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Articles Tagués ‘CONGO EUGENE DIOMI NDONGALA’

FLASH: L’AUDIO DU PROCES POLITIQUE DE DIOMI NDONGALA, PRISONNIER POLITIQUE EN RDC

DIOMI NDONGALA: « MEME SI JE SUIS TRAITE COMME SI JE NE SUIS PLUS CONGOLAIS MEME SI VOUS NE ME RECONNAISSEZ PLUS AUCUN DROIT, JE VOUS RECUSE COMME JUGE: SI VOUS VOULEZ ME CONDAMNER AVEC UNE PARODIE DE PROCES POLITIQUE PAR CE QUE J AI SOUTENU ETIENNE TSHISEKEDI AUX ELECTIONS, VOUS ALLEZ LE FAIRE SANS MOI « …. »MON DIEU VA VOUS FRAPPER »‘ …..

LA SCANDALEUSE MAGOUILLE QUE LE REGIME KABILA VOULAIT VOUS CACHER…SUIVEZ

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SCANDALEUSE PARODIE DE JUSTICE A LA COUR SUPREME CE 16/09/2013 AU PROCES POLITIQUE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA

diomi ndongala 16.09.13

EUGENE DIOMI NDONGALA OBLIGE D APPARAITRE MALADE A L AUDIENCE 
DE CE PROCES POLITIQUE NON EQUITABLE

Prévue à 09h00, l’audience de la Cour Suprême de Justice devant se pencher sur le cas de l’opposant et détenu politique Eugene Diomi Ndongala, a débuté à14h00.

Apres un premier temps où la grande salle était pleine d’observateurs, hommes politiques et journalistes, à la suite de  quelques minutes de débat le président du jury de  la Cour a demandé les huis clos, prétendument pour empêcher que le publique dévisage les deux dames qui se présentent comme victimes et qui sont arrivées à la cour couverte de la tête aux pieds d’un tissu leur couvrant même les yeux.

DIOMI ET PATRIZIA CE 160913

EUGENE DIOMI NDONGALA ET SON EPOUSE AVANT LES HUIS CLOS

Un autre fait remarquable est la présence dans la partie civile de Francia Kalombo, prétendu avocat du barreau de kananga – après avoir été refusé au barreau de Kinshasa/Matete en tant que faussaire –  accompagnés d‘un groupe d’avocates stagiaires.

Déjà la constitution de partie civile n’étant pas prévue devant la Cour suprême, les avocats de Diomi Ndongala ont souligné que M. Francis Kalombo (PPRD et proche de Kabila) ne pouvait pas, en tant que député en fonction, prester comme  avocat. Ils ont même souligné que les nombreuses stagiaires dont il s’était folkloriquement entouré ne pouvaient n’ont plus prester, selon les règles de l’ordre des avocats, en absence de leurs titulaires de stages…

Apres la mise au points de la Défense de Diomi Ndongala, le Président de la Cour, plutôt que se prononcer sur ces préalables,  s’est retiré pour une demi-heure  – sans raison explicite et apparente – pour ne pas répondre, à sa sortie,  à aucune exception légitime avancée par la Défense.

gabriel mokia

GABRIEL MOKIA, PRESENT DANS LA SALLE ATTENDANT L' AUDIENCE

La Défense a eu de la peine à prendre la parole, à présenter ses exceptions de droit,  y compris celle de la non application, après 6 mois, des  3 arrêts de la même Cour Suprême de Justice assignant Diomi Ndongala en résidence surveillées alors qu’il est malade et privé de soins.

De plus, il a été impossible, pour les avocats de la défense, de prendre la parole pour évoquer les autres exceptions y comprise celle de l’incompétence de la Cours Suprême après l’invalidation du mandat du Député Diomi Ndongala.

Le comportement du président de la Cour a été caractérisé par une totale manque d’écoute de la défense au point que le Président, sans analyser les premières  exceptions très sérieuses présentées par les avocats de Diomi Ndongala,  a décidé unilatéralement  ( sans même se consulter avec les autres juges du jury) de joindre les exceptions au fond ce qui constitue une aberration, surtout en ce qui concerne le problème de l’état de santé de Diomi Ndongala mais aussi et surtout la question de la compétence de la cour à juger une personne qui n’est plus député…De plus, afin d’éviter qu’il y ait des témoins au procès politique de Diomi Ndongala, tous les présents ont été obligés de quitter la salle, y compris l’épouse du Président Diomi Ndongala.

LES AVOCATS DEFENCE 1609.13

MAITRE YALA ET ME NSALAMBI

La Défense frustrée pour le manque d’écoute de la Cour et surtout parce que la parole ne lui était tout simplement accordée, a laissé parler Diomi Ndongala lui-même.

Après quelques phrases où Diomi Ndongala a formellement déclaré de ne pas  connaitre,  ni de près ni de loin les dames qu’on présentait bardées comme des momies  afin que l’auditoire ne les reconnaisse pas dans leur vraie identité, s’être déclaré innocent et avoir dénoncé la présence illégale de Francis Kalombo, son adversaire dans la circonscription électorale de la Funa, impliqué dans le montage où Diomi est victime, se verra lui aussi privé de parole.

A ce point, les esprits au sein de la Défense se chauffent et Diomi Ndongala demande à la Cour de le condamner sur le champs si cela doit être un procès politique dans lequel il ne lui est reconnu aucun droit. Dans ce cas, il demande à la Cour d’être « tué sur le champ », en tant que prisonnier politique, plutôt qu’être « faussement jugé ».

Après cela il a un malheur qui le fait tomber devant les juges.

Dans la salle se lève une grande clameur et toutes les personnes qui avaient été chassées de la salle d’audience et attendaient dehors – dont des témoins internationaux – ,  commencent à protester car ils apprennent que Diomi Ndongala a eu un malheur.

Malgré cela, le Président de la Cour manifeste la volonté  de continuer l’audience à sa guise, avec une partie civile folkloriquement constituée et illégale et sans prendre en compte aucune des exceptions de droit soulevées par la Défense, et cela, sans même consulter les autres juges.

me BONDO

MAITRE BONDO

A ce point, avec les forces que lui restent, Diomi Ndongala dit au Juge Président qu’il  le récuse car il a donné preuve d’une partialité qui ne le lui garantit pas un jugement équitable.

En effet, quelques minute auparavant, le Juge Président, tout en refusant la parole aux avocats de la défense, les traite de «  mal éduqués » en pleine audience et publiquement, tout simplement pour avoir demandé la parole.

Sur cela Me. Yala décide de quitter l’audience s’estimant humilié par un juge qui ne respecte pas les procédures et les garanties du droit et qui se permet d’insulter gratuitement les avocats de la défense devant leur client ; les autres avocats de Diomi Ndongala, après avoir écouté la prise de position de leur client, décident de la soutenir récusant ainsi le Président du jury du procès politique de Diomi Ndongala..

Le Juge -Président, commençant à se sentir secouée après ses prises de position partisanes et même les insultes gratuits contre la défense, décide de renvoyer l’audience au 28 octobre, temps pendant lequel Diomi Ndongala devra se faire soigner, selon ses dires…

Mais il laisse la décision de son transfert en hôpital au Procureur général de la République, qui s’est toujours opposé tant l’assignation en résidence qu’à l’hospitalisation de Diomi Ndongala, persitant dans sa position de deni des soins de santé en faveur du prisonnier politique Elu de la ville de Kinsahsa.

Encore une astuce pour empêcher, dans les faits, que Diomi puisse se soigner dans un vrai hôpital.

Voilà les détails d’un procès politique où l’accusé, l’opposant Diomi Ndongala est obligé d’apparaitre malade et sans aucune garantie d’ un procès équitable, au point de préférer sa mise à mort plutôt que cette parodie de procès politique indigne, à huis clos pour et sans témoins.

Une preuve de plus qu ‘il est un prisonnier politique et otage personnel de Kabila.

Vérité et Justice pour le Congo,

Marc Mawete