Le 23 mars, un groupe de miliciens « Kata Katanga » est entré à Lubumbashi, occasionnant des accrochages avec les forces de l’ordre au centre-ville, avant de se réfugier au camp de la Mission onusienne sur place. Les autorités de la province du Katanga les ont transférés, le 25 mars, à Kinshasa. L’incident laisse néanmoins plusieurs zones d’ombre.
Comment près de 250 miliciens indépendantistes dénommés « Kata Katanga » [coupez le Katanga, en swahili, NDRL] se sont-ils retrouvés, le 23 mars, au cœur de Lubumbashi ? Tout le monde semble avoir été pris de court, ne sachant pas comment réagir face à cette colonne des gens – vieux, jeunes, hommes, femmes et enfants – armés de flèches, de couteaux mais également d’AK 47 et de lance-roquettes, marchant droit dans la ville en provenance de la commune de Ruashi, située à 7 km de la capitale katangaise.
S’agissait-il vraiment d’une simple « reddition » qui a dérapé ? Moïse Katumbi, le gouverneur de la province, n’a pas trouvé d’autre explication. « Ils [les miliciens] sont venus se rendre et il y a eu quelques débordements », a déclaré le numéro un de la province. Une allusion à l’accrochage avec les forces de l’ordre, après que les « Kata Katanga » ont descendu le drapeau de la RDC et hissé le leur aux couleurs de l’ancien Katanga indépendant, sur la place Moïse Tshombe, du nom de celui-là même qui avait proclamé la sécession de la plus riche province congolaise, le 11 juillet 1960.
« Ils ont forcé la porte »
Bilan : environ 35 morts et 54 blessés dont 15 « gravement atteints » parmi les assaillants, selon les ONG locales. Pourchassés par les éléments de la Garde républicaine, les miliciens s’étaient réfugiés au quartier général de la Monusco à Lubumbashi. « Ils ont forcé la porte », explique un témoin sur place. « Nous ne sommes pas venus pour nous rendre mais nous sommes ici pour demander à l’ONU de nous rendre notre indépendance. Nous voulons que le Katanga soit un État et que notre président soit reconnu », avait alors lancé un des miliciens au siège de la mission onusienne.
Finalement désarmés, les 245 combattants « Kata Katanga » ont été rendus le lendemain aux autorités provinciales qui les ont transférés, le 25 mars, à Kinshasa. Une décision des « autorités du pays », se contente d’avancer Dikanga Kazadi, le ministre de l’Intérieur du Katanga. Pas suffisant pour lever tout le mystère autour de l’entrée dans la ville de Lubumbashi de ces miliciens qui ne se reconnaissent pas comme des Congolais, mais simplement comme des Katangais.
L’Unafec montré du doigt
Leur chef se nomme Ferdinand Ntanda Imena Mutumbo. Une figure quasi-inconnue de la vie politique locale. « Il est l’oncle de Gédéon, le chef de la milice maï-maï du Nord-Katanga, aujourd’hui mort ou en cavale », soutient une source. Mais, à Lubumbashi, beaucoup pointent du doigt Kyungu wa Kumwanza, le président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) et président de l’assemblée provinciale. Il serait, pour eux, le tireur de ficelles dans l’ « affaire Kata Katanga ».
Un « complot pour salir le parti, se défend Jean-Noël Ngoy Kikungula, un des conseillers de l’Unafec. Il ne faut pas confondre fédéralisme et sécession : les miliciens réclament l’indépendance du Katanga, mais nous nous battons depuis des années pour l’instauration du fédéralisme dans notre pays », nuance-t-il.
Pour couper court à ces rumeurs de plus en plus insistantes, Kyungu wa Kumwanza avait prévu de tenir, le 25 mars, un meeting à la place de la Gare, à Lubumbashi. Mais, Kinshasa a ordonné l’annulation de ce rassemblement. Le fédéraliste n’aura donc pas, pour l’instant, l’occasion de s’expliquer…
DEFILE DES MAI MAI DANS LA CAPITALE DU KATANGA, 2* VILLE DE LA RDC
RDC: l’attaque des Maï-Maï à Lubumbashi a fait « environ 35 » morts
MONDE | Mis à jour le dimanche 24 mars 2013 à 11h18
MAI MAI A LUBUMBASHI LE 23/03/2013
Près de 250 combattants d’un groupe armé local Maï-Maï qui avaient trouvé samedi refuge dans les locaux des Nations Unies à Lubumbashi, le chef-lieu de la province du Katanga (sud-est de la République démocratique du Congo) se sont rendus, a annoncé dimanche la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), qui a chiffré à « environ 35 » le nombre de morts enregistrés lors de l’attaque de la ville.
