Selon VSV, des dizaines de personnes sont détenues illégalement au secret par les services de sécurité /tempete des tropiques
| Le M23 fait aussi des victimes à Kinshasa |
| Écrit par DMK |
| Lundi, 05 Novembre 2012 07:49 |
Le M23 fait aussi des victimes à KinshasaSelon VSV, des dizaines de personnes sont détenues illégalement au secret par les services de sécurité pour cette affaire
L’ONG cite comme dernier cas en date, l’arrestation et la détention illégale de M. Yannick Banyanga Mushahala (26 ans), célibataire, civil et étudiant à l’Université de Kinshasa (Unikin).Selon VSV, le précité avait été appréhendé, le 29 septembre 2012, au moment où il s’est présenté à l’Etat-Major Général de la Direction du Renseignement Militaire (EMG-DRM, ex DEMIAP/Intérieur), sis Kinshasa/Kintambo, pour répondre à une invitation lui déposée la veille à son domicile, soit vendredi 28 septembre 2012, par ce service. Arrivé sur place, il a été immédiatement arrêté et placé en détention sans droit de visite jusqu’à ce jour. Selon les informations par venues à la VSV, l’EMG-DRM soupçonnerait Yannick Banyanga Mushahala de faciliter les contacts entre le colonel Bernard Bayamungu (en détention à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa) et les rebelles du M23. Dans un communiqué publié hier dimanche 4 novembre 2012, la VSV signale aussi que Yannick Banyanga Mushahala et le colonel Bernard Byamungu ont des liens de famille. Et c’est dans ce cadre que cet étudiant rendait des visites de réconfort moral au colonel Bernard Byamungu à la prison militaire de Ndolo en lui apportant de la nourriture. Ce dernier, à en croire la VSV, souffrirait de manque d’assistance à Kinshasa après avoir été enlevé à Uvira, (province du Sud-Kivu) en février 2012, puis acheminé à Bukavu où il a été condamné à perpétuité par la Cour militaire de garnison de Bukavu, province du Sud-Kivu, avant d’être transféré à Kinshasa où il purge sa peine à la prison militaire de Kinshasa/Ndolo. Le dossier de la victime se trouverait entre les mains du major » Mal à l’Aise » de l’ex DEMIAP qui exigerait à la famille de M. Yannick Banyanga Mushahala le paiement d’une somme de trois cents dollars américains (USD 300,00) en échange de sa libération. Sur un autre registre, il revient à la VSV que plusieurs dizaines de personnes dont certaines appréhendées à l’intérieur du pays croupissent illégalement au cachot de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), sis en face de la primature à Kinshasa/Gombe.C’est le ces notamment du lieutenant Kasereka Mbaya (cachot Guantanamo), journaliste Sosthène Kambindi, M. Tshituka Tshenda Omer (70 ans), M. Kalenga Ntabala Clément (73ans), Me John Kalombo, M. Jeannot Ntala Nzuzi (47 ans),… De ce qui précède, la VSV demande aux autorités rdcongolaises de : – Diligenter une enquête sur ces nombreuses arrestations arbitraires, détentions illégales et les actes de torture en vue de dégager les responsabilités des auteurs et commanditaires de ces actes et de les sanctionner conformément à la loi ; – L’ONG demande aussi que soient mis hors d’état de nuire tous ceux qui font de la » rébellion » un fonds de commerce en se livrant à des règlements des comptes qui se traduisent entre autres par des arrestations arbitraires et détentions illégales. – VSV exige aussi la libération pure et simple et sans conditions de Yannick Banyanga Mushahala et consort ou le cas échéant, de les déférer devant une juridiction compétente garantissant leur droit à la défense en cas des griefs sérieux à leur charge ; – Sinon, les victimes doivent être indemnisées pour les préjudices subis. |
| Mise à jour le Lundi, 05 Novembre 2012 07:56 http://www.latempete.cd/component/content/article/1-nation/812-le-m23-fait-aussi-des-victimes-a-kinshasa.html |




