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Alerte RDC : La Gen Z Prête à Exploser en Afrique – Ne Fermez Pas les Yeux !

Imaginez une étincelle qui embrase un continent tout entier…

Ailleurs, au Népal, en septembre 2025, la Génération Z (souvent abrégée en Gen Z ou bien « zoomers », désigne les individus âgés de 13 à 28 ans) a fait trembler les fondations d’un régime corrompu en quelques jours fulgurants : des manifestations nées sur Discord et TikTok, des drapeaux inspirés de mangas flottant au vent de la révolte, et une répression sanglante – au moins 50 morts – qui n’a fait qu’attiser les flammes. Le gouvernement est tombé, remplacé par un intérim fragile, porté par une jeunesse exaspérée par les inégalités et les interdictions absurdes comme celle des réseaux sociaux.

En Afrique, plus exactement au Maroc, l’onde de choc se propage : le mouvement « Gen Z 212 » explose fin septembre, fustigeant un budget qui privilégie des stades pour la Coupe du Monde 2030 au détriment des écoles et hôpitaux en ruines. Avec un chômage des jeunes frôlant les 36 %, la corruption ronge les espoirs, et les rues s’embrasent – plus de 200 arrestations, des blessés par dizaines. Organisé de manière anonyme sur les réseaux, ce soulèvement décentralisé puise son inspiration dans les victoires d’ailleurs, transformant la frustration en furie collective. Les jeunes déclarent à la presse : « On n’ en veut pas de votre mondial de football, nous voulons plus de santé et d’éducation ».

À Madagascar, l’étincelle devient brasier dès le 25 septembre: « Leo Délestage »-(marre de ces délestages), cri de rage contre les coupures d’eau et d’électricité chroniques, force le président Andry Rajoelina à dissoudre son gouvernement.

Au prix fort – 22 morts, plus de 100 blessés selon l’ONU – ce mouvement, viral sur les réseaux et inspiré par le Kenya, le Népal et le Bangladesh, s’étend comme une traînée de poudre à travers les villes.

Ces révoltes ne sont pas des anomalies isolées ; elles sont le symptôme d’une génération connectée, sans leaders attitrés, qui transforme la colère en action via TikTok, Discord et X.

Corruption, chômage, services publics en lambeaux, alors que les jeunes enfants des élites exposent leurs richesses et extravagances dans les réseaux sociaux : les ingrédients d’une explosion sont réunis !

Maintenant, tournez le regard vers la République Démocratique du Congo, où la situation est encore plus volatile. Ici, les conflits armés dévastent l’est, déplaçant des millions ; la pauvreté extrême broie les rêves ; la corruption est endémique. Plus de 60 % de la population a moins de 25 ans et cette jeunesse bouillonne d’une frustration viscérale : chômage massif dépassant les 60 % en Afrique subsaharienne, un sentiment d’abandon total par des institutions défaillantes, y compris par celles censées représenter cette jeunesse au sein du gouvernement et qui la déçoivent énormément.

Sur les réseaux, une « rage sourde » gronde à Kinshasa, mégalopole de 20 millions d’âmes, où certains posts sur X évoquent déjà un soulèvement Gen Z inspiré par ces révolutions voisines.

Les analystes les plus avertis prédisent une « tempête » juvénile en Afrique d’ici fin 2025, nourrie par le coût de la vie exorbitant, l’impunité des élites et le manque d’espoir de la jeunesse africaine.

Aussi en RDC ? Les similitudes sautent aux yeux : une organisation horizontale via les réseaux sociaux, une contagion des succès étrangers comme au Népal et Madagascar, des déclencheurs potentiels – une hausse et/ou instabilité des prix, une crise infrastructurelle – qui pourraient transformer cette rage en tsunami.

Pourtant, des ombres planent : la fragmentation ethnique et géographique du pays, les conflits armés persistants, un accès internet inégal pourraient freiner l’élan. Mais les tendances globales l’emportent – les réseaux sociaux transcendent les barrières, comme dans le reste de l’Afrique et en Asie.

En somme, oui, un tel mouvement est une menace, si le « statu quo » persiste et la frustration augmente.

Sans réformes radicales – emplois, gouvernance honnête et performante, fin de la corruption – cette frustration pourrait s’exprimer d’ici 2028. L’étincelle attend son heure.

Soyons vigilants et anticipons les problèmes !

Eugène Diomi Ndongala,

Démocratie Chrétienne