des militaires.
12h00 : des militaires sont déployés autour de la radiotélévision publique à Bujumbura. Des militaires qui se disent fidèles au régime de Nkurunziza, selon notre envoyée spéciale sur place.
11h30: cette déclaration a immédiatement déclenché des tirs nourris dans le centre de la capitale.
La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre ce mercredi au Burundi lorsque l’ancien chef d’état-major a annoncé sur la radio privée Isanganiro, la destitution du président Pierre Nkurunziza. Il déclare observer « avec désolation les violences, le cynisme qui ont caractérisé Pierre Nkurunziza ». « Les forces de sécurité décident de prendre la destinée du pays en main, Nkurunziza est destitué », a-t’il ajouté.
Godefroid Niyombaré dit s’exprimer au nom du Comité pour le rétablissement de la concorde nationale. Impossible de savoir pour l’instant s’il est suivi par l’armée.
Le général Godefroid Niyombaré est un ancien chef d’Etat major, ancien chef également des services secrets burundais. Ces derniers mois, il était encore conseiller à la présidence, mais en février, le général Godefroid Niyombaré a été limogé en raison, selon certaines sources, de son opposition à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Le président burundais se trouve actuellement à Dar es-Salaam en Tanzanie pour un sommet sur la crise qui secoue justement le Burundi.
Burundi : le général Niyombare annonce la destitution de Nkurunziza, qui est à Dar es-Salaam
Ancien chef des services secrets burundais, le général Godefroid Niyombare a annoncé mercredi sur une radio privée qu’il destituait le président Pierre Nkurunziza, alors que celui-ci se trouve depuis ce matin même à Dar es-Salaam pour participer à un sommet régional sur la crise politique dans son pays. Suivez en direct l’évolution de la situation.
Dans une déclaration faite mercredi 13 mai sur la radio burundaise privée Insaganiro, le général Godefroid Niyombare, ancien chef d’état-major et ex-patron des services secrets, a annoncé la « destitution » du président Pierre Nkurunziza dont l’éventuelle candidature pour un troisième mandat a provoqué de violentes manifestations dans le pays.
Déclaration du général Godefroid Niyombare :
« Le président Pierre Nkurunziza est destitué de ses fonctions, le gouvernement est dissous », a déclaré le général Nyombare, affirmant sa volonté d’une « reprise du processus électoral ». « Il est institué un comité pour le rétablissement de la concorde nationale, temporaire et ayant pour mission entres autres le rétablissement de l’unité nationale » et « la reprise du processus électoral dans un climat serein et équitable », a-t-il ajouté.
Godefroid Niyombare avait été limogé de la direction des services de renseignement en février dernier par le chef de l’État après lui avoir déconseillé de briguer un troisième mandat jugé inconstitutionnel par ses adversaires politiques.
15 heures 30 : Les réseaux sociaux sont de nouveaux accessibles sur mobile au Burundi. Une militante de la société civile, jointe au téléphone par Jeune Afrique, confirme qu’elle a accès « depuis quelques minutes » à Whatsapp, l’application mobile de messagerie.
14 heures 50 : Fermée depuis fin avril, la Radio publique africaine (RPA), principale radio indépendante du pays, émet de nouveau au Burundi. Une réouverture accompagnée de cris de joies dans la ville de Bujumbura, selon plusieurs témoins.
14heures 25 : Tweet désesperé mais confiant ? La présidence du Burundi reconnaît la réalité de la tentative de putsch, mais estime que celle-ci est ratée.
Constitutional Legal Rule of Law Process in the Absence of Constitution Presidential Respect for Rule of Law Process:
Civic Civil Social Power in this Burundi Constitutional Breach of Civic Civil Trust
In Burundi, the present roiling civic political social situation is an example of ‘constitutional interregnum’, where political authority is exercised in the apparent absence of any respect, regard and adherence to formal constitutional foundation in respecting political authority subject to rule of law process. I am now most concerned as to this constitutional interregnum, whereby the Military is imposing will by force suaision, and how the rule of law process gap left by the suspension of a constitution during a period of constitutional replacement is to be filled. The suggestion is advanced that even without a formal written constitution, a governing body’s authority and the lawfulness of its conduct depends on adherence to ‘supra-constitutional’ principles derived from the commitment to constitutional democracy itself. Because a democratic constitution claims to speak for the whole people, the law in force during the constitutional interregnum and which governs the drafting of any constitution must, at least, treat all and each of the people as equals and affirm a democratic right to representation in the drafting process. Any meaningful claim to be exercising authority in the name of the people – a claim to the authority of popular sovereignty – implies a commitment to a set of principles capable of constraining and directing the groups or individuals who exercise authority. These principles provide a constitutional foundation for government and for the legal system during the interregnum, ensuring both a benchmark for lawful government and legal continuity. All Burundi Parliamentarians including members of the judiciary ought to heed this crisis whereby one man, the President of Burundi is able to subvert for personal reasons the constitutional rule of law process.
LES DOSSIERS DE LA DC: LA FOSSE COMMUNES AVEC 425 CADAVRES DE MALUKU
UN CHARNIER AVEC 425 CADAVRES DECOUVERT ET DENONCE PAR LA POPULATION DE MALUKU: LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS – Y- AURAIT ENTERRE LA NUIT LES MANIFESTANTS TUES LE 19/20/21 JANVIER 2015? UNE ENQUETE APPROFONDIE EST NECESSAIRE/MISES A JOUR CONTINUELL
LES DOSSIERS DE LA DC: LA FOSSE COMMUNES AVEC 425 CADAVRES DE MALUKU
UN CHARNIER AVEC 425 CADAVRES DECOUVERT ET DENONCE PAR LA POPULATION DE MALUKU: LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS – Y- AURAIT ENTERRE LA NUIT LES MANIFESTANTS TUES LE 19/20/21 JANVIER 2015? UNE ENQUETE APPROFONDIE EST NECESSAIRE/MISES A JOUR CONTINUELL
Constitutional Legal Rule of Law Process in the Absence of Constitution Presidential Respect for Rule of Law Process:
Civic Civil Social Power in this Burundi Constitutional Breach of Civic Civil Trust
In Burundi, the present roiling civic political social situation is an example of ‘constitutional interregnum’, where political authority is exercised in the apparent absence of any respect, regard and adherence to formal constitutional foundation in respecting political authority subject to rule of law process. I am now most concerned as to this constitutional interregnum, whereby the Military is imposing will by force suaision, and how the rule of law process gap left by the suspension of a constitution during a period of constitutional replacement is to be filled. The suggestion is advanced that even without a formal written constitution, a governing body’s authority and the lawfulness of its conduct depends on adherence to ‘supra-constitutional’ principles derived from the commitment to constitutional democracy itself. Because a democratic constitution claims to speak for the whole people, the law in force during the constitutional interregnum and which governs the drafting of any constitution must, at least, treat all and each of the people as equals and affirm a democratic right to representation in the drafting process. Any meaningful claim to be exercising authority in the name of the people – a claim to the authority of popular sovereignty – implies a commitment to a set of principles capable of constraining and directing the groups or individuals who exercise authority. These principles provide a constitutional foundation for government and for the legal system during the interregnum, ensuring both a benchmark for lawful government and legal continuity. All Burundi Parliamentarians including members of the judiciary ought to heed this crisis whereby one man, the President of Burundi is able to subvert for personal reasons the constitutional rule of law process.
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