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CONFERENCE DE PRESSE DU DIRECTOIRE POLITIQUE DE LA DC: DENONCIATION DU TRAITEMENT INHUMAIN INFLIGE AU PRESIDENT NATIONAL DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, L’HON. EUGENE DIOMI NDONGALA/ AVEC VIDEOS – 04/01/2014

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DIRECTOIRE POLITIQUE DE LA

DEMOCRATIE CHRETIENNE,  AU

SIEGE DE LA DC LE 04/01/2014

DENONCIATION DU TRAITEMENT INHUMAIN INFLIGE AU PRESIDENT NATIONAL DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, L’HON. EUGENE DIOMI NDONGALA

VOICI LES FAIT GRAVES QUE NOUS, MEMBRES DU DIRECTOIRE POLITIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DENONCONS AVEC LA DERNIERE ENERGIE.

Le Président National de la Démocratie Chrétienne, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala a eu un malheur très grave le 27/12/2013 matin, avec perte de connaissance, et il a été transféré aux soins intensifs de la clinique Ngaliema vers 13h00 par la direction de la prison où il est injustement enfermé sans être jugé.

Le diagnostic qui a été rendu a été celui d’un possible AVC, ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL.

Le matin du 28/12/2013 aux urgences, les médecins ont confirmé à la famille Diomi  que l’honorable doit être hospitalisé et subir une série d’examens, dont 2 scanner – 1 cérébrale et l’autre cervical- une radio et une batterie d’examens biomédicaux.

Vers 10heures du 28/12/2013, les médecins informent la famille que tout a changé et que le Président Diomi doit rentrer en prison sans subir aucun examen.

Accompagné de son avocat et d’un autre membre de famille, M.me Diomi demande de voir le Directeur a.i. de l’Hôpital pour lui demander une explication sur ce changement imprévu de programme et celui-ci nous dit ouvertement que « les autorités » ont demandé qu’Eugène Diomi Ndongala ne soit pas hospitalisé, malgré l’avis contraire des médecins, et qu’il soit renvoyé à la prison.

On essayé de faire raisonner le Directeur, lui faisant comprendre la responsabilité de l’hôpital dans ce que pouvait arriver à Diomi Ndongala.

Tant le Directeur que les médecins étaient soumis à des pressions – à la limite des menaces – de la part du procureur général, celui-ci étant à la base de la volonté de ne pas faire soigner le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala coute que coute.

L’honorable Martin Fayulu, venu rendre visite au Président de la Démocratie Chrétienne hospitalisé aux urgences, a été témoin des faits et des pressions exercées sur les médecins pour renvoyer celui-ci en prison sans aucune prise en charge médicale.

Nous disposons de l’ensemble des examens prescrits et pas effectué. Sur la prescription de scanner cérébrale, il est bien indiqué qu’il fallait vérifier un possible accident vasculaire cérébrale – avc.

 

A environ 22h00, en présence de journalistes présents à l’extérieure de l’Hôpital, un groupe d’environ 10 militaires tous armés – qui n’étaient pas ceux chargé par la prison de la garde d’Eugène Diomi Ndongala – sont venu l’arracher de force de son lit d’hôpital aux urgences: il lui ont arraché la perfusion, ils l’ont placé sur une civière – car il n’était pas en mesure de marcher  – et avec une grande brutalité ils l’ont amené à la prison de Makala en pleine nuit.

Ces militaires ont menacé les membres de la famille Diomi qui étaient présents à l’hôpital: un de ces hommes en armes, identifié comme un membre de la garde présidentielle par un défenseur des droits de l’homme présent sur place, à pointé son kalachnikov sur M.me Diomi car elle protestait contre l’acte barbare qu’ils étaient en train d’accomplir: elle lui ai demandé de tirer et le militaire est parti.

La Démocratie Chrétienne souligne  que le Président Eugène Diomi Ndongala a été ramené en prison sans avoir reçu aucun soin, sans avoir effectué aucun des examens importants prescrits à part un examen des urines et de la glycémie qui ne sont pas significatifs pour le malheur accusé par le patient.

Le porte-parole du gouvernement a déclaré sur RFI que le Président de la Démocratie Chrétienne avait été examiné et soigné ce qui est complétement faux.

Arrivé au CPRK, il a été brutalisé et sa cellule perquisitionnée ce qui veut dire que tous ses effets personnels ont été jeté par terre alors que Diomi Ndongala n’était pas et il n’est pas en mesure de marcher ni de se prendre en charge.

Le 30/12 et le 31/12/2013 nous n’avons pas pu lui rendre visite car Kinshasa a été frappé par des graves troubles sécuritaires.

Le 01/01/2014 Diomi Ndongala, prisonnier politique en RDC,  a confirmé qu’il a demandé l’assistance d’un infirmier si pas un médecin car il continue de souffrir  de forts douleurs à la poitrine, au dos et à la tête.

Personne n’est venu s’enquérir sur son état et il demeure abandonné à lui-même.

L’Hon. Martin Fayulu comme aussi l’homme politique Albert Moleka et Gabriel Mokia ont prévenus, entre autres,  des autorités comme le Président de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku, sur ce qui se passait aux urgences de la Clinique Ngaliema.

Cela a abouti seulement à l’envoie d’un commando pendant la nuit pour arracher Diomi Ndongala de son lit aux soins intensifs, sans lui administrer des soins. Ce qui équivaut à une condamnation à mort.

Vérite et Justice pour le Congo,

Fait à Kinshasa, le 04/01/2014

Pourle Directoire Politique de la Démocratie Chrétienne, DC,

Dr. Mitchou Matusila,

Membre Exécutif

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