VSV:CONDAMNATION A 10 ANS DE PRISON DE L’OPPOSANT POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA : UNE HONTE POUR LA JUSTICE CONGOLAISE

*
COMMUNIQUE DE PRESSE N°016/RDC/VSV/CE/2014
CONDAMNATION A 10 ANS DE PRISON DE L’OPPOSANT POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA : UNE HONTE POUR LA JUSTICE CONGOLAISE
La Voix des sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) est très choquée par la condamnation à 10 ans de prison pour « viol sur mineures», « la nuit » du mercredi 26 mars 2014, par la Cour Suprême de Justice (CSJ), de l’opposant politique Eugène DIOMI NDONGALA, Président du parti politique Démocratie Chrétienne (DC) et porte parole de la Majorité Populaire Présidentielle (MPP, plate-forme de soutien à monsieur Etienne TSHISEKEDI).
En effet au cours d’un procès à caractère politique tenu dans la salle d’audiences presque vide de la Cour Suprême de Justice, les Juges de cette haute juridiction, ont rendu à huis clos un arrêt condamnant à 10 ans de prison M. Eugène DIOMI NDONGALA, et ce, en l’absence de ce dernier et de ses avocats.
Cette décision de la Cour Suprême de Justice de la RDCongo prouve une fois de plus que beaucoup d’efforts doivent être fournis pour une justice réellement indépendante en République Démocratique du Congo (RDCongo).
La condamnation de l’opposant Eugene DIOMI NDONGALA en l’absence des preuves que l’opinion publique congolaise attendait prouve à suffisance que la justice rdcongolaise obéit au doigt et qu’elle est effectivement une justice assujettie à l’exécutif congolais et aux plus forts politiquement.
Pour la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV), M. Eugène DIOMI NDONGALA est un prisonnier politique qu’on a coûte que coûte cherché et obtenu à réduire au silence suite à son appartenance et activités politiques.
…/…
De même, cette condamnation est un message fort lancé à l’encontre des opposants politiques et des personnes ou personnalités qui luttent avec détermination pour l’avènement d’un Etat de droit en RDCongo en vue de les dissuader ou mieux les décourager à faire des critiques sur le mode de gestion de la République Démocratique du Congo (RDCongo) fragilisant ainsi la démocratie dans ce grand et vaste pays au cœur de l’Afrique.
La VSV s’insurge contre la condamnation irrégulière par la Cour Suprême de Justice de M. Eugène DIOMI NDONGALA à qui l’on fait subir un traitement inhumain en détention jusqu’à lui refuser les soins médicaux appropriés que nécessitent son état de santé dégradant.
La VSV pense que la réussite d’une vraie cohésion nationale et la consolidation d’une vraie démocratie en République Démocratique du Congo requièrent, entre autres, la tolérance mutuelle, l’acceptation et l’écoute de l’autre, fut-il opposant et non le harcèlement, les intimidations, les arrestations arbitraires et détentions illégales ainsi que le montage des dossiers contre les opposants politiques pourtant indispensables en démocratie.
Fait à Kinshasa, le 27 mars 2014.
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)





Rétroliens & Pings