LE PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI ET L’ OPPOSITION POLITIQUE ONT REUSSI A ISOLER JOSEPH KABILA
Une investiture de la honte, celle de alias Joseph Kabila ce 20/12/2011: tous les invités chef de l’ Etat, à l’exception de Robert Mugabe, ont boudé la cérémonie.
Ce qui reste du pouvoir en place s’était pourtaant employé à décorer la ville caressant ainsi l’espoir de recevoir des visiteurs de marque.
Fiasco: personne parmi les Chefs de l’Etat annoncés n’a daigné faire le déplacement…. On ne v vient pas fêter, honorer un ami dans une ambiance morose, dans une ville en état de siège. C’est là où E. Tshisekedi a marqué une seconde victoire aptès celle des urnes.
Il s’agit de la victoire de la bataille des communiqués. » Lundi ou mardi, je vais donner mon mot d’ordre à la population » a dit le Président élu, depuis sa résidence de Limété. Il ne fallait pas d’avantage pour que les invités entendent par là l’annonce de l’ éventuel embrasement de la RD Congo. Par respect au Président sortant, l’on se contentera de dépêcher des ministres si pas des ambassadeurs ( occidentaux).
Voici ce que nous avons pu lire de la synthèse du » Fouineur » de ce matin.
« L’unique chef d’État invité présent à la cérémonie d’investiture était le Zimbabwéen Robert Mugabe (…) Etienne Tshisekedi (…) Ce dernier a dès le début rejeté les résultats du scrutin du 28 novembre (…) et a annoncé qu’il voulait prêter serment « devant le peuple » vendredi au stade de Martyrs de Kinshasa. Invités mais absents, une douzaine de chefs d’État africains étaient représentés par leur Premier ministre (Gabon, Rwanda, Tanzanie), le président de l’Assemblée nationale (Centrafrique) ou des ministres (Congo-Brazzaville, Afrique du Sud, Angola, Burundi, Tchad…) ».
Comme on pourra le constater, c’est la nuit qui augure les premiers pas suivant l’autoproclamation de Joseph Kabila aux fonctions de Président de la République. On constatera également que le Président E. Tshisekedi bénéficie d’une tribune qui lui vaut une audience loin des frontières nationales.
A. Kasele