« La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) se félicite de la reddition pacifique des 245 combattants Maï-Maï (du groupe) Kata Katanga qui s’étaient réfugiés à l’intérieur du camp de la Monusco (…) après avoir marché sur la ville plus tôt dans la journée« , a annoncé l’ONU dans un communiqué reçu à Bruxelles.
Les rebelles devraient bientôt être remis au gouvernement, à l’issue de négociations menées sous l’égide de la Monusco, entre le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, les autorités militaires et provinciales et les Maï-Maï, ajoute le texte.
Selon la Monusco, 54 blessés ont été recensés, dont quinze « gravement atteints » parmi les rebelles qui s’étaient réfugiés dans ses installations. Tous les combattants blessés ont été transférés à l’hôpital de la ville pour recevoir des soins médicaux, ajoute la Mission onusienne, assurant qu’aucun membre du personnel des Nations Unies n’a été blessé.
Selon des ONG citées par la Monusco, environ 35 personnes ont perdu la vie dans l’attaque de la ville.
LES REPRESENTANTS DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE A LUBUMBASHI NOUS SIGNALENT UNE SITUATION DE GRAVE ALERTE SECURITAIRE.
A PARTIR DE DIFFERENTS ENDROITS DE LA CAPITALE DU KATANGA, DES TIRS A BALLES REELLES SONT SIGNALES UN PEU PARTOUT, EN PLEIN CENTRE VILLE.
LA POPULATION EST ENFERMEE DANS LES MAISONS. LES DEPUTES PROVINCIAUX ONT FUI VERS LEURS RESIDENCES INTERROMPANT AINSI LEUR SEANCE DE TRAVAIL A L’ASSEMBLEE PROVINCIALE. AUCUNE AUTORITES NE SAIT INFORMER LA POPULATION SUR LES COMBATS EN COURS ENTRE DES ASSAILLANT NON IDENTIFIES ET LA GARDE REPUBLICAINE.
LES BRUITS QUI COURENT EN VILLE PARLENT D UN ATTAQUE DES MAI MAI MAIS CELA RESTE A VERIFIER. LES ATTAQUANTS SONT EN TRAIN DE SE BATTRE AVEC LES FARDC – GR EN PARTICULIER – EN CE MOMENT
DES TEMOINS OCULAIRE ONT VU LES ASSAILLANTS PLACER UN DRAPEU VERT/ROUGE/BLANC ET SE DIRIGER VERS LE GOUVERNATORAT. ILS SONT MAINTENANT AU NIVEAU DI SIEGE DE LA MONUSCO A LUBUMBASHI.
D AUTRES TEMOINS NOUS ONT FAIT ETAT DE CIVILS AGGRESSES A L ARME BLANCHE.
LE MAI MAI TUE ET PHOTOGRAPHIE MORT PRES DE LA POSTE AVAIT ESSAYE D HISSER LE DRAPEAU INDEPENDENTISTE PRES DE LA STATUE DE TSHOMBE A LA PLACE DE LA POSTE, SELON DES TEMOINS OCULAIRES PRESENTS SUR PLACE
UN GROUPE DE MAI MAI S ‘EMPARE DUN COMPLEXE DES NATIONS UNIES
ARTICLE TRADUIT PAR GOOGLE TRANSLATOR
Un groupe de miliciens non identifiés ont attaqué Lubumbashi, capitale de la République démocratique du Congo riche en cuivre province du Katanga, s’emparant d’un complexe des Nations Unies et faisant un nombre indéterminé de victimes.
Environ 100 combattantsont maîtrisé la police nationale et a pris le complexe de l’ONU aux alentours de midi, Carlos Araujo, un porte-parole de la mission de l’ONU au Congo, a déclaré par téléphone depuis Kinshasa, la capitale nationale. Les soldats congolais et des membres de la Garde républicaine du président ont encerclé l’enceinte et sont en négociation pour le désarmement des combattants, at-il dit.
