![IMG_0911[1]](https://democratiechretienne.org/wp-content/uploads/2012/10/img_09111.jpg?w=500&h=325) LES DEPUTES DE L’OPPOSITION VENUS RENDRE VISITE A LEUR COLLEGUE L’HON. EUGENE DIOMI NDONGALA ENCORE MALADE-16/10/2012
Eugène Diomi porte plainte contre ses bourreaux
C’est un Diomi barbu, quasi méconnaissable, qui a fait sa première sortie médiatique hier lundi 15 octobre 2012 à Kinshasa, 100 jours après son enlèvement, dans des circonstances obscures.
Très reconnaissant, ce député a remercié tous ceux qui l’ont soutenu pendant les moments difficiles de sa détention, particulièrement les organisations de défense de Droits de l’homme, la communauté internationale ainsi que la presse locale et étrangère.
» je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal « , a-t-il lancé, avant d’annoncer qu’il porte néanmoins plainte contre ses bourreaux, plainte qui sera déposée très bientôt auprès du procureur général de la République. Pour lui, » toute la vérité doit être rétablie sur cette affaire, car mon image a été ternie « . Mais déjà, se réjouit-il, » l’opinion tant nationale qu’internationale connait aujourd’hui les véritables contours de cette affaire, et la vérité a triomphé »
Le viol, selon lui, n’était qu’un montage, complot » pour obtenir ma mort « . Heureusement, » grâce à votre implication, ce plan n’a pas marché « .
Curieusement, révèle l’orateur, pendant les 100 jours de sa détention, il n’a subi aucun interrogatoire concernant le présumé viol sur deux mineures. Seulement, ses bourreaux lui ont plusieurs fois posé la question de savoir » où avez-vous caché les armes pour renverser le pouvoir et récupérer l’impérium ? « .
Pour toute réponse, » nous n’avons jamais eu d’armes, elles n’existent pas « . Il affirme avoir subi plusieurs tortures pour répondre par l’affirmatif, mais en vain.
Par rapport à son état de santé, » je me porte de mieux en mieux, malgré que je dois subir des contrôles sérieux pour m’assurer de mon avenir « .
Malgré tout ce qu’il vient de subir comme traitement dégradant, Diomi Ndongala réitère sa volonté de poursuivre son combat et sa lutte auprès d’Etienne Tshisekedi pour rétablir la vérité des urnes des scrutins du 28 novembre 2011, restaurer l’Etat de droit en République démocratique du Congo, la bonne gouvernance et la démocratie.
Il invite tous les autres Congolais à se ranger derrière Tshisekedi pour mener ensemble cette lutte et sortir le pays de la boue.
L’honorable Eugène Diomi poursuit donc son combat alors que ses bourreaux lui ont prévenu, au moment de sa libération, que » si tu oses dire en public ce qui t’est arrivé, cette fois-ci, on ne te ratera plus « .
Il faut signaler que la victime s’en est sortie avec des lésions sur le corps, des traces de coups de matraque sur le dos et autres traces de tortures.
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