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A LA SORTIE DE SON AUDIENCE AVEC KABILA, LE PRESIDENT HOLLANDE FAIT CLAIREMENT REFERENCE A LA LIBERATION DU DISSIDENT DIOMI NDONGALA, DETENU JUSQU’AU 11/10/2012 AU SECRET PAR LES SERVICES DE SECURITE

A LA SORTIE DE SON AUDIENCE AVEC KABILA, LE PRESIDENT HOLLANDE FAIT CLAIREMENT REFERENCE A LA LIBERATION DU DISSIDENT DIOMI NDONGALA, DETENU JUSQU’AU 11/10/2012 AU SECRET PAR LES SERVICES DE SECURITE:

Il a  declaré en se référant aux droits de l’homme, ceci: « S’il y a eu des progrès, encore trop timides, ces derniers jours, il y a un processus en RDC et je souhaite qu’il soit conduit jusqu’à son terme »

Hollande, avocat des droits de l’Homme à Kinshasa

13 oct 2012 dansTF1

Le président François Hollande s’est fait l’avocat des droits de l’homme et de la démocratie lors d’un entretien « franc et direct » samedi avec le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila.

François Hollande, venu à Kinshasa pour participer au sommet de la Francophonie, a tout particulièrement insisté sur la nécessité que le procès des assassins du journaliste et militant des droits de l’homme congolais Floribert Chebeya se tienne et que ses agresseurs soient condamnés.

Une audience cruciale du procès en appel des huit policiers, accusés de l’assassinat en 2010 de Floribert Chebeya, a été reportée au 23 octobre, une dizaine de jours après le sommet de la Francophonie. Dans la perspective des élections locales qui se tiendront en 2014 en RDC, François Hollande a également estimé que la réforme attendue de la Commission électorale (Céni) tout comme la création d’une commission des droits de l’Homme, adresseraient des « signaux positifs » à la communauté internationale.

« S’il y a eu des progrès, encore trop timides, ces derniers jours, il y a un processus en RDC et je souhaite qu’il soit conduit jusqu’à son terme », a-t-il déclaré à la presse, à l’issue de son entretien avec le président congolais.

Les ministres français Laurent Fabius (Affaires étrangères), Yamina Benguigui (Francophonie) et Pascal Canfin (Développement) assistaient à cet entretien d’une trentaine de minutes.

Le président français a également condamné les « agressions extérieures » dans l’est de la RDC où l’armée congolaise est opposée à des groupes armés qui sèment la terreur, soulignant la nécessité d’accroître l’efficacité des actions des Nations unies et d’un renforcement du mandat de la mission de l’ONU, la Monusco. Selon l’entourage du président français, qui avait hésité à se rendre en RDC, il était « indispensable » de s’y rendre et d’organiser cette rencontre avec Joseph Kabila pour « être écoutés, entendus et porter le message des droits de l’Homme ».

Dans la foulée de cet entretien, François Hollande a rencontré cinq personnalités de l’opposition parlementaire et des représentants d’ONG de défense des droits de l’Homme en RDC. « La France est aux côtés des défenseurs des droits de l’Homme », leur a-t-il dit, toujours selon son entourage.

Le président français, arrivé samedi matin pour participer au 14e sommet de la Francophonie à Kinshasa, devait repartir le soir même, après le dîner de gala offert par le président congolais Joseph Kabila.