Diomi Ndongala « enlèvé » par la police politique de « Joseph Kabila »

Sur la photo: Eugène Diomi Ndongala est à droite d’Etienne Tshisekedi
Dans un communiqué diffusé, mardi 9 avril, à 0h20, Rigobert Kuta, annonce l’arrestation du député national Eugène Diomi Ndongala. Celui-ci est, par ailleurs, porte-parole de la « Majorité présidentielle populaire », un cartel des partis qui soutient Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Selon ce communiqué, Eugène Diomi Ndangala, président de la Démocratie chrétienne (DC), « a été enlevé à Kinshasa depuis 22H30 par le service de sécurité congolaise et la police nationale ». Il serait détenu « dans le cachot du Camp Lufungula » où se trouve le tristement célèbre quartier général de la police nationale. « Sa vie est danger », souligne le communiqué. Que reproche-t-on à cet opposant politique proche d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba? L’auteur de ces lignes a joint au téléphone, mardi 9 avril, à 11h48, le général Charles Bisengimana, patron ad intérim de la police nationale. But : obtenir la réponse à cette épineuse question. Réponse du policier : « Veuillez poser la question au parquet général de la République. C’est là que se trouve Diomi Ndongala ».
Selon une source bien informée, le président de la DC a bel et bien passé la nuit du lundi dans une cellule miteuse du Camp Lufungula. « Il a été transféré mardi matin, vers 8 heures, au parquet général de la République ». Selon la même source, l’arrestation de ce parlementaire aurait été opérée sous la direction du colonel Kanyama Bilolo sur la base d’un mandat d’arrêt émis …le 28 janvier dernier.
Selon Rigobert Kuta, le vendredi 5 avril, le secrétaire général de la « Démocratie chrétienne » a animé un point de presse au cours duquel, il a dénoncé le maintien en détention de deux membres de cette formation politique. Diomi avait prévu de tenir une conférence de presse ce mardi à l’hôtel Canan.
« Le jeu du chat et de la souris »
Diomi Ndongala et la police politique de « Joseph Kabila » jouent au « chat et à la souris » depuis que le premier a choisi de soutenir jusqu’au bout Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Et ce dès lendemain des élections législatives et présidentielle du 28 novembre 2011. A l’instar des millions d’autres Congolais, cet opérateur politique est convaincu que le leader de l’UDPS est le véritable vainqueur de ce scrutin présidentiel. Autrement dit, « Joseph Kabila » lui a volé sa « victoire ».
Elu député national du district kinois de la Funa, Diomi s’est abstenu de rejoindre l’hémicycle de l’Assemblée nationale conformément au mot donné par « Tshitshi ». Le samedi 23 juin 2012, l’homme organisait un office religieux à la cathédrale Notre Dame «pour soutenir» les forces loyalistes déployées au Nord Kivu face aux mutins du M23. L’invité-vedette de cette manifestation n’était autre que Tshisekedi qui a été chaleureusement applaudi. Pour la petite histoire, le président de l’UDPS se trouvait, depuis janvier, en « résidence surveillée » de facto. C’est au cours de cette célébration qu’aurait germé l’idée de mettre sur pieds une plateforme dénommée la « Majorité présidentielle populaire » (MPP). La charte de cette organisation devait être signée le mercredi 27 juin au même endroit. C’est le jour choisi par la police politique de « Joseph Kabila » pour « enlever » Diomi. Le 17 juillet, le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, demandait au président de l’Assemblée nationale la levée de l’immunité parlementaire de ce député «en vue de permettre d’exercer des poursuites judiciaires à sa charge devant la juridiction compétente du chef de viol (…)».
Près de quatre mois après sa « disparition », c’est un Diomi barbu qui fait sa réapparition le 11 octobre. Selon ses premières déclarations, il a été déposé par des «inconnus» à quelques mètres du Centre supérieur militaire à Binza Ozone. Des agissements inimaginables dans un Etat qui s’est affublé de l’épithète « démocratique » et où le pluralisme politique est consacré dans la Constitution.
