Aller au contenu principal

Les résultats des législatives en RDC dépendent des experts étrangers

Les résultats des législatives en RDC dépendent des experts étrangers

 

Etienne Tshisekedi© epa

7S7 mise à jour   La reprise du processus de compilation des résultats des législatives en République démocratique du Congo (RDC), suspendu après de nombreuses réclamations, dépend de l’arrivée d’experts que doivent envoyer les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, a indiqué lundi la Commission électorale nationale indépendante (Céni), confirmant le probable report de l’annonce des résultats.

 

© belga

La Céni n’était pas en mesure de préciser la date d’arrivée à Kinshasa de ces experts, ni leur nombre.
« Il y a eu une première rencontre politique, au niveau des ambassadeurs des Etats-Unis et de Grande-Bretagne », puis une rencontre « technique » impliquant la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), partenaire logistique des élections présidentielle et législatives du 28 novembre, a déclaré lundi le vice-président de la Céni, Jacques Djoli, à l’AFP.
« Les discussions doivent continuer. Nous espérons qu’au plus tard demain ou après demain les choses vont s’éclaircir, parce que nous avons des résultats qui doivent être validés et une population qui attend la fin du processus », a souligné M. Djoli.
Quelque 19.000 candidats se disputaient les 500 sièges de l’Assemblée nationale. Les résultats des législatives doivent être théoriquement annoncés le 13 janvier Porchain. Mais cette échéance ne sera sans doute pas tenue en raison des retards déjà enregistrés.
La suspension des opérations de compilation des résultats a été annoncée le 21 décembre par la Céni, « en vue de garantir le transparence et la crédibilité » du processus et en attendant « l’arrivée des équipes de supervision et d’appui technique international ».
L’Union européenne avait menacé la semaine dernière de « réévaluer » son aide à la RDC si des progrès n’étaient pas réalisés dans le dépouillement des bulletins des législatives, qui fait l’objet de nombreuses contestations, après la confusion qui a entouré la présidentielle. La Belgique, ancienne puissance coloniale, avait aussi proposé son aide.
« Nous devons travailler ensemble pour éviter la situation d’incompréhension » provoquée par ce scrutin à un tour, couplé aux législatives, a souligné M. Djoli.
Le chef de l’Etat sortant Joseph Kabila a été proclamé le vainqueur avec 48,95% des suffrages devant l’opposant Etienne Tshisekedi (32,33%).
Mais des irrégularités ont été constatées par plusieurs missions d’observation tant nationales qu’internationales et M. Tshisekedi, refusant de reconnaitre la victoire de son rival, s’est autoproclamé « président élu » vendredi dernier. (belga)

26/12/11 13h01
Aucun commentaire pour le moment

Commentaire :