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LETTRE OUVERTE DE GASTON- MARIE DJAMBA JOHE A L’AMBASSADEUR D’ITALIE EN RDC

À SON EXCELLENCE MONSIEUR  L’AMBASSADEUR D’ITALIE
EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU  CONGO
CONGOLAISES-CONGOLAIS
SERIEZ-VOUS  RESPONSABLE DE LA MORT DE
MADAME DIOMI PAR L’INDIFFÉRENCE À SA SOUFFRANCE ?
À Son Excellence Monsieur  l’Ambassadeur d’Italie en RDC
Cliquez « Chant de promesse » Madame s’occupe des  jeunes
http://www.youtube.com/watch?v=uOR3SgJ1inU
PRÉAMBULE
    Messieurs, la réponse que j’ai a  faire à l’honorable M. Baroche porte sur deux points : l’un touche à une  circulaire qu’il a lue en partie; l’autre est relative au fait qui s’est passé  dans la séance d’hier. Je prie l’Assemblée de remarquer que ce n’est que  lorsque, pour la troisième fois, une agression personnelle m’a été adressée, que  j’ai enfin exigé, comme j’en ai le droit, la parole. Messieurs, entre le 15 mai  et le 23 juin, dans un moment, à une heure où une sorte d’effroi profond et  justifié saisissait les cœurs les plus sincèrement dévoués à la cause populaire,  j’ai adressé à mes concitoyens, le lendemain du 15 mai, entendez bien, la  déclaration que je vais vous lire. Rappelez-vous qu’une tentative anarchique  avait été faite contre le suffrage universel siégeant dans cette Assemblée dans  toute sa majesté. J’ai toujours repoussé toutes les tentatives dirigées contre  le suffrage universel, et, à l’heure qu’il est, fidèle à cette conduite de  laquelle je n’ai jamais dévié, je les repousse encore en combattant la fatale  loi du 31 mai. (…) « L’autre république sera la sainte communion de tous les  Français dès à présent, et de tous les peuples un jour, dans le principe  démocratique; fondera une liberté sans usurpation et sans violences, une égalité  qui admettra la croissance naturelle de chacun. » (Rires bruyants et prolongés à  droite.) Vous accusez, et voilà de quelle façon vous écoutez ceux que vous  accusez, et vous avez devant vous un homme qui visiblement peut à peine parler.  (Nouveaux rires à droite.- Approbation à gauche.) Le silence serait seulement de  la pudeur. Source : Victor Hugo, le 18 juillet 1861,  Assemblée Nationale de France.
Excellence Monsieur  l’Ambassadeur,
L’Italienne qui s’associe au combat de la  justice
pour la démocratie et les droit de l’homme en  RDC
    Il des choses auxquelles on ne garde pas  l’indifférence.  Cette femme, sur la photo ci-dessus est italienne quoi que  Congolaise.  Vous ne pouvez pas gardez une indifférence devant sa  souffrance face aux tortures et assauts répétés dont elle est l’objet avec ou  sans son mari.  Le cour des Italiens est fait de chair et d’esprit, il ne  reste pas dur devant le malheur des autres.  Dans la galerie des « Saints Catholiques », c’est l’Italie et la France qui  ont le plus donné leur sang dans la fondation de l’Église.  Rome n’est pas  la cité pontificale par hasard.  C’Est à cet esprit de sacrifice qui relie  les Chrétiens d’Italie, du Congo aux autres peuples des diversités  religieuses et spirituelles enclin à la charité que je viens prier votre  Excellence de hâter la fin du calvaire de cette femme.
