Accusations contre Eugène Diomi : les Forces acquises au changement dénoncent un montage grossier
Accusations contre Eugène Diomi : les Forces acquises au changement dénoncent un montage grossier
Mardi, 03 Juillet 2012 07:30
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La plate-forme politique met cette action dans le nombre de cas de violations des libertés individuelles et politiques enregistrés dans le pays. Les Forces acquises au changement (FAC) ont dénoncé une cabale en vue de faire taire le président de la Démocratie chrétienne (DC) et le porte-parole de la Majorité présidentielle populaire (MPP), Eugène Diomi Ndongala, ainsi que toute l’opposition congolaise. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le 30 juin au siège de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), dans la commune de Kasa-Vubu. « C’est tout simplement la traque des opposants qui continue », a souligné le président de l’Ecidé, le député Martin Fayulu.
Dans un document lu par le modérateur de cette structure de l’opposition congolaise, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, les FAC ont pris à témoin la communauté nationale et internationale sur tout ce qui adviendrait à Eugène Diomi et ont rendu le pouvoir en place responsable des conséquences qui en découleraient. « Les accusations portées à sa charge ressemblent à un montage grossier », a dit cette plate-forme de l’opposition, qui rappelle le scénario monté après l’assassinat de Floribert Chebeya.
Dans les différentes interventions des membres des FAC, ils ont tenté de démontrer les incohérences qui entourent cette affaire. « Nous dénonçons la célérité avec laquelle le Procureur général de la République (PGR) s’est saisi de cette affaire jusqu’à organiser une conférence de presse », a noté le député Serge Mayamba. À l’en croire, ce haut magistrat congolais devrait attendre les rapports des enquêteurs et autres juges dans son bureau au lieu de descendre lui-même sur le terrain « avec précipitation ».
Les membres de cette structure ont égrainé, une à une, les preuves apportées par l’organe de la loi pour les balayer toutes d’un revers de la main. Pour eux, le PGR devrait plutôt s’atteler aux différents dossiers lui soumis notamment sur la gestion du processus électoral et de l’État au cours de la législature passée.
Lucien Dianzenza




