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Avocats, militants, journalistes, membres de famille… séquestrés puis relaxés hier au siège de la DC

 

Affaire Diomi Ndongala
Écrit par Par Lefils Matady
Jeudi, 26 Juillet 2012 07:19

Avocats, militants, journalistes, membres de famille… séquestrés puis relaxés hier au siège de la DC

La Voix des sans Voix exige l’indemnisation des victimes pour les préjudices causés, ainsi que l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cette séquestration  Hier mercredi 25 juillet 2012, vers 16h00, des avocats de l’honorable Diomi Ndongala ainsi que des journalistes, militants du parti et membres de famille de l’honorable Diomi Ndongala, ont été séquestrés au siège de la DC par des policiers, sur ordre de leur supérieur du district, alors que le procureur avait déjà donné l’ordre de libérer le siège de ce parti politique, de même que l’auditorat militaire de Kinshasa/Gombe qui venait de donner son quitus pour mettre fin à cette occupation par des policiers, étant donné qu’aucune décision n’avait été prise auparavant pour empêcher le fonctionnement de ce parti.

Pendant qu’ils venaient prendre connaissance de leurs bureaux après quelques semaines de trouble, ils ont été surpris par des policiers qui ont verrouillé toutes les sorties, les obligeant ainsi rester dedans.

Dans les rangs des journalistes, il y avait des reporters de CCTV, RLTV et Africa TV. C’est suite à une intervention venue de haut niveau, principalement du représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en République démocratique du Congo, Roger Meece, que les pauvres gens ont été relaxés

On se demande dès lors comment des policiers qui sont censés respecter les ordres judiciaires peuvent-ils se permettre de se comporter ainsi, comme si le pays n’avait pas de lois.

Saisi de ces gravités, La Voix des sans Voix a fermement condamné cette séquestration, ce, en violation des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux ratifiés par la République démocratique du Congo.

Cette ong de droits de l’homme exige dès lors l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur cette barbarie, et exige aussi la cessation de l’instrumentalisation de la police nationale congolaise, de l’armée et des services de sécurité à des fins partisanes, et l’indemnisation des victimes pour les préjudices subis.

http://www.latempete.cd/component/content/article/1-nation/146-affaire-diomi-ndongala.html