Kuta de la MPP . Malu Malu revient pour pérenniser « Kabila »
Lundi 10 juin 2013 1 10 /06 /Juin /2013 06:39
Ce qui sert de parlement en RD Congo a annoncé ce vendredi 7 juin 2013, le retour à la présidence de la commission électorale congolaise de l’abbé Malu Malu.
Imposture ? Allégeance à un pouvoir mafieux ? Orgueil, défi et mépris du peuple congolais ?
Nous avons passé en revue l’actualité de la semaine en RD Congo avec monsieur Rigobert Kuta, président du parti PARESO et représentant Europe de la MPP, majorité présidentielle populaire.
Monsieur Kuta a épinglé trois faits :
L’emprisonnement de monsieur Diomi Ndongala, au mépris des arrêts de la cour suprême de justice qui avait prononcé la résidence surveillée – pour trois fois – de monsieur Diomi Ndongala et non l’emprisonnement.
L’adoption d’une loi inique par le pouvoir kabiliste : la libéralisation du secteur de l’électricité.
La chambre basse est composée d’un grand nombre de parlementaires « nommés » et fraudeurs, quant au sénat, ayant consommé son mandat depuis, il n’est plus en droit d’engager la Nation.
Cette libéralisation sous-entend, la privatisation des barrages comme Inga et Zongo.
Contrairement au projet de société du Président élu, monsieur Tshisekedi qui prévoyait la rétrocession de la gestion de la vente du courant électrique aux provinces, et non le bradage des outils de production du courant.
Quant au retour de monsieur l’abbé Malu Malu, pour monsieur Kuta, l’abbé Malu Malu est revenu pour pérenniser le pouvoir de « Joseph Kabila » avec un plan de révision de la constitution.
Monsieur Kuta a fait plusieurs appels :
Au Président Tshisekedi et à l’UDPS, afin de lancer un message fort contre les anciens membres du parti allés siéger au parlement, cautionnant ainsi l’imposture. Comme ces gens utilisent le nom et le logo de l’UDPS, ils devraient être traduits en justice.
À l’église catholique, au Cardinal Monsengwo, et au Pape, il a demandé d’excommunier le renégat qu’est l’abbé Malu Malu.
À toutes les forces du changement, de multiplier les actions pour mettre fin à la dérive dictatoriale.
Et enfin au peuple congolais de se rappeler que l’ « on ne libère pas un peuple, un peuple se libère ».
Bruxelles, le 10 juin 2013
Cheik FITA




