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MEMORANDUM SUR LE HARCELEMENT POLITICO –JUDICIAIRE DONT IL EST VICTIME L’HONORABLE EUGENE DIOMI NDONGALA

                      MPP

 

logodcpetitMEMORANDUM SUR LE HARCELEMENT POLITICO –JUDICIAIRE DONT IL EST VICTIME L’HONORABLE EUGENE DIOMI NDONGALA

 

 

PREMISSE

Depuis le 26/06/2012, notre parti la Démocratie Chrétienne, DC en sigle, parti membre de la plateforme UNION SACREE POUR L’ ALTERNANCE, USA en sigle, ayant soutenu l’élection à la présidence de la République de S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, fait l’objet de graves atteintes à ses droits civils et politiques.

LES FAITS

En effet, le 26/06/2012 le siège de la DC a été occupé par des dizaines de policiers aux ordres du Colonel de la Police National Kanyama, alias « Esprit de mort » qui ont mis à sac nos bureaux et séquestré tous les documents du parti  et pillé la parcelle de tous les biens de valeur y compris d’un importante somme d’argent. L’occupation illégale et arbitraire du siège de la Démocratie Chrétienne a durée plus de trois mois. Dizaines de militants de la DC ont fait l’objet d’arrestations arbitraires et nous avons enregistré  aussi des cas d’enlèvement de militants de la part de l’Anr, agence nationale de renseignement.

Le cas le plus grave concerne le président National de la Démocratie Chrétienne, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala qui a été enlevé le 27/06/2012 à Kinshasa par des agents des services de sécurité et détenu au secret  dans les cachots de l’ANR pendant 100 jours, sans aucun contact avec sa famille.

Relâché par ses bourreaux la nuit du 11/10/2012  à cause de fortes pressions  nationales et internationales à la veille de la tenue à Kinshasa du Sommet des Chefs d’Etat de la Francophonie et dans un état de santé très détérioré, il a dû subir des soins intensives et une intervention chirurgicale à la suite du traitement violent et dégradant qu’ il a subi de la part des services de sécurité. Ceux-ci lui reprochaient son soutien au président Elu, S.E. Etienne Tshisekedi ainsi que le lancement d’une plateforme  politique extra-parlementaire, La MPP, Majorité Présidentielle Populaire, réunissant les forces politiques et de la société civile qui reconnaissent l’élection d’Etienne Tshisekedi comme Président Elu aux dernières élections politiques de  novembre 2011. Le président Diomi Ndongala est justement le promoteur de cette initiative politique qui milite pour la vérité des urnes.

De plus, l’on reproche au Député Elu Eugène Diomi Ndongala le fait de ne pas siéger au parlement en signe de protestation pour les fraudes massives ayant entouré les dernières élections en RDC.

C’est justement le 26/06/2012, la veille de la date prévue de la manifestation de signature de la Charte Constitutive de la MPP par 60 partis politiques et associations de la société civile qu’un complot a été ourdi contre l’Honorable Diomi Ndongala pour le discréditer et le neutraliser politiquement.

En effet, deux dames, corrompues par le pouvoir en place à Kinshasa, prétendent avoir été abusées par celui-ci curieusement au siège de notre parti et plus singulièrement à la veille de la manifestation de signature de la Charte Constitutive de la Majorité Présidentielle Populaire.

Malgré le caractère tout à fait infondés de ces accusations,  qui d’ailleurs changent au gré des vents, l’Honorable Diomi Ndongala a fait l’objet d’une vaste campagne de dénigrement par le régime Kabila qui, tout en le détenant au secret, voulait convaincre l’opinion publique congolaises qu’il été en fuite, à cause d’un prétendu crime de mœurs monté par des proches de Joseph Kabila.

Malgré sa libération, le pouvoir kabila continue avec sa volonté de mettre l’honorable Diomi Ndongala hors d’état de nuire, lançant arbitrairement, alors qu’il est encore convalescent après les sévices subies, la levée de son immunité à cause de fausses accusations fantaisistes et dénouées de toute vraisemblance.

Profitant de sa majorité numérique et mécanique issue de la fraude électorale, l’Assemblée Nationale et son bureau acquis totalement au président sortant Joseph Kabila, une commission spéciale a été montée dont l’objectif est de lever l’immunité de l’Honorable Diomi Ndongala et le poursuivre sur la base de fausses accusations fabriquées de toute pièce par le Katangais Flory Kabange, Procureur de la République au service du régime plutôt que de la Justice.

Tant Amnesty International que l’Union Interparlementaire, UIP en sigle, avec siège à Genève, ont déjà condamné  le harcèlement politico-judiciaire dont il est victime Eugène Diomi Ndongala mais l’Assemblée Nationale issue de la fraude électorale de novembre 2011 continue d’ignorer la résolution de l’UIP sur le cas du député Diomi Ndongala.

Joseph Kabila, craignant le dynamisme et la crédibilité politique du Président Eugène Diomi Ndongala, dont la base électorale à l’Ouest de la République est incontestable, veut à tout prix l’emprisonner comme, avant lui, M. Mokia, M. Kuthino, M. Chalupa et d’autres opposants politiques dont la seule faute est de critiquer gouvernance kabiliste corrompue et liberticide.

Il sied de rappeler qu’ au cours des derniers 15 mois, l’honorable Diomi Ndongala a été victime d’une arrestation arbitraire dans son fief électorale au Bas Congo en décembre 2010 et en Juin 2011 les enfants  de l’honorable Diomi Ndongala accompagné par leur pêre, ont été victime d’une tentative d’assassinat de la part d’un homme armé qui s’est révélé être au service d’un Baron du PPRD -le parti de Joseph Kabila – et qui  demeure libre et impuni à ce jour.

Vue la gravité de la situation et la menace immédiate qui pèse sur l’Honorable Diomi Ndongala,  il est demandé à toutes les forces acquises au changement de s’activer pour exiger l’arrêt immédiat  de  le harcèlement politico-judiciaire dont l’Honorable Diomi Ndongala est victime, à cause de ses opinions politiques, et qu’il soit mis un terme à la chasse aux opposants politiques en RDC, dans le cadre d’un dialogue politique de large envergure  visant  la mise en place d’une gouvernance enfin respectueuse  des droits de l’homme et des droits civils et politiques en RDC.

Fait à Kinshasa, le 06/11/2012

Marc Mawete,

Porte -Parole de la Démocratie Chrétienne,

Chargé de la communication au sein de la MPP, Majorité Présidentielle Populaire.

http://democratiechretienne.org