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L’IMPOSTEUR DEMASQUE : LA TRAHISON HISTORIQUE D’ALIAS JOSEPH KABILA, ARCHITECTE DU CHAOS CONGOLAIS

Au cœur du chaos congolais, un spectre hante la nation : celui d’un imposteur qui a volé un nom, un trône et l’avenir d’un peuple. Joseph Kabila, ou plutôt Hippolyte Kanambe – ce Rwandais infiltré selon les accusations fracassantes portées devant la Haute Cour militaire de Kinshasa – incarne la trahison ultime, une responsabilité historique qui pèse comme un fardeau de sang sur la République Démocratique du Congo.

De 2001 à 2019, cet alias a régné en maître, masquant son allégeance étrangère sous un voile de légitimité usurpée, semant la mort et la désolation. Le 22 août 2025, le procureur général, le lieutenant-général Lucien René Likulia, a frappé fort : il a requis la peine de mort contre lui, le qualifiant de « boss du M23 », ce groupe rebelle soutenu par le Rwanda qui ravage l’est du pays.

Ce n’est pas un procès ordinaire ; c’est le démasquage explosif d’une imposture qui a coûté des milliers de vies et des milliards en souffrances, des centaines de prisonniers politiques coupable seulement de s’opposer à son oppression, exposant enfin la culpabilité d’un homme qui a orchestré le malheur d’une nation entière.

Remontons aux origines de cette supercherie, un fil rouge de duplicité qui a ensanglanté l’histoire congolaise.

En 2001, l’assassinat mystérieux de Laurent-Désiré Kabila propulse sur la scène un jeune inconnu : Joseph, présenté comme le fils légitime. Mais les preuves accumulées, brandies aujourd’hui au tribunal, révèlent une tout autre vérité. Documents officiels, témoignages accablants et ces initiales récurrentes « HK » sur des signatures trahissent Hippolyte Kanambe, un sujet rwandais élevé dans les rangs des forces tutsies, infiltré pour saper la souveraineté congolaise.

Les parties civiles, voix des provinces martyrisées du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, l’accusent d’espionnage pur et dur : un étranger qui a volé une identité pour commettre un crime d’État. Passeports fuités, déclarations comme celle d’Erik Nkuba – ancien lieutenant de Corneille Nangaa, leader condamné de l’Alliance Fleuve Congo – dépeignent Kanambe comme un agent double, mendiant l’appui rwandais pour un coup d’État contre Félix Tshisekedi, son successeur.

Cette usurpation n’est pas un simple mensonge ; elle forme le socle d’une responsabilité écrasante dans les atrocités qui ont déchiré la RDC. Sous son règne, et bien au-delà, Kanambe est tenu pour architecte de crimes de guerre innommables : homicides intentionnels , viols systématiques, tortures, déportations forcées et pillages effrénés.

Le M23, ce monstre insurrectionnel qu’il aurait parrainé, a conquis des bastions comme Goma et Bukavu, laissant un sillage de ruines et de cadavres. Sans oublier l’ Alliance Feluve Congo où alias Kabila avait placé son homme de paille, Corneille Nangaa.

Des rapports onusiens confirment les liens étroits avec Kigali, transformant l’est congolais en un enfer perpétuel, un champ de bataille où des millions de déplacés errent dans l’ombre de la peur. Les provinces dévastées exigent plus de 21 milliards de dollars en réparations – un montant qui mesure l’ampleur du désastre, des vies brisées et des rêves anéantis. Au centre de cette tempête, l’imposteur : un homme qui, en s’appropriant le nom de Kabila, a volé la souveraineté d’un peuple, complotant avec des ennemis jurés pour déstabiliser le régime qui l’a évincé, marquant ainsi d’une empreinte indélébile l’histoire tragique de la nation.

Pourtant, les fidèles de cet alias s’accrochent au déni, hurlant au « procès politique » monté par Tshisekedi pour écarter un rival tenace. Ferdinand Kambere, du PPRD, dénonce une manœuvre pour camoufler les défaillances militaires face au M23. Néhémie Mwilanya fustige l’assaut sur l’identité comme « ridicule et dangereux », un prétexte pour raviver les haines ethniques. Mais ces protestations sonnent faux face à l’avalanche de preuves :

photos de rendez-vous clandestins à Goma avec les chefs de l’AFC/M23, signatures suspectes et ce retour controversé en mai 2025 par des zones rebelles. Le moratoire sur la peine de mort, aboli en mars 2024, a rendu ce réquisitoire possible ; la levée d’immunité par le Sénat en mai 2025 a ouvert la voie – une procédure contestée, mais vitale pour briser le cycle de l’impunité.

Dans ce drame géopolitique aux enjeux colossaux, l’usurpation de Kanambe transcende l’anecdote : c’est le venin qui a intoxiqué la RDC, alimentant les flammes de la guerre par un jeu mortel d’identités.

Tandis que Kinshasa négocie la paix à Doha avec le M23 tout en le pourchassant, ce procès par contumace – en l’absence de l’accusé en fuite – illumine enfin la responsabilité historique d’un traître masqué. Si la sentence tombe, elle ne clora pas seulement une ère de ténèbres ; elle inaugurera une justice intransigeante, refusant les masques et les mensonges.

La RDC, blessée mais indomptable, pourrait alors réclamer réparation pour les ombres semées par cet imposteur et tourner la page vers un avenir libéré de son emprise.

Comme oublier les 66 millions de dollars que chaque mois étaient versés au Rwanda, sous la présidence d’alias Kabila, selon les témoignages aussi bien de J.P.Bemba que Willy Mishiki, ancien ministre des Hydrocarbures ?

La RDC commence a écrire son histoire, comme l’avais si bien préconisé Patrice Lumumba !

Marc Mawete,

Démocratie Chrétienne