Affaire Eugène Diomi : l’ASADHO plaide pour la fin de la violation des droits fondamentaux du député
Affaire Eugène Diomi : l’ASADHO plaide pour la fin de la violation des droits fondamentaux du député
Jeudi, 01 Novembre 2012 09:01
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L’Asadho recommande le respect des prérogatives et garanties constitutionnelles reconnues à l’élu du peuple. Pour l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho), le comportement du président de l’Assemblée nationale (AN) et du procureur général de la République (PGR), dans l’affaire du député Eugène Diomi Ndongala, n’est pas de nature à favoriser l’émergence d’un État de droit et de la démocratie dans le pays.
« L’Asadho estime qu’en permettant au PGR d’exposer les éléments du dossier devant les députés et tout le peuple congolais, le but serait de préparer l’opinion nationale à la condamnation de M. Eugène Diomi, en démontrant qu’il est coupable », a noté l’ONG.
Dans un communiqué daté du 31 octobre, cette ONG a dit s’inquiéter que « la violation de la procédure en cette matière n’aboutisse qu’à la levée de l’immunité du député mis en cause et à sa condamnation par les autorités judiciaires totalement accusées au musellement de l’opposition politique par la majorité au pouvoir ».
Selon l’Asadho, le respect des droits du député mis en cause passe par un comportement concret des autres membres de l’Assemblée nationale. Ce qui l’avait amenée à solliciter des députés de veiller à ce que les droits fondamentaux et les garanties constitutionnelles reconnus à Eugène Diomi soient respectés lors de l’examen de la demande de levée de son immunité parlementaire. Les députés sont aussi appelés à s’opposer à toute instrumentalisation de la justice par les hommes politiques dans ce dossier.