    Dans ma jeunesse, j’ai vu des  Italiens au Congo faire des grandes œuvres, il y en a une nommé « Maria Paz » et qui était l’amie de ma mère et de ma  famille qui a activement participé à la création du « Centre des Handicapés Physique de Kinshasa » qui se  trouve être en face de la RENAPEC, dans la périphérie de notre « Dame de Fatima » et du pourtour de l’« Hôpital « Mama Yemo », alors Hôpital général  tout court.  Avec cette dame, qui fut aussi l’amie des parents  de Monsieur l’illustrissime, « Abbé José  Mpundu », nous avons appris d’autres dimensions pour venir en aide aux  personnes qui n’ont pas toute l’autonomie de leurs corps pour se  mouvoir.
Voici le prisonnier privé de J.  Kabila
    S’il plaît à votre bienveillance de vérifier ce  que je vous relate, daignez passez en revue les noms des « ressortissants italiens des années ’60 jusqu’en 1975  inscrites dans le registre de l’Ambassade » d’Italie, vous  trouverez le nom de « Maria Paz ».   J’évoque ce nom pour vous dire que « Madame  Diomi » n’est pas la première, bien qu’épouse d’un Congolais, à donner  de sa vie pour ce qui participe au développement de la RDC et de ses assises à  divers palier.  Madame Diomi a beaucoup donne et donne encore.   Lorsqu’on demande d’où vient-elle, on cite l’Italie en réponse.  Et  puisque telle est l’évidence même pour cette femme qui s’occupe des filles  désœuvrées auxquelles elle enseigne la couture et la cuisine en privée,  auriez-vous, vous aussi, son Excellence un cœur qui ne ressemble pas à la  sensibilité et la charité italienne vis-à-vis de la personne humaine  ?
Son Excellence Monsieur  l’Ambassadeur,
    Puissiez-vous écouter les  paroles de mon écriture sur feuille qui requièrent votre intervention  directe.  « Madame Patrizia Diomi » est en  sa deuxième semaine de « Grève de la  faim ».  Est-ce qu’il est censé pour des personnes qui défendent  les droits humains de laisser libre court à la tyrannie d’éteindre la flamme de  la vocation humaine des acteurs sociaux qui prennent en charge leurs semblables  défavorisée ?  La mort de « Madame Diomi » sera un gros fardeau à porter tant pour les « Kinois » qui éprouvent le martyr de  son époux emprisonné sans raison et pour le Congo tout entier, cette RDC des  gens de bonne volonté.  Je prie à votre Excellence de commencer les  démarches pour amorcer la fin de la grève de la famine de Madame Diomi et de s’impliquer dans la libération de  son époux dont la mise en liberté en octobre 2012, lors de la Conférence de la  Francophonie ne fut qu’une mascarade pour tromper :
  • François Hollande, Président   des Français ;
  • Stephen Harper, Premier   Ministre du Canada ;
  • Pauline Marois, Première   Ministre du Québec ;
  • Les Congolaises et Congolais   vrais chef d’État de leur pays collectivement.
    Je ne veux pas croire,  Monsieur l’Ambassadeur que vous serez indifférent à l’hallali que je vous lance  pour épouse que l’on affame, que l’on martyrise et que l’on séquestre au bon  vouloir de celui qui règne sur le « Congo » avec tous les pouvoirs comme « Néron ».  Il est temps que vous sortiez de votre  mutisme et fasse libérer votre sœur qui est aussi ma soeur.  Je demande à  votre cœur chrétien d’ouvrir ses valves d’effusion d’amour du prochain pour  interpréter mon « Appel » comme le son du cor  qui sonne la levée d’une armée de la Justice qui s’en va défaire les murs de  Jéricho.
    En attendant votre réaction  favorable, non pour moi, « Djamba  Yohé-Le-Magnifique », mais pour celle que l’on torture physiquement,  psychologiquement et morale, « Madame Patrizia  Diomi ».  Pourvoir à sa liberté, c’est redonner confiance et  espoir à ces jeunes filles qu’elle forme et rend à la société congolaise avec  une valeur ajoutée.
Djamba Yohé,
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l’Atlantique  Nord,
Ottawa, le 4 juin 2013,
Canada.