KABILA, CHEF REBELLE EN EMBUSCADE : UN AVEU DE SON ROLE DE CATALYSEUR DU CHAOS EN RDCONGO

Joseph Kabila revient à Goma : un retour, ou bien une simple « officialisation » qui vise, en ce moment, à dynamiter le processus de paix en RDC, à la barbe de Washington et Doha.
Le 25 mai 2025, Joseph Kabila, ex-président de la République démocratique du Congo (RDC), a débarqué à Goma, fief de la rébellion AFC/M23.
Après des années d’exil en Afrique du Sud et ailleurs, son retour dans une ville sous contrôle rebelle, en plein conflit armé et alors que des pourparlers de paix se tiennent à Doha, jette de l’huile sur un feu déjà ardent. Officiellement, il dit vouloir apaiser les tensions. Mais son arrivée, saluée par les rebelles, envenime une situation explosive et torpille les efforts de paix, démontrant le vrai visage du personnage, habitué au double langage.
À Goma, les AFC/M23, soutenus par le Rwanda, déroulent le tapis rouge. Willy Ngoma, leur porte-parole militaire, exulte sur X :
« L’ARC/AFC annonce avec plaisir l’arrivée du respecté ancien chef d’État et sénateur à vie, le soldat du peuple Joseph Kabila dans la zone libérée par le M23/AFC. Vive la révolution ! »
Un accueil qui sonne comme une déclaration de guerre au gouvernement de Félix Tshisekedi. Ce dernier, à la Conférence de Munich en février 2025, n’y va pas par quatre chemins : Kabila est le « VRAI PARRAIN » des rebelles. Tout lui donne raison.
Ce langage « révolutionnaire » du porte-parole des rebelles pro rwandais, suggère une affiliation forte avec la rébellion.
Les pourparlers de paix à Doha, déjà fragiles, vacillent sous ce coup de théâtre. En choisissant Goma, bastion rebelle, plutôt qu’une zone sous contrôle gouvernemental, Kabila envoie un message clair : il joue dans le camp des insurgés. « Son retour pourrait avoir un effet détonant », prévient un article de Deutsche Welle. Les médiateurs, qui tentaient de désamorcer le conflit, se retrouvent face à un mur. L’ex-président, par son geste, ne calme rien – IL ATTISE LES BRAISES.
L’enthousiasme des rebelles, leur rhétorique révolutionnaire et l’absence de distance prise par Kabila font tomber les masques.
Est-il là pour négocier ou pour rallier ? Son passé d’autocrate et les soupçons d’ingérence rwandaise dans son retour ne font qu’épaissir les tensions.
Ce retour n’est pas une anecdote. Il aggrave un conflit qui a déjà déplacé des millions de personnes, tué plusieurs milliers de congolais et ravagé l’est de la RDC. L’AFC/M23 gagne en assurance, le gouvernement durcit sa position, et les civils, pris en étau, paient le prix. À Doha, les espoirs d’une trêve s’effilochent. Kabila, qu’il le veuille ou non, DEVIENT UN CATALYSEUR DE CHAOS.
Joseph Kabila a choisi Goma pour son come-back, et ce choix pèse lourd. Loin de pacifier, il dope la rébellion AFC/M23 et fragilise le processus de paix. Ses intentions demeurent floues, mais une chose est sûre :
les masques sont tombés. Joseph Kabila, en posant le pied à Goma sous contrôle du AFC/M23, révèle son vrai visage : celui d’un chef rebelle prêt à embraser la RDC pour ses ambitions. Son double langage sur la paix ne peut plus endormir que les naïfs.
Kabila est la source du chaos en RDC et l’éternel proconsul de Kagame, à la tête du tristement célèbre « Desk Congo », actif depuis 1996.
Eugène DIOMI NDONGALA