Le vendredi 28 décembre, Diomi Ndongala décide de se rendre à Brazzaville via le Beach Ngobila. A sa grande surprise, il est interpellé par des agents de l’ANR (Agence nationale de renseignements) agissant «sur ordre de la haute hiérarchie». Personne ne prend la peine de lui notifier les motifs de son arrestation qui va durer plusieurs heures. Dépendant directement de la Présidence de la République – pour ne pas dire de « Joseph Kabila -, les agents de l’ANR se considèrent au-dessus des lois. Aucun magistrat ne peut exercer un quelconque droit de regard sur leurs activités.
Incapables de prévenir l’irruption des Maï Maï Ba Kata Katanga le 23 mars dernier à Lubumbashi, les « hommes » de Kalev Mutond ont choisi la facilité en s’acharnant sur un acteur politique non-armé dont le « crime » est d’avoir des convictions politiques contraires à celles de « Joseph Kabila ». Dans le communiqué précité, Kuta prévient que « la majorité présidentielle populaire tiendra le régime de Kabila pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à Monsieur Eugène Diomi Ndongala ». Affaire à suivre.
B.A.W © Congoindépendant 2003-2013
Lubilanshi [k.apia2@hotmail.fr] 09/04/2013 15:42:15
En tout cas trop c’est trop, Kabila exagère en arretant comme cela les gens sans scrupule, Les ressortissants du Bas Congo attendent quoi pour reagir? et Tshisekedi qui organisait des marches, et journées mortes au temps de Mobutu pourquoi est-il devenu muet? Pouquoi il ne bouge pas? Kabila est Rwandais et il torture et tue les congolais comme bon le semble sachant très bien que les Congolais ont peur de la mort et des balles et contents d’aller donner leurs maigres avoirs aux « pasteurs » aventuriers et autres musiciens, Quelle honte pour ce peuple, qui a eu l’occasion de reneverser la vaapeur le jour où Bemba avait tromatiséé les forces de Kabila, personne n’est sorti pour soutenir le mouvement et pendant plusieurs heures jusq’à ce que Bemba arrête les opérations et la suite on la connait. Pauvres Congolais qui attendent toujours les dix chiffres de Western Union venant de leurs proches qui travaillent durement hors du Pays pendant que les Rwandais et autres bandits étrangers qui sont en RDC accumulent de richesses qu’ils extorquent aux Congolais, pauvres peuple qui a vendu son histoire et qui vend maintenant sa memoire; heureusement il ya quelques Congolais qui sont decidés à faire tout pour remettre ce Pays aux mains des fils et filles de ce Pays. Kapia ka nkuni
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Merci Congo [Mercicongo@yahoo.fr] 09/04/2013 15:43:47
Diomi ne devient-il pas un *produit d’échange* ? Pourquoi avoir attendu que Sassou vienne en France pour que la police politique de Kanambe mette sa main sur ce dernier ? Qu’on se dise certaines vérités afin que tout le monde le sache. Hollande avec ses ministres lors du sommet de la Francophonie à Kinshasa : n’est-ce pas que son Mr Fabius et Cie ont rencontré Diomi ? Que se sont-ils dit ? Dernièrement, Diomi a été cueilli au beach Ngobila en allant à Brazzaville pour rencontrer qui ? Kanambe qui vient finalement de mettre sa main sur ce digne fils Kongo afin de vérifier si le poison dans ses veines produits ses effets : croit-il que Diomi serait le seul à lui tenir tête ? Voilà ce qui va vous choquer tous. A l’aide de nos connaissance, nous allons mettre sur le toile la liste de tous les Kanambistes qui ont des comptes en Europe et publier les adresses de leurs afin que les Congolais le sachent. Si Kanambe et/ou Numbi envoient Diomi à Makala, la suite, c’est la tête de Kanambe qui serait mise sur le plateau. Pourquoi s’en tenir à une paisible citoyen qui êtes plus intelligent que toi et dont le papa est connu de tous voire ses actions pour notre indépendance ? Où sont alors les membres de la DC pour crier haut et fort que trop c’est trop ? Au finish, Kanambe dira aux amis Occidentaux de Diomi que pour le libérer , il nous faut un deal et voilà comment Sassou joue la carte qui gagne. Qui l’aurait cru ? Parquet général, pourquoi Makenga et Cie ne sont jamais convoqués par ce fameux * marché central * ? Nous invitons les défenseurs des droits humains de s’unir pour sauver ce paisible citoyens et leader politique Kongo. Sa vie est en danger et peut-être que ses jours sont à compter.
