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Vie des partis : signature de la charte de la Majorité présidentielle populaire

Vie des partis : signature de la charte de la Majorité présidentielle populaire

Vendredi, 17 Août 2012 10:07


Quarante huit partis politiques se sont associés, le 15 août à Kinshasa, dans la lutte pour la conquête de l’impérium par Étienne Tshisekedi wa Mulumba. La signature du document s’est déroulée dans la salle paroissiale de la cathédrale Notre-Dame du Congo. Aux formations signataires s’ajoutent également d’autres organisations et personnalités de la diaspora qui, selon le modérateur de la Majorité présidentielle populaire (MPP), ont voulu manifester leur adhésion à cette plate-forme.

La cérémonie a constitué un éloge au président de la Démocratie chrétienne, Eugène Diomi Ndongala, initiateur et porte-parole de ce groupement politique. Dans son mot aux adhérents, le modérateur de la MPP, Ezulua Monzemba, a salué la lutte menée par ce fervent défenseur de « la vérité des urnes », pour l’effectivité de cette organisation. « Nous saluons la noblesse de sa lutte, son sacrifice et nous exigeons sa libération immédiate et sans conditions », a-t-il martelé.

Pour les signataires, cet engagement est un message fort au pouvoir en place à Kinshasa. Il exprime également leur détermination à soutenir le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Étienne Tshisekedi, élu selon eux président de la République.

« Dans cette optique, nous soutenons la conquête de l’impérium par le président élu, Étienne Tshisekedi wa Mulumba », a expliqué le modérateur.

Un appel a été ainsi lancé à d’autres formations politiques et personnalités en vue de rejoindre les rangs de cette plate-forme dont l’objectif est la lutte pour la renaissance du Congo.
Rappelons qu’Eugène Diomi Ndongala a disparu depuis près de deux mois déjà. Alors que la justice attend sa réapparition en vue de répondre à des accusations douteuxes et sans preuves d’un prétendu viol, ses proches, qui rejettent en bloc ces imputations, affirment qu’il est enlevé et détenu par les services de sécurité, pour des motifs politiques. Ils avancent même des lieux où il serait enfermé.
Lucien Dianzenza