DROIT DE REPONSE DE PATRIZIA DIOMI A L’ARTICLE DU JOURNAL « LA PROSPERITE » INTITULE: « MARCHES ET AUTRES MANIFESTATIONS DE RUE. RDC: l’EGLISE APPELEE A SOUTENIR LE PROCESSUS ELECTORAL » /LA PROSPERITE
PATRIZIA DIOMI
Prosp23-01-2018
25 janvier 2018
A M. Marcel Ngoyi,
Directeur de Publication du Journal La Prospérité,
Avenue de la Paix, 33
Kinshasa -Mont Fleury
RDC
ngoyimarcel@gmail.com
Concerne: Demande de publication de mon droit de réponse, conformément à l’ art.67 et ss. de la loi Loi n°96-002 du 22 juin 1996 sur la Liberté de la presse et modalité d’exercice, pour la diffusion de fausses informations qui nuisent à ma réputation et mon honorabilité
Monsieur,
J’ai pris connaissance du contenu de l’article publié en date du 23/01/2018 avec le titre « Marches et autres actions de rue. RDC : l’église appelée à soutenir le processus électoral ! », publié sur le net au lien https://laprosperiteonline.net/2018/01/23/marches-et-autres-actions-de-rue-rdc-leglise-appelee-a-soutenir-le-processus-electoral/ dans lequel vous diffusez des fausses informations concernant aussi bien ma personne que celle de mon époux, l’Hon. Eugène Diomi Ndongala.
En effet, dans cet article – sans signature complète de son rédacteur et signé sous le pseudonyme de KM/CP – vous affirmez, sans aucune preuve et relatant des fausses informations qui nuisent à ma réputation et à celle de mon époux – que celui-ci aurait fait « des aveux en ma présence » , concernant les fausses accusations de mœurs portées contre-lui par un montage politico-judiciaire connu et prouvé par la Décision 2465/2014 du Comité des Droits de l’Homme de l’Onu (CDH/ONU) qui a condamné la RDC sur son cas pour 98 violations aussi bien du droit interne congolais que du Pacte International Relatif aux droits civils et politiques dont la RDC est signataire. Comme a été soutenu par le Commission Nationale des Droits de l’Homme de la RDC (CNDH-RDC), une Institution d’appui à la démocratie spécialisée dans l’application des traités internationaux relatifs aux droits de l’homme, la RDC a l’obligation constitutionnelle, ex art 215 de la Constitution, de donner stricte application aux décisions juridictionnelles du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies. Par des lettres et décisions officielles les autorités de la RDC ont été saisies aussi bien par le CDH/ONU que par la CNDH-RDC depuis mai 2017. En réalité, le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala a été blanchi par ce tribunal international depuis novembre 2016 et c’est la RDC qui se trouve en violation du droit international n’annulant pas sa condamnation irrégulière, ne le libérant pas et ne l’indemnisant pas, comme ordonné par la décision CDH/ONU n° 2465/2014. Et je vous rappelle que les décisions prises en application de Traités signés par la RDC ont priorité, dans la hiérarchie des normes de loi.
Vu que vos propos mensongers et dénoués de tout fondement portent préjudice aussi bien à ma réputation et mon honorabilité qu‘à celle de mon époux, je vous demande de bien vouloir de publier en intégralité la présente à titre de droit de réponse, aussi bien dans le Journal que sur votre site internet, conformément à l’art 70 de la loi 96-002 du 22 juin 1996, dans le 15 jours à dater de la présent, me réservant, le cas écheant, de faire recours aux instruments prévus par la loi pour faire valoir mon droit.
J’ estime que la diffusion de fausses informations, pour nuire à un opposant et prisonnier politique, n’honore pas votre journal ni sa crédibilité.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.
Patrizia Diomi
En annexe: copie de l’article à contenu diffamatoire