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KABILA A BOUT DES NERFS :Le Colonel Richard Beiza a échappé aux filets tendus par les services ougandais et congolais.

 

 

 

 

Joseph Kabila                                         Museveni

 

KABILA A BOUT DES NERFS :

Le Colonel Richard Beiza a échappé aux filets tendus par les services ougandais et congolais.

L’entourage du raïs congolais décrit Kabila comme quelqu’un atteint d’une hystérie d’angoisse depuis qu’il a appris que le Colonel Richard Beiza est parvenu à s’échapper à la tentative d’arrestation et de déportation vers Kinshasa selon un plan concocté par les services ougandais et congolais.
 
Et c’est la haute hiérarchie des services de renseignements congolais qui risque de payer la note car Kabila est le genre de despote qui n’aime pas échouer dans ce domaine d’autant plus que le paquet – une enveloppe garnie de dollars- a été disponibilité pour la réussite de l’opération.
 
 A l’heure où nous mettons en ligne cet article, nous pouvons vous confirmer que ce Colonel est en lieu sûr et en dehors du périmètre opérationnel des agents des deux pays, vraisemblablement en Afrique du Sud.
 
 
Pour mieux comprendre cette saga macabro-sécuritaire montée par les apprentis agents congolais, il serait intéressant de vous relater les évènements tels qui se sont déroulés du vendredi 13 mai au  mercredi 18 mai 2011.
Le vendredi 13 mai à 23h16’, le Colonel Richard Beiza reçoit un appel téléphonique d’un diplomate congolais de l’Ambassade de la RDC/Ouganda qui lui demande de tout faire afin d’entrer en contact avec l’Ambassadeur Charles Okoto afin de trouver une solution à l’amiable. Quelques minutes après, c’est un autre coup de fil de la part d’un ami et directement le Colonel sort de sa maison en prévenant son épouse qu’il doit parler avec son ami qui l’attend à l’extérieur de la clôture.
 
Une trentaine de minutes s’écoulent et sa femme s’inquiète surtout qu’elle savait que son mari était en insécurité. Elle va voir la sentinelle qui lui dira que son mari est effectivement sorti de la clôture et avait pris place à bord d’une voiture de couleur rouge stationnée à quelques mètres de la grille. Et c’est le début du cauchemar pour la famille qui savait bien que le régime congolais a convaincu (espèces sonnantes et trébuchantes) certaines autorités ougandaises de la nécessité d’une arrestation de ce Colonel impétueux et dangereux pour l’avenir politique du clan Kabila.
 
 
Le dimanche 15 mai, la radio Okapi diffusera une information faisant état de l’arrestation du Colonel Beiza par la sécurité ougandaise et que l’Ouganda et la RDC étaient en pourparlers afin de l’extrader vers Kinshasa.
 
 
Le lundi 16 mai, l’épouse sera contactée par la police ougandaise de Bwera à la frontière avec la RDC et l’informera que son mari a échappé à la mort, blessé et hospitalisé dans une formation médicale de Bwera.
 
La dame va immédiatement informer la Croix rouge Internationale et le HCR pour que ces organismes puissent sécuriser son mari. Malgré le statut de réfugié, le cas du  Colonel infortuné, sans défense sur un lit d’hôpital à quelques encablures  de la frontière congolaise, ne sera pas pris en compte car le pouvoir de Kinshasa avait convaincu le HCR que le colonel Beiza n’est pas un réfugié mais bien un déserteur  recherché.
 
Le mardi 17 mai, alité sur son lit d’hôpital de Bwera, sans défense et essayant de se remémorer difficilement le film des évènements du fameux samedi soir, le Colonel voit débarquer dans sa chambre d’hôpital deux agents qu’il reconnaît parfaitement : le Colonel Marcel Mbangu (diplomate et responsable DEMIAP à l’Ambassade de la RDC/Kampala) et M. Elie Lungumbu (l’homme chargé des salles besogne de Kabila). C’est Marcel Mbangu qui prend la parole et dit : « Colonel Beiza, ton aventure se termine ici car nous avons reçu l’ordre de te ramener à Kinshasa où tu devras répondre de ton forfait ». Et effectivement, l’équipe avait balisé le terrain avec la police ougandaise et la remise-reprise devrait se faire à partir de l’hôpital de Bwera. Fort heureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu car le dossier du Colonel Richard Beiza était pris en charge par deux services ougandais dont l’un n’a pas été convaincu de l’opportunité de son extradition. Il y a lieu de vous dire que le président Museveni (comme dans la plupart des pays africains) a multiplié les services de renseignements qui se télescopent à chaque fois qu’il y a des intérêts en jeu. Car comment expliquer que son opposant Kiza-Besigye ait pu échapper à toute la chaine de surveillance et passer par l’aéroport d’Entebbe pour se rendre en Grande-Bretagne alors qu’il était assigné en résidence surveillé à Kampala. C’est effectivement cette absence d’unicité de commandement qui a pu sauver également le Colonel Richard Beiza.
Le même mardi 17 mai dans l’après-midi, un ordre vient de Kampala demandant au commandant UPDF/ Kasese de récupérer le Colonel Richard Beiza pour le ramener à Kampala et cela au grand dam du commissaire de police de Bwera qui gérait le dossier en connivence avec les agents congolais.
Le mercredi 18 mai le Colonel Richard Beiza arrive sous escorte à Kampala, passe à un interrogatoire en règle et reste en garde à vue dans les locaux des services de renseignements militaires ougandais (JAT). A partir de ce moment, l’homme ne fait plus signe de vie et sa famille disparaît de l’adresse résidentielle connue. Tout le monde commence à s’inquiéter du sort de ce colonel ainsi que de sa famille car ses proches n’ont plus aucune nouvelle.
Notre source pense qu’actuellement le Colonel Richard Beiza et sa famille sont en lieu sûr et qu’il n’y a pas à s’inquiéter pour leurs vies. Dans l’entretemps, il semble que sa résidence ait reçu la visite nocturne de deux véhicules selon les déclarations de la sentinelle des lieux. Le premier véhicule était immatriculé en Ouganda, probablement des services ougandais, et le second portait l’immatriculation CD 18 de l’Ambassade de la RDC/Kampala. Notre source a essayé de fouiner auprès de ses relations dans l’Ambassade de la RDC/ Kampala et les informations recueillies sont à la hauteur de l’amateurisme des services congolais.
Tenez : les sieurs Jean Charles Okoto, Mbangu Marcel et Elie Lungumbu ont actuellement une pression sur les fesses car ils ont bouffé l’argent du raïs qui exige la tête et les testicules (au sens propre et figuré comme ce fut le cas du Feu Nyembo  de la /DGI en 2003) du Colonel Richard Beiza. Ces apprentis barbouzes ont multiplié des contacts auprès des services ougandais afin de rechercher et arrêter le fugitif. Le président congolais serait paniqué car ses services lui aurait fait comprendre la véracité et la gravité des preuves que détiendrait le Colonel Richard Beiza. Il avait demandé à son homologue ougandais de lui remettre ce Colonel à n’importe quel prix (le dossier pétrole en priorité) malheureusement les services ougandais, dispersés actuellement, étaient plus focalisés sur les incidents provoqués par l’opposant Kiza-Besigye que sur un Colonel congolais exilé qu’ils savaient sans moyens et donc appréhendable à tout moment. Et voilà comment le Colonel Richard Beiza a pu planter tout ce beau monde des grandes oreilles ougando-congolaises.
 
D’après les dernières informations, le Colonel Richard Beiza se fait soigner car il a été sérieusement endommagé physiquement et devrait prendre un peu de repos selon ses médecins. Dès qu’il sera sur ses pieds, il promet de remettre, à qui de droit, les preuves irréfutables de l’implication personnelle de Kabila dans les massacres de Bogoro et Nyankunde en 2002. Et il compte le faire rapidement afin que les décideurs du monde soient édifiés sur le degré de criminalité du président congolais qui considère son peuple pire qu’un cheptel, bon pour l’abattoir.
L’avenir politique du petit tyran congolais promet des rebondissements et sa sortie de piste serait souhaitable rapidement si tout le peuple congolais se mobilisait pour soutenir le dossier du Colonel Richard Beiza. A cette communauté internationale, les populations congolaises espèrent qu’elle se rendra vite à l’évidence en stoppant net l’aventure kabiliste car voilà comment un grand pays est tombé très bas quand on s’est évertué à confier les rênes du pouvoir à un crétin dont le QI  avoisine celui de la grenouille…
Jean Mulongo Mbuyu
Mise en ligne le 30 mai 2011
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