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UIP: La condamnation du parlementaire de l’opposition de la RDC, Diomi Ndongala, est un acte politique profondément regrettable /UNION INTER PARLEMENTAIRE – GENEVE

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La condamnation du parlementaire de l’opposition de la RDC, Diomi Ndongala, est un acte politique profondément regrettable

La condamnation du parlementaire de l’opposition de la RDC, Diomi Ndongala, est un acte politique profondément regrettable

 

GENEVE, Suisse, 27 mars 2014/African Press Organization (APO)/ L’UIP regrette profondément la condamnation du chef de l’opposition et parlementaire, Diomi Ndongala, à dix ans de prison par la Cour suprême de la République démocratique du Congo.

Sans possibilité d’appel en place, la condamnation prononcée le 26 mars est la dernière étape d’une procédure qui est – l’UIP en est convaincuegravement entachée de vices de forme et éminemment politique. Ni M. Diomi Ndongola ni ses avocats n’étaient présents au tribunal quand la condamnation pour viol présumé contre des mineurs a été prononcée.

Dans une résolution adoptée par les membres de l’UIP la semaine dernière, la Cour suprême a été invitée à prononcer un jugement exemplaire. Cela aurait permis d’éviter tout déni de justice et montré que la loi était au-dessus de la politique dans un contexte de clivage politique.

L’UIP, dont le Comité des droits de l’homme des parlementaires est saisi de ce cas et d’autres concernant des parlementaires en RDC, est également très inquiète de la détérioration de l’état de santé de M. Diomi Ndongola, d’autant que des informations indiquent qu’on lui refuse les soins médicaux dont il a besoin.

“En l’absence de possibilités d’appel, il faut faire autant que possible pression sur la RDC pour qu’un nouveau jugement vienne apaiser les craintes maintes fois exprimées par l’UIP, par les avocats de l’intéressé et bien d’autres quant au procès et au traitement qui lui est réservé”, dit Rogier Huizenga, Directeur du Programme des droits de l’homme de l’UIP.

Chef du parti Chrétien démocrate de l’opposition, et parlementaire de la RDC, M. Diomi Ndongala aurait été enlevé et illégalement détenu de juin à octobre 2012. De ce fait, son état nécessitait des soins médicaux urgents et une convalescence, ce que les autorités parlementaires savaient parfaitement.

En avril 2013, il a été emprisonné dans l’attente de son procès pour viol présumé. En juin 2013 décision a été prise d’invalider son mandat parlementaire pour absence injustifiée et prolongée du parlement.

 

SOURCE

Inter-Parlementary Union (IPU)

 

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Sentencing of DRC opposition MP Diomi

Ndongala deeply regrettable political act

GENEVA, Switzerland, March 27, 2014/African Press Organization (APO)/ —

IPU deeply regrets the sentencing of opposition leader and MP Diomi Ndongala by the Supreme Court in the Democratic Republic of Congo to 10 years imprisonment.

Without any appeal system in place, the sentence on 26th March is the last step in trial proceedings which IPU is convinced were seriously flawed and eminently political. Neither Ndongala nor his lawyers were in court when the sentence on charges of alleged rape against minors was pronounced.

In a resolution adopted by IPU’s membership last week, the Supreme Court was encouraged to issue an exemplary ruling. It would have ensured there was no miscarriage of justice and that the Law was above politics in a polarized political environment.

IPU, whose Committee on the Human Rights of Parliamentarians has been working on this and other cases involving MPs in the DRC, is also seriously worried about Diomi Ndongola’s deteriorating health and about reports that he is being denied medical care.

“With no appeal procedure possible, all pressure needs to be put on the DRC to ensure there is retrial that addresses the concerns repeatedly expressed by IPU, his lawyers and many others over the trial and his treatment,” says Rogier Huizenga, head of IPU’s human rights programme.

The leader of the opposition Christian Democrats party and an MP in the DRC, Diomi Ndongala was allegedly kidnapped and illegally detained from June to October 2012. It was an experience that left him requiring urgent medical attention and recuperation with the full knowledge of parliamentary authorities.

In April 2013, he was imprisoned awaiting trial on alleged rape charges. This was followed in June 2013 by the decision to invalidate his parliamentary mandate for unjustified and prolonged absence from parliament.

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