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LE RETOUR FANTOME D’ALIAS JOSEPH KABILA : DE L’ÉCHEC AU SENEGAL ET NAIROBI, AU DIALOGUE MASQUE VIA THABO MBEKI

LE RETOUR FANTOME D’ ALIAS JOSEPH KABILA : APRES L’ÉCHEC DU SENEGAL ET NAIROBI, IL ESSAYE DE CAPORALISER L’OPPOSITION AVEC UN PSEUDO DIALOGUE MASQUE FINANCANT LA FONDATION THABO MBEKI

Dans les méandres de la politique congolaise, une nouvelle initiative émerge, portant les stigmates d’un passé tenace.

L’ancien président alias Joseph Kabila, souvent qualifié de « roi déchu » par ses détracteurs, semble orchestrer une énième tentative de réunifier l’opposition armée et non armée en République Démocratique du Congo contre le régime de Félix Tshisekedi. Cette fois, c’est à travers le prisme d’un prétendu dialogue inter-congolais organisé par la fondation de Thabo Mbeki, l’ancien président sud-africain, que l’opération se déploie.

Mais derrière les apparences d’une médiation neutre, se cache une continuité évidente avec les fiascos récents de Kabila au Sénégal et à Nairobi, le tout financé, selon des informations persistantes, par alias Joseph Kabila via sa injection de fonds dans la Fondation Thabo Mbeki.

Rappelons les faits récents qui jettent une lumière crue sur cette stratégie. Déjà le 14 août 2025, des article des analyses ont dépeint avec une ironie mordante l’échec retentissant d’une réunion fantôme organisée par Kabila, initialement au Sénégal et ensuite au Kenya.

Annoncée avec tambours et trompettes pour le 12 août 2025, cette rencontre visait à rassembler l’opposition autour de l’ancien président, en vue d’un front uni pour un dialogue national sur la sécurité. Initialement prévue au Sénégal, pays traditionnellement neutre dans les affaires congolaises, l’initiative a été rejetée et interdite par les autorités sénégalaises, qui y voyaient sans doute un risque diplomatique lié à la réputation d’alias Kabila, perçu comme un allié présumé des rébellions comme le M23/AFC.

Contraint à un repli précipité, Kabila a tenté de relocaliser l’événement à Nairobi, au Kenya.

Mais là encore, le silence radio a régné : pas de communiqué officiel, pas de liste de participants confirmée, pas même une photo ou une vidéo pour attester de discussions productives.

Cette tentative de Joseph Kabila de rassembler l’opposition armée et non armée de la RD Congo autour de lui s’est soldée par un énième flop retentissant, illustrant son déclin politique et son incapacité à reconquérir un leadership crédible.

Ce fiasco n’est pas isolé ; il s’inscrit dans une série de revers pour Kabila, depuis son exil forcé et ses consultations infructueuses sous l’ombre des kalachnikovs en territoire rebelle.

Divisée et méfiante, l’opposition non armée congolaise voit en lui un leader du passé, entaché par un bilan controversé et des liens présumés avec des acteurs armés. Au lieu de forger un front uni pour un dialogue sur la sécurité, la réunion de Nairobi s’est évaporée dans l’indifférence, laissant Kabila plus isolé que jamais.

C’est dans ce contexte de déroute que surgit l’initiative de Thabo Mbeki, annoncée pour les 3 au 6 septembre 2025 en Afrique du Sud, prétendument comme un « avant-goût » d’un dialogue inter-congolais plus large.

Selon un article publié sur Nouveau Media le 26 août 2025, Mbeki invite une pléiade de figures congolaises dont alias Joseph Kabila lui-même, mais aussi des représentants du camp présidentiel comme Eberande Kolongele (certainement pour se donner une apparence de fausse neutralité), et des leaders rebelles tels que Corneille Nangaa et Thomas Lubanga. Certaines confessions religieuses, comme la Conférence Épiscopale Nationale du Congo et l’Église du Christ au Congo, sont également conviées.

À première vue, cette rencontre semblerait indépendante, portée par la Fondation Thabo Mbeki pour la paix et la démocratie en Afrique.

Pourtant, des informations concordantes pointent vers une orchestration subtile par alias Kabila, qui aurait financé cette fondation pour relancer son projet d’unification de l’opposition sous son égide.

Des rencontres entre Kabila et Mbeki en mars 2025, officiellement centrées sur le leadership africain et la crise en RDC, auraient servi de couverture à ces arrangements financiers, permettant à Kabila de contourner ses échecs directs au Sénégal et à Nairobi.

Cette injection de fonds s’alignerait sur la stratégie de Kabila pour se repositionner comme pivot incontournable de l’opposition, en masquant son rôle derrière une figure comme l’ancien président Sud-Africain.

Cette continuité n’est pas fortuite.

L’initiative de Mbeki reprend les mêmes objectifs que la réunion avortée du Sénégal et Nairobi : rassembler opposition politique et armée pour un dialogue sur la sécurité, tout en incluant des acteurs comme Nangaa et Lubanga, absents du fiasco sénégalais et kenyan mais invités ici.

Aujourd’hui, avec alias Kabila en coulisses, le risque est grand que ce prétendu « dialogue inter-congolais bis » ne serve qu’à légitimer un retour en force de l’ancien président, au détriment d’une véritable