Aller au contenu principal

Archives de

KAGAME PRIS LA MAIN DANS LE SAC: UN NOUVEAU RAPPORT DE L’ONU CONFIRME L’AGGRESSION DE LA RDCONGO

Le silence est fini.

Ce 7 décembre 2025, les experts de l’ONU ont lâché la bombe que tout le monde attendait et que personne, à Kigali, ne voulait entendre :

entre 6 000 et 7 000 soldats rwandais, deux brigades entières et des bataillons d’élite, se battent en ce moment même sur le sol congolais, côte à côte avec le M23.

Pas des « conseillers ». Pas des « volontaires ». Des troupes régulières de l’armée rwandaise, en uniforme ou non, qui tirent, pillent, exécutent et brûlent des villages entiers.

Le rapport S/2025/920 est glacial.

Il parle d’exécutions sommaires à la chaîne, de civils hutus abattus parce qu’ils ont le malheur de porter le mauvais nom dans le mauvais quartier. Il parle de maisons incendiées par centaines, de gamins de 12 ans arrachés aux camps de réfugiés rwandais pour être jetés au front.

Il parle d’un million de nouveaux déplacés en un an. Et surtout, il dit une chose que l’ONU n’avait jamais osé écrire aussi crûment : le Rwanda n’est pas un simple « soutien » du M23. Le Rwanda est le M23.

Il le commande, il le paie, il le dirige. Point.

https://www.liberation.fr/international/afrique/les-nations-unies-accusent-larmee-du-rwanda-davoir-pris-part-directement-a-des-exactions-dans-lest-de-la-rdc-20251207_D6PBUVKGLVBX5MM7YQO7DNWT3Q/

Pendant ce temps, Paul Kagame parade à Washington, serre des mains, parle « paix » et « stabilité régionale ». Deux jours avant la signature de l’accord du 5 décembre sous l’égide de Donald Trump, ses soldats étaient encore en train d’essayer de prendre Kamanyola, tuant vingt militaires burundais et forçant des milliers de Congolais à fuir…

L’ironie est si énorme qu’elle en devient obscène.

Kigali, comme à chaque fois, nie. « Mensonges », « propagande kinshasa », « complot ». Le refrain est rodé. Mais les photos satellites, les interceptions radio, les témoignages de déserteurs, les armes estampillées RDF retrouvées sur les cadavres du M23 : tout concorde.

Tout accuse. Et cette fois, même les diplomates les plus prudents commencent à perdre patience. Car le scandale n’est pas seulement rwandais. Il est, surtout maintenant, international.

On signe des accords solennels un vendredi, on se félicite, on prend des selfies. Le lundi, les mêmes soldats qui étaient censés se retirer sont filmés en train de pilonner un nouveau village. Et personne n’ose annuler les invitations, geler les comptes, couper les aides. Kagame se croit intouchable.

Dans l’est du Congo, on ne parle plus de « conflit ». On parle de nettoyage. De terreur organisée. De crime de guerre en direct. Et chaque jour qui passe sans réaction réelle de la communauté internationale enterre un peu plus la crédibilité de tous ceux qui, hier encore, appelaient Paul Kagame « le Churchill africain ».

Le rapport est là. Noir sur blanc. Irréfutable.

Il ne reste plus qu’à décider si on continue à fermer les yeux… ou si, enfin, on agit.

Eugène Diomi Ndongala,

Démocratie Chrétienne