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La corruption empire en République démocratique du Congo (RDC), selon Transparency International

La corruption empire dans six pays d’Afrique australe, selon Transparency

(AFP) – Il y a 1 jour //

La corruption s’est aggravée dans six pays d’Afrique australe, en particulier en République démocratique du Congo (RDC), selon une enquête publiée mardi à Maputo par l’ONG Transparency International.

L’étude porte sur l’Afrique du Sud, le Malawi, le Mozambique, la RDC, la Zambie et le Zimbabwe.

Six mille personnes ont été interrogées en 2010-11 à propos de neuf services publics: police, justice, douanes, cadastre, santé, impôts, eau et électricité, éducation et service des permis (de construire, de créer une activité, etc).

Environ 56% ont confié qu’elles avaient dû payer un backchich dans l’année écoulées et 62% « estiment que la corruption a empiré ces trois dernières années », voire 75% en RDC, selon l’étude.

« Les gouvernements doivent se réveiller, les gens ne vont plus tolérer davantage la corruption, ils doivent réformer les institutions faibles, en particulier la police », a commenté dans un communiqué Chantal Uwimana, directrice régionale Afrique et Proche-Orient de Transparency, basée à Berlin.

La police est l’administration citée comme la plus corrompue dans ces six pays: près de la moitié des sondés (49%) qui ont été en contact avec la police disent avoir payé un pot-de-vin.

L’étude était présentée à Maputo, capitale du Mozambique où « l’incidence de la corruption est la plus élevée des six pays étudiés tandis qu’elle est la plus basse en Zambie », a souligné devant la presse Mary Jane Ncube de Transparency.

Environ 68% des Mozambicains interrogés ont confié qu’ils avaient payé un backchich au cours des douze derniers mois, contre 42% en Zambie.

Les gens allongent un petit billet en général pour accélérer les délais, mais en Afrique du Sud et en République démocratique du Congo, c’est davantage pour éviter des ennuis avec les autorités.

La plupart jugent que leur gouvernement est le mieux placé pour combattre ce fléau, sauf au Malawi où les personnes interrogées ont davantage confiance dans les organisations non gouvernementales.