L’Union Interparlementaire rompt le silence : Plénière de l’UIP sur Eugène Diomi hier en Suisse ! /TEMPETE DES TROPIQUES
- Dans un communiqué publié à l’issue des travaux, l’Union qualifie la condamnation du député congolais de l’Opposition d’«acte politique profondément regrettable ».

Dans un communiqué publié à l’issue des travaux, l’Union qualifie la condamnation du député congolais de l’Opposition d’«acte politique profondément regrettable ». Le communiqué de l’Union interparlementaire publié hier jeudi 27 mars à partir de la Suisse s’insurge contre la condamnation de l’opposant Eugène Diomi Ndongala tout en la qualifiant d’ »acte politique profondément regrettable » .
Sans possibilité d’appel en place, la condamnation prononcée le 26 mars contre ce député de l’opposition est la dernière étape d’une procédure qui est gravement entachée de vices de forme et éminemment politique “, peut-on lire dans ce document qui fait allusion à la sentence de la Cour suprême de justice condamnant à 10 ans de prison le porte-parole de la Majorité présidentielle populaire (MPP). Et de poursuivre, “ni Eugène Diomi Ndongola, ni ses avocats n’étaient présents au tribunal quand la condamnation pour viol présumé contre des mineurs a été prononcée “, relève l’Union Interparlementaire.
Pourtant, dans une résolution adoptée par les membres de l’UIP la semaine dernière, la Cour suprême de justice avait été invitée à prononcer un jugement exemplaire. “Cela aurait permis d’éviter tout déni de justice et montré que la loi était au-dessus de la politique dans un contexte de clivage politique “, à en croire ce communiqué.
L’UIP, dont le Comité des droits de l’homme des parlementaires est saisi de ce cas et d’autres concernant des parlementaires en RDC, se dit également très inquiète de la détérioration de l’état de santé de Diomi, d’autant que des informations indiquent qu’on lui refuse les soins médicaux dont il a besoin.
« En l’absence de possibilités d’appel, il faut faire autant que possible pression sur la RDC pour qu’un nouveau jugement vienne apaiser les craintes maintes fois exprimées par l’UIP, par les avocats de l’intéressé et bien d’autres quant au procès et au traitement qui lui est réservé “, envisage Rogier Huizenga, Directeur du Programme des droits de l’homme de l’UIP.
Président national du parti Démocratie chrétienne (DC) de l’opposition, et parlementaire de la République démocratique du Congo, rappelle ce document publié hier, Diomi Ndongala était enlevé et illégalement détenu de juin à octobre 2012. De ce fait, son état nécessitait des soins médicaux urgents et une convalescence, ce que les autorités parlementaires de la Chambre basse savaient parfaitement. En avril 2013, il a été emprisonné dans l’attente de son procès pour viol présumé. En juin 2013, une décision a été prise d’invalider son mandat parlementaire pour absence injustifiée et prolongée au parlement.




