Le collectif des ONGD exige la libération immédiate et sans condition de Diomi Ndongala/LA TEMPETE DES TROPIQUES
| Message lancé au gouvernement |
| Écrit par Par Lucien K.T – LA TEMPETE DES TROPIQUES |
| Vendredi, 24 Août 2012 08:15 |
Le collectif des ONGD exige la libération immédiate et sans condition de Diomi NdongalaLe Conseil international des droits de l’homme a été saisi pour faire pression sur Kinshasa ! Le collectif des ONG de défense des Droits de l’homme en RD Congo a exigé au gouvernement congolais la libération immédiate et sans condition de l’honorable Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne (DC) et porte-parole de la Majorité présidentielle populaire (MPP), porté disparu depuis aujourd’hui 60 jours. C’était au cours d’un point de presse organisé au siège de l’une de ces ONG de défense des Droits humains situé sur le croisement des avenues de Tshuapa et Wangata dans la commune de Kinshasa . Certains opérateurs politiques ont participé à cette rencontre, notamment l’honorable Martin Fayulu de l’Opposition politique congolaise. Animateurs du point de presse, membres du collectif, maîtres Jacob Balushi, Sylvain Lumu et Marie-André Mwila, ont relevé qu’au cas où des griefs seraient retenus contre le président de la DC, qu’il soit déféré devant son juge naturel afin de répondre des accusations qui lui sont reprochées. Les autres exigences du collectif sont la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes proches de Diomi Ndongala, dont Messieurs Nsoni Zau et Ntinu Kololo, respectivement maçon et garde du corps du porte-parole de la MPP, en détention préventive au pavillon 8 du CPRK (Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa) ainsi que la cessation de tous les actes de harcèlement et d’intolérance politique contre les opposants au régime et les défenseurs des Droits de l’homme.
Concernant l’action engagée en justice, le collectif s’est étonné du silence notamment du Procureur général de la République qui pourtant s’est investi dans le dossier après avoir lancé personnellement un mandat d’arrêt contre le président national de la DC. Maître Bondo, avocat de l’honorable Diomi Ndongala, qui a aussi pris part à cette rencontre, a relevé que la requête introduite auprès de l’administrateur de l’ANR (Agence congolaise de renseignement) pour accéder dans les installations de cette agence afin de procéder à la recherche de l’incriminé, qui, selon certaines indiscrétions, serait détenu depuis son enlèvement dans un bureau de cette agence, est restée sans réponse, a-t-il regretté. Maître Bondo s’est aussi étonné de voir que Ntinu Kokolo, un maçon travaillant dans le chantier de Diomi, et son garde du corps, Nsoni Nzau aient été arrêtés pour complicité. La loi congolaise ne prévoit pas, en cas de viol, cette disposition de complicité. Elle reconnaît cependant le proxénétisme et le responsable de l’acte de viol. Ces proches collaborateurs de Diomi Ndongala devaient être normalement libres. Les membres du collectif qui ont le regard fixé du côté du gouvernement pour la libération du président de la DC, ont dit être disposés pour poursuivre la lutte afin que l’élu de la Funa soit libéré. Plusieurs autres activités sont prévues pour réclamer la lumière sur cette affaire d’enlèvement de ce proche collaborateur du président de l’UDPS Etienne Tshisekedi. Surtout que son état de santé se détériore de plus en plus. Le Conseil internationale des Droits de l’homme qui a son siège à Genève, a été saisi par le collectif des ONGD de la RD Congo pour faire pression sur le gouvernement congolais afin qu’une solution soit trouvée dans cette affaire. |
| Vendredi, 24 Août 2012 08:18 |





