RDC: un collectif de 13 ONG -DH exige la libération de Diomi Ndongala/ RADIO OKAPI
RDC: un collectif de 13 ONG exige la libération de Diomi Ndongala
publié il y a 1 heure, 15 minutes, | Denière mise à jour le 20 septembre, 2012 à 8:53 | sous Actualité, Justice, Kinshasa.
Le collectif de treize ONG de défense des droits de l’homme demande à l’Agence nationale de renseignement (ANR) de libérer le député Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne (DC), un part de l’opposition. Au cours d’un point de presse à Kinshasa, jeudi 20 septembre à Kinshasa, ces ONG ont affirmé que ce dernier était gardé au secret dans un cachot de l’Agence nationale de renseignements (ANR), dans la capitale congolaise.
Ces organisations en appellent également à l’ouverture d’une action judiciaire à charge de toute personne impliquée dans son enlèvement et détention.
Le secrétaire exécutif de l’ONG Ligue des électeurs, Sylvain Lumu Mbaya, a expliqué à Radio Okapi les péripéties de cette arrestation:
« Après investigations fouillée, il appert que Monsieur Eugene Diomi Ndongala lorsqu’il fut enlevé a été amené sous haute surveillance par les services spéciaux de la RDC dans la nuit du 27 au 28 juillet 2012, où il a été soumis à un interrogatoire serré. Après cet interrogatoire, son dossier a été transmis à l’ANR dont les bureaux sont situés sur l’avenue Lemera ex- 3 Z en face de la Primature dans la commune de la Gombe à Kinshasa, lieu dans lequel l’infortuné est gardé jusqu’à ce jour».
Le collectif d’ONG des droits de l’homme déplore le fait que «le dossier Diomi soit instruit au niveau du parquet de la République au moment où celui-ci se trouve entre les mains des services de sécurité».
Il qualifie cette arrestation de violation de la Constitution qui, dans son article 18, stipule que:
«Toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle et ce, dans la langue qu’elle comprend…La garde à vue ne peut excéder 48 heures… ».
Eugène Diomi Ndongala, accusé de viol de deux mineurs dans ses bureaux, était recherché par le Parquet général de la République pour arrestation. Entre-temps, la DC avait publié un communiqué indiquant que son président était porté disparu, depuis le mercredi 27 juin matin.
« Mon mari est détenu en tant que prisonnier politique sans que ni sa famille ni les militants de son parti ne sachent où il se trouve malgré toutes les recherches entreprises dans les lieux de détention tant officiels qu’extrajudiciaires », avait indiqué Patricia Diomi au cours d’une tribune organisée, vendredi 27 juillet, par l’ONG La Voix des sans voix qui réclame aussi la libération de l’opposant.
RADIO OKAPI
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VOICI LE TEXTE INTEGRAL DE LA DECLARATION DU COLLECTIF DE 13 ONG DES DROITS DE L HOMME DE LA RDC
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LES ONG DES DROITS DE L ‘HOMME REUNIES DANS LE COLLECTIF NATIONAL, FONT DES REVELATIONS ACCABLANTES POUR LE POUVOIR KABILISTE:
LES LIEUX DE LA DETENTION ARBITRAIRE JUSQU’A CE JOUR, LES DATES AINSI QUE LES NOMS DES AGENTS QUI ONT INTERROGE LE DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, ENLEVE PAR L’ANR DEPUIS LE 27/06/2012
EXTRAIT:
“…après investigations fouillées, il appert que Monsieur Eugène DIOMI NDONGALA, lorsque’il fut enlevé, il fut amené sous haute surveillance par les services spéciaux de la RDC auprès du conseiller spécial du Chef de l’Etat et dans la nuit du 27 au 28 juillet 2012 où il a été soumis à un interrogatoire serré de la part du Lieutenant – Colonel Ntumba et de Monsieur Amundala, tous les deux agents du service du Comité fde Sécurité de l’Etat (CSE) ex Conseil National de Sécurité (CNS) dont les bureaux sont situés à Ngaliema.
Après cet interrogatoire, son dossier a été transmis à Monsieur Akala qui est le chargé des opérations sur terrain à l’ANR, et Monsieur Akala, à son tour, confiera ledit dosssier à Monsieur l’Inspecteur Wakilongo de l’ANR 3ème Direction dont les bureaux sont situés sur Avenue Lemera ex-3Z en face de la Primature dasn la commune de la Gombe à Kinshasa, lieu dans lequel l’infortuné est gardé à ce jour.”….
…
Eu égard à ce qui précède, le Collectif des ONGDH exige:
– La liberation immédiate et sans condition de Monsieur Eugène DIOMI NDONGALA…
– L’ouverture d’une enqête indépendante sur les circonstances de son enlévement et sa détention illégale et anormalement prolongée dans les cachot de l’ANR;
– L’ouverture d’une action judiciare à charge de toute personne impliquée de loin ou de près dans son enlèvement et sa détention;
Toutefois, le Collectifs des ONGDH reste saisi de la question.
Fait à Kinshasa le 20/09/2012
Pour le Collectif des ONGDH,
1. ASSOCIATION CONGOLAISE POUR L’ACCES A LA JUSTICE, ACAJ
2. ANGES DU CIEL, AC
3. ACTION CONTRE L’IMPUNITE POUR LES DROITS HUMAINS, ACIDH
4. AVOCATS SANS FRONTIERES, ASF/RDC
5. COMITE DES DROITS DE L’HOMME MAINTENANT, CDHM
6. COMITE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L’HOMME, CODHO
7. FEMMES DES MEDIAS POUR LA JUSTICE AU CONGO, FMJC
8. LES AMIS DE NELSON MANDELA POUR LES DROITS DE L’HOMME, ANMDH
9. LIGUE DES ELECTEURS, LE
10. OEUVRES SOCIALES POUR LE DEVELOPPEMENT, OSD
11. OBSERVATOIRE CONGOLAIS DES DROITS HUMAINS, OCDH
12. SYNERGIE CONGO CULTURE POUR LE DEVELOPPEMENT, SCCD
13. TOGES NOIRE, TN