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JC Baka [jclaudebaka@yahoo.fr] 09/04/2013 17:02:58
Que Mr kabila ,actule président de la république sache une chose que le Congo ,c’est notre pays nous devons le gérer comme un patrimoine nous légué par nos ancêtres.Qu’il autorise la libération immédiate d’Eugène Diomi sinon un seul cheveux de sa tête que ce mr aura fait tomber ^criera vengeance même ce premier cité prendra son exil en Inde ou en chine. A bon entendeur que cela lui soit signifier dans sa langue de Kinyarwanda. JC Baka
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Lidjo [lidjoma@gmail.com] 09/04/2013 17:17:31
Aussi longtemps qu’il sera considéré comme un agitateur opposé au président Kabila, il sera dérangé. Voyez vous que la majorité des opposants siégeant à l’assemblée nationale sont libres d’aller et de venir parce qu’ils ne contestent pas la légitimité de Kabila , ils ont décidé de composer avec lui et sont même prêts à lui accorder une nouvelle légitimité avec les fameuses concertations nationales.
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NKWA NGOLO ZONSO [nkwangolozonso@gmail.com] 09/04/2013 18:22:43
Cet article souligne avec raison que « les agents de l’ANR se considèrent au-dessus des lois. Aucun magistrat ne peut exercer un quelconque droit de regard sur leurs activités ». Et je vois déjà des réactions d’indignation pointer à l’horizon. Pourtant, il convient d’analyser le comportement de ces agents. Pourquoi se considèrent-ils au-dessus des lois? La réponse est simple. Parce que le Chef d’Etat dont ils dépendent directement se trouve déjà au-dessus des lois. Qu’est-ce qui le place dans une telle position ? Est-ce sa volonté ou sa force personnelle qui serait supérieure à celle de tous les Congolais réunis ? Non. Ce qui le place dans cette position, c’est la grande capacité de patronage que les institutions du pays lui confèrent. Celles-ci lui laissent le libre choix de nommer et de démettre qui il veut et comme il veut dans nombre de piliers par excellence du pouvoir. Conséquence, il devient intouchable par les lois du pays. Le rôle des institutions fiables doit consister à réduire sensiblement ce pouvoir de patronage ; ce qui n’a jamais été le cas dans les structures démocratiques mises en place par les Africains. Dans la démocratie occidentale que les Africains ont toujours imitée pour leur plus grand malheur, le Chef d’Etat ne nomme pas qui il veut et comme il veut à tous les piliers du pouvoir. Il ne limoge pas qui il veut comme il veut. Par ailleurs, des mécanismes appropriés assurent l’indépendance d’autres corps constitués de l’Etat que le Chef d’Etat ne peut manipuler à sa guise et cela en toute impunité. Compter sur la bonne volonté, la conscience ou encore l’amour patriotique des dirigeants, c’est être naïf. Partout au monde, il faut concevoir et mettre en place des freins effectifs à l’exercice du pouvoir. Sans cela, on peut continuer à maudire le ciel et à vouer aux gémonies ses propres dirigeants, mais rien ne changera.
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Kolomboka [kolomboka@yahoo.fr] 09/04/2013 20:36:53
Qu’en pense Etienne Tshisekedi autour de cette enième arrestation arbitraire?Entretemps,les congolais observent et ne veulent pas agir.Les congolais veulent que les arabes viennent agir à leur place.Ce qui est fort dommage.
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zele matombe [zelematombe@yahoo.com] 09/04/2013 21:14:19
Tout indique que le calvaire de l’honorable Diomi Ndongala vient de son soutient sans faille au combat de Mr Etienne Tshisekedi pour le triomphe de la demaocratie dans notre pays le Congo. Alors le leader de l’UDPS doit s’impliquer personnellement pour que ce digne fils recouvre sa liberte,ceux ci a travers les sit ins devant les organes judiciaires,les representations diplomatiques,faire le grand bruit.
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kanambe hyppo [hyppokanambe@yahoo.olive.fr] 09/04/2013 21:34:16
monsieur kanambe sache le que Dieu est au déssus de toutes les armes et les hommes que t’as pour ta protection.Psaumes 127,1
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