Droits de l’homme en RDC – Les Nations unies se disent préoccupées !
Situation des droits de l’homme en RDC – Les Nations unies se disent préoccupées !
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La seizième session ordinaire du conseil des droits de l’homme débutée le 28 févier se clôture vendredi 25 mars à Genève en Suisse. Au cours de cette réunion, la Haut commissaire des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Congo a présenté ce mercredi 23 mars le rapport sur la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo.
Dans une des conclusions de ce document, Navi PiNay fait savoir que la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo, et principalement sur le plan sécuritaire à l’Est ne s’est pas améliorée depuis la treizième session qui s’est tenue du 1er au 26 mars 2010 à Genève.
Ce rapport ajoute que le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme au Congo continue d’enregistrer des violations graves des droits de l’homme et du droit international par les forces nationales de sécurité et les groupes armés.
C’est pourquoi la Haut commissaire encourage encore une fois le gouvernement congolais à mettre en oeuvre, dans les meilleurs délais, l’ensemble des recommandations de ce rapport. Navi Pillay insiste également sur certaines recommandations formulées l’année passée par la plus haute autorité des Nations Unies en matière des droits de l’homme et dont le gouvernement congolais n’a pas encore mises en oeuvre.
Parmi ces recommandations figurent en bonne place lé vote des lois pouvant protéger les défenseurs des droits de l’homme, le pcocessus interactif entre le gouvernement de la RDC et Je bureau du Haut Commissaire des Nations unies au Congo, la mise sur pied d’un système permettant de certifier l’origine et d’assurer la traçabilité des minerais, le paiement d’un bon salaire aux agents de l’Etat en vue d’éviter de les rendre vulnérables à la corruptions.
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République démocratique du Congo
Droits de l’homme: l’ONU dénonce la «gravité» de la situation |
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| Agence France-Presse 23/03/2011 12h18 |
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GENEVE – Des experts de l’ONU ont déploré mercredi la «gravité» de la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo, estimant qu’elle ne s’était pas améliorée depuis leur dernier rapport en 2009.
Dans le document présenté devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les experts onusiens estiment que la situation demeure «extrêmement préoccupante».
Elle l’est d’autant plus dans «la partie est du pays», écrivent-ils, où le «Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme en RDCongo continue d’enregistrer des violations graves des droits de l’homme et des violations graves du droit international humanitaire commises par les forces armées nationales et les groupes armés».
«La plupart de ces violations (…) commises dans le cadre d’opérations militaires menées par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) contre les groupes armés et/ou en représailles à ces opérations par les groupes armés, y compris les combattants de l’Armée de résistance du Seigneur, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les groupes Maï Maï», indiquent les experts.
Le rapport pointe aussi les violences sexuelles en RDCongo, dont des affaires de viols, parfois collectifs, commis par des civils et des militaires.
Les experts déplorent aussi que depuis 2008 la proposition de loi relative à la création d’une commission nationale des droits de l’homme soit toujours en attente d’être votée.
Parmi ces experts figurent le Rapporteur spécial sur la violence des femmes, le Rapporteur spécial pour les droits des personnes déplacées ou encore la Représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés.
Ils dénoncent également le manque de collaboration effective du gouvernement de la RDCongo, expliquant que dans la majorité des cas les autorités ne répondaient pas à leurs «appels urgents et lettres d’allégations».
Afin d’assurer une meilleure «coopération régulière» avec les autorités congolaises, ils recommandent donc au Conseil de créer un mandat de procédure spéciale se rapportant spécifiquement à ce pays, comme il en existe pour la Birmanie ou la Corée du Nord.







