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LIBERATION DES LEADERS POLITIQUES OU D’OPINIONS: Après Chalupa, Eugène Diomi et Fernando Kuthino ?

LIBERATION DES LEADERS POLITIQUES OU D’OPINIONS:  Après Chalupa et Roger Yaghi, Eugène Diomi et Fernando Kuthino ?

Au terme de la grâce présidentielle tant attendue, l’opposant Pierre Jacques Chalupa et l’ancien président du Conseil d’administration de la Banque congolaise, Roger Yaghi, ont été libérés samedi dernier. Ce qui pousse certains observateurs à s’interroger sur le» sort d’Eugène Diomi Ndongala et du pasteur titulaire de l’église Armée de victoire, Kuthino Fernando.
Depuis samedi dernier, l’opposant Pierre Jacques Chalupa est un homme libre. Il doit sa remise en liberté à la grâce présidentielle. Lui qui avait été arrêté par la justice congolaise pour faux et usage de faux dans l’obtention de la nationalité congolaise, profite ainsi de la grâce du Raïs, prise dans la foulée des recommandations des Concertations nationales, pour se retrouver dehors après près d’une année et neuf mois passés au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa.                   Avec lui, l’ancien président du Conseil d’administration de la Banque congolaise (Bc), Roger Yaghi. Arrêté pour faux en écriture et documentation fictive du capital de la BC au motif qu’il aurait détourné plus de 123 millions Usd virés dans ses propres comptes à travers certaines banques du Liban, ce sujet libanais peut enfin humer l’air frais de la capitale.

QUID DES CAS DIOMI ET KUTHINO?

Pendant ce temps, deux personnalités tant attendues, MM. Eugène Diomi Ndongala Nzomambu, président national de la Démocratie chrétienne (un parti d’Opposition), et l’archibishop Kuthino Fernando, responsable de l’église «Armée de victoire», continuent leur pénible «bail» à l’ex-prison centrale de Makala.  Apparemment, renseignent des sources, Eugène Diomi et Kuthino Fernando ne seraient pas du tout concernés par la grâce présidentielle tant annoncée et tant attendue. Le premier, Eugène Diomi, pour n’avoir pas encore été jugé et condamné, tandis que le second, c’est-à-dire le pasteur Kuthino Fernando, parce que condamné à 20 ans de servitude pénale et à 10 ans de prison ferme pour motif de «détention illégale d’armes de guerre et d’autres effets militaires, association des malfaiteurs et tentative d’assassinat du pasteur Ngalasi, responsable de l’église La Louange».

PAIDOYER POUR EUGENE DIOMI ET KUTHINO
Les deux personnalités ne pourraient donc pas être retenues pour la grâce présidentielle. Pourtant, le pasteur Kuthino de l’Armée de Victoire serait très malade et même transporté sur le vélo pour personne handicapée. Ce qui aurait même poussé les fidèles de son église hier à faire le déplacement de l’hôpital où il était en soins pour tenter de faire libérer leur pasteur qui devrait, indique-t-on là-bas, se rendre à l’étranger pour se faire soigner dignement.
S’agissant du cas Diomi, malade, nombre de ses partisans sont d’avis que c’est surtout le fait pour le leader de la DC de s’être fait passer pour le porte-parole de la Majorité présidentielle populaire qui aurait pesé pour le mettre au frais.

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