«Nous avons certains membres du personnel à l’intérieur du composé, mais ils ne sont pas lésés», a déclaré Araujo. Quelques-uns des membres de la milice ont été blessés, at-il dit.
Lubumbashi est une plaque tournante pour de nombreuses sociétés minières du Congo grands. La nation d’Afrique centrale produit plus de 3 pour cent de cuivre du monde et la moitié de son cobalt, dont la plupart provient du Katanga.
Radio Okapi a dit que 450 miliciens et membres de la famille du Katanga groupe Kata sont entré dans la ville le matin et ont commencé à tirer.
Ni Araujo, ni porte-parole du gouvernement congolais pourrait confirmer l’identité du groupe.
Un certain nombre de miliciens ont été arrêtés, ministre des Médias , Lambert Mende, a déclaré par téléphone depuis Kinshasa.
«Nous allons découvrir qui ils sont dans les prochaines heures », at-il dit.
Couper Katanga, KATA KATANGA
Avant de prendre l’enceinte de l’ONU, la milice s’est battue dans les rues avec l’armée nationale, Araujo a déclaré.
«Les gens couraient partout, puis il ya eu des coups de feu dans certaines zones de la ville», François Kashinda, porte-parole du Katanga Moise Katumbi gouverneur, a déclaré par téléphone.
Plusieurs groupes de milices locales, souvent appelés milices Maï Maï, ont fait plus de plus de 300.000 personnes à fuir leurs maisons dans le centre du Katanga, au nord de Lubumbashi, selon l’ONU. Certains de ces groupes, y compris Kata Katanga soutiennent que le Katanga devrait se séparer du Congo. Kata Katanga signifie «couper Katanga» dans la langue swahili qui est parlé là-bas.
Pour contacter le journaliste sur cette histoire: Michael J. Kavanagh à Kinshasa
Les Maï-Maï Bakata Katanga, ce samedi 23 mars, aux installations de la Monusco à Lubumbashi/Ph. radio Okapi.
La situation est redevenue calme, ce samedi 23 mars à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga, après une matinée agitée notamment par des tirs qui retentissaient à travers le centre-ville. A la base, les Maï-Maï dénommés Bakata Katanga qui y ont fait leur entrée par la commune de la Rwashi. Selon les témoins, ces miliciens qui cherchaient à rejoindre le siège de l’Assemblée provinciale du Katanga ont été dispersés par les Forces armées de la RDC (FARDC).
Les mêmes sources affirment que parmi ces miliciens cinq ont été tués notamment au niveau du Tunnel, devant le parc hôtel, aux environs de l’auditorat militaire et au bâtiment qui abrite le service de cadastre.
Ces Maï-Maï ont alors changé de destination pour aller jusqu’aux installations de la Monusco/Lubumbashi, où ils ont cassé la barrière, avant d’entrer dans l’enceinte.
Ils ont, par la suite, rendu leurs armes au bureau de la Monusco. Il s’agit essentiellement des fusilles AK 47, des lances roquettes, des lances, des flèches, des couteaux et plusieurs armes blanches.
Un de ces combattants Bakata Katanga a exprimé leur désidérata à la Monusco:
«Nous sommes ici puisque nous ne voulons pas de cette souffrance. L’indépendance avait été obtenue en 1960 mais depuis 2010 rien ne va ici. Nous sommes fatigués d’être des esclaves. Nous sommes venus non pour nous rendre et non plus pour rendre nos armes mais pour demander à la Monusco de nous donner notre indépendance. Nous voulons que le Katanga soit un pays et que notre président soit reconnu».
Ces miliciens attendent leur transfert à l’Etat-major de la 6è région militaire au siège de la Monusco/Lubumbashi.
Ils sont accompagnés de plusieurs femmes et enfants et leur nombre peut atteindre 240, indique la police nationale congolaise (PNC). Nombreux parmi eux sont blessés.
Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, s’est dit indigné par cette situation et il a promis de mettre ces miliciens à la disposition de la justice pour qu’ils répondent de leurs actes.
«Ils vont citer des gens que nous allons arrêter», a déclaré le gouverneur du Katanga.
Quant au bilan des tirs nourris qui crépitaient au centre ville et aux alentours des installations de la Monusco, Moïse Katumbi dit attendre le rapport de la police.
A l’entrée de ces miliciens Bakata Katanga, la panique avait gagné la ville et les commerces avaient fermé.
Ceci ne devrait étonné personne. A notre avis, c’est une pièce de théâtre testée pour voir où était l’attention des Katangais et les Congolais. Les Mäi Mai, viennent de loin dans le Nord et ne peuvent nullement marché de longues distances à pied pour arriver à Lubumbashi. Ce qui veut dire que ce sont les Juferi de kyungu Wa Kumwanza. N’est-ce pas que leur chef les a demandé de stopper les attaques ? Pourquoi envoyer des experts pour enquêter alors que au Kongo Central, c’était une réaction punitive ? De qui se moque-t-on ? Cette manière de faire montre le novicai de Kanambe et Cie vu qu’en cas du vrai fédéralisme, le Nord du Katanga n’aura pas de facilités pour démarrer son développement. Il faille distraire les autres parties pour dire que * Tu ta kata Katanga*. Mu kate tu. Tu kuna tshunga. Kama muna pima, na Congo Mujima tuna kata ayo. Sasa Kanambe aka bakiya président ya nini ? Bumbafu we !
TOYEBISAKI BANGO BA BONGAMA…. LE CONGO NE TOMBERA JAMAIS ! LE MOMENT EST ARRIVER….. CONGOLAIS NIOSO SOKI OMONI MUNGUNA BOMA YE.EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE…. LE CONGO POUR LE CONGOLAIS ! KANAMBE(EX. FAUX KABILA) LE TUEUR DOIT MOURIRE ….. MAPINGA NIOSO YA MBOKA CONGO BALOLA MONDOKI NA MONGUNA OYO AZALI NA MBOKA…… INGETA.AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…..
nous sommes plus nombreux notre combat ce la liberation pure et simple du katanga .
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Ceci ne devrait étonné personne. A notre avis, c’est une pièce de théâtre testée pour voir où était l’attention des Katangais et les Congolais. Les Mäi Mai, viennent de loin dans le Nord et ne peuvent nullement marché de longues distances à pied pour arriver à Lubumbashi. Ce qui veut dire que ce sont les Juferi de kyungu Wa Kumwanza. N’est-ce pas que leur chef les a demandé de stopper les attaques ? Pourquoi envoyer des experts pour enquêter alors que au Kongo Central, c’était une réaction punitive ? De qui se moque-t-on ? Cette manière de faire montre le novicai de Kanambe et Cie vu qu’en cas du vrai fédéralisme, le Nord du Katanga n’aura pas de facilités pour démarrer son développement. Il faille distraire les autres parties pour dire que * Tu ta kata Katanga*. Mu kate tu. Tu kuna tshunga. Kama muna pima, na Congo Mujima tuna kata ayo. Sasa Kanambe aka bakiya président ya nini ? Bumbafu we !
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le congo c pour les congolais;un jour !!!!!!!
je suis congolais j’aime mon pays je regrette comment kanambe tue nos compatriotes jours et nuits
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Hier M23,aujourd hui MaiMai;pour qui Kanambe nous prend.je suis d avis que toute l Afrique doit etre recolonisee .ya pas encore de maturite
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nzambe azuwa lukumu
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je suis triste et reconforte ;nous ne pouvons pas tolere les desordres organises par les preneurs en otage
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zobazoba Prince Ntoya
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TOYEBISAKI BANGO BA BONGAMA…. LE CONGO NE TOMBERA JAMAIS ! LE MOMENT EST ARRIVER….. CONGOLAIS NIOSO SOKI OMONI MUNGUNA BOMA YE.EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE…. LE CONGO POUR LE CONGOLAIS ! KANAMBE(EX. FAUX KABILA) LE TUEUR DOIT MOURIRE ….. MAPINGA NIOSO YA MBOKA CONGO BALOLA MONDOKI NA MONGUNA OYO AZALI NA MBOKA…… INGETA.AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…..
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