KANAMBE alias «KABILA» : Rendez-nous Diomi NDONGALA, bien entendu vivant !/KongoTimes
KANAMBE alias «KABILA» : Rendez-nous Diomi NDONGALA, bien entendu vivant !
Tout être humain jouit des droits et des libertés bien définis tant dans des traités internationaux que dans l’actuelle Constitution de la R.D.Congo. Dans le kidnapping de Eugène Diomi, nous observons une fois de plus que l’usurpateur Joseph Kabila ne comprend et ne respecte rien de tout. La mobilisation de plus de 35 policiers bien armés par la bande à Joseph Kabila, Charles Bisengimana et Célestin Kanyama, le tapage médiatique du ministre des Médias Lambert Mende et la conférence de presse du procureur général de la République, tous pour interpeller Diomi, dépassent bien entendu la fausse accusation de viol.
L’objectif final apparaît clairement. C’est celui de le réduire au silence définitif.
Depuis le 27 juin 2012, notre compatriote Eugène Diomi Ndongala a été enlevé par des éléments de la police à Kinshasa. Oui, ce sont eux qui ont pris d’assaut les bureaux et la résidence de Diomi ! Depuis lors, sa famille biologique et sa formation politique ne savent pas davantage où serait terré l’honorable Diomi.
Ce compatriote qui était toujours perçu aux côtés du président élu de la R.D.Congo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, n’est plus apparu depuis cet enlèvement injustifié, et pourtant nous étions habitué à l’écouter par la voix des ondes.
Le scénario mal conçu et incohérent, de « double viol sur mineurs d’âge », qu’on cherche à lui imputer, ne tient pas la route. Ce scénario nous rappelle tout simplement les événements tragiques et tristes des défenseurs des droits de l’homme, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, pour qui nous continuons à exiger le jugement du principal suspect, le général John Numbi. C’est le même procédé que Joseph Kabila et son escadron de la mort utilisent pour humilier et élimer tous ceux qui dénoncent la barbarie de son régime.
Eugène Diomi, descendant de l’ère des pères valeureux de l’Indépendance, notamment Gaston Diomi, a pris l’option d’une part de dénoncer la tricherie des élections organisée et concrétisée par le pasteur Ngoy Mulunda, l’homme fidèle et oncle de l’usurpateur Joseph Kabila, et d’autre part de réclamer tout simplement la vérité des urnes, qui ont porté au pouvoir suprême, Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Tout être humain jouit des droits et des libertés bien définis tant dans des traités internationaux que dans l’actuelle Constitution de la R.D.Congo. Dans le kidnapping de Eugène Diomi, nous observons une fois de plus que l’usurpateur Joseph Kabila ne comprend et ne respecte rien de tout. La mobilisation de plus de 35 policiers bien armés par la bande à Joseph Kabila, Charles Bisengimana et Célestin Kanyama, le tapage médiatique du ministre des Médias Lambert Mende et la conférence de presse du procureur général de la République, tous pour interpeller Diomi, dépassent bien entendu la fausse accusation de viol. L’objectif final apparaît clairement. C’est celui de le réduire au silence définitif.
Voilà pourquoi, aujourd’hui, des voix s’élèvent pour crier : nous en avons assez de laisser banaliser les crimes d’Etat marqués par des enlèvements et des assassinats des hommes politiques et des défenseurs des droits de l’homme en R.DC.
C’est ainsi que nous tapons du point sur la table et nous exigeons au nom du peuple congolais et particulièrement au nom du peuple Ne-Kongo, que Joseph Kabila, Charles Bisengimana et Célestin Kanyama, nous rendent immédiatement Eugène Diomi Ndongala vivant et en pleine possession de toutes ses facultés mentales et physiques.
Nous en avons déjà assez des tueries non réparées des adeptes de Bundu-dia-Kongo, au Bas-Congo. De même pour la perte de plus de 6 millions des Congolais exécutés, violés et enterrés, pour certains vivants à l’Est du pays, pour cause et complicité de Joseph Kabila.
A ce jour, nous avons déjà pris toutes les dispositions utiles pour pallier à ce génocide et à cette barbarie inexplicable en plein 21ème siècle. C’est dire, et sans délai, que si le peuple congolais ne retrouve pas Eugène Diomi Ndongala vivant, alors nous pouvons vous annoncer la foudre imminente qui va vous pulvériser en cendre et poussière.
Qu’on se le dise !
Bamba-di-Lelo, Docteur en Sciences politiques de l’UCL, Analyste des questions politiques du Congo






