UNE DIPLOMATIE AUDACIEUSE FACE A L’URGENCE HUMANITAIRE: COMMENT CONTOURNER L’OBSTACLE M23
UNE DIPLOMATIE AUDACIEUSE EST NECESSAIRE FACE A L’URGENCE HUMANITAIRE INTOLERABLE DENONCEE A LA CONFERENCE HUMANITAIRE DE PARIS SUR LES GRANDS LACS. COMMENT CONTOURNER L’OBSTACLE AFC/M23.
Dans l’Est de la RDC, la catastrophe humanitaire frappe 27 millions de personnes au bord de la famine, 7 millions de déplacés fuyant les kalashnikovs rebelles.
La Conférence de Paris, le 30 octobre 2025, a sonné l’alarme avec 1,5 milliard d’euros d’aide promise et des couloirs humanitaires urgents, dont la mesure phare de la réouverture de l’aéroport de Goma.
Mais le M23/AFC, barricadé derrière un communiqué honteux de Corneille Nangaa, voudrait ériger un mur d’opposition et irresponsabilité mortifère, qualifiant l’initiative « d’inopportune » et réclamant un veto via Doha.
Ce cynisme, scandaleusement soutenu par le Rwanda, n’est pas une posture : c’est un sabotage qui condamne encore une fois des innocents, dans la plus grave crise humanitaire au monde. Face à cette intolérance, la RDC et ses alliés doivent riposter par une diplomatie incisive, combinant souveraineté inflexible et des initiatives multilatérales pour forcer l’accès humanitaire aux populations sinistrée du Nord et Sud Kivu.
Voici un arsenal stratégique, fluide et implacable, que nous suggérons, pour briser le veto rebelle barbare à l’action humanitaire envisagée.
1. Réaffirmer la Souveraineté : Un Cadre Unilatéral Qui Écrase les Prétentions
Kinshasa ne négocie pas sa propre souveraineté. L’aéroport de Goma est congolais, point final – régi par l’OACI et la RVA. La réouverture immédiate, limitée aux vols humanitaires diurnes, sous escorte MONUSCO, est une nécessité humanitaire. Pas de quartier pour le M23, qui n’est qu’un occupant illégitime.
Une solution diplomatique percutant pourrait être de notifier l’OACI pour activer des survols forcés, et pivoter vers Bujumbura comme hub alternatif. Résultat ? L’aide coulera, malgré tout, isolant le M23 comme un paria et exposant son « contrôle de fait » comme une farce et une violation de plus des droits de l’homme de sa part. Le délai pour matérialiser cette initiative ? 1-2 semaines. Son Impact : un accès, même partiel, sera ainsi gagné.
2. Transformer Doha en Levier.
La Réouverture de l’aéroport de Goma est une obligation humanitaire: Intégrez la réouverture de l’aéroport de Goma dans les pourparlers qataris – un « premier pas » pour un cessez-le-feu élargi, supervisé par une équipe SADC/AU neutre, comme en mars 2025. Le Qatar et les États-Unis, médiateurs clés, pourrait inscrire cela à l’ordre du jour : pas de progrès dans la négociation, sans facilitation humanitaire.
3. Une autre initiative pourrait venir l‘Union Africaine.
L’Union africaine pourrait voter une résolution condamnant tout blocage humanitaire, sous peine de sanctions. Le M23 accepte ou s’isole, encore plus.
4. Il ne faudra pas négliger les Pressions Multilatérales.
Une stratégie pourrait être celle de Serrer l’Étau sur Kigali et ses pions derrière Nangaa, car l’attitude du Ministre des Affaires Etrangères Rwandais à Paris a encore prouvé, de par ses déclarations incendiaires, que c’est Kigali qui tire les ficelles.
Félix Tshisekedi l’a d’ailleurs dénoncé, sans fard, à Paris.
Accusons le Rwanda publiquement de « parrainage » du chaos, reliant son veto à une mainmise sur les minerais qui saignent la région, au détriment de la souffrance congolaise de millions de personnes en urgence humanitaire.
5. Un Coup diplomatique percutant pourrait aussi être celui d’obtenir une session d’urgence au Conseil de sécurité ONU pour des sanctions ciblées sur les soutiens logistiques rwandais.
Il serait important d’impliquer le Burundi et l’ Ouganda pour un front EAC/SADC unifié : isolez Kigali, forcera la négociation. Résultat : Le Rwanda pliera pour sauver la face, ou s’enfonce dans l’opprobre international. Des condamnations en cascade, qui transformeraient l’opposition Rwando-M23 en boulet diplomatique.
Cette offensive diplomatique n’est pas une option : c’est une nécessité impérieuse.
Kinshasa, Paris et Doha doivent synchroniser leurs horloges pour une exécution sans faille, sinon, la gravité intolérable de la crise humanitaire ne pardonnera pas.
L’aide doit voler à Goma, les couloirs doivent s’ouvrir : pour les millions de congolais en détresse. Il faut agir maintenant, ou périr dans l’inaction pour un barbare obstacle rebelle qui aggravera la plus grave crise humanitaire au monde, en assumant toute l’écrasante responsabilité de ce crime contre l’humanité !
Eugène Diomi Ndongala,
Démocratie Chrétienne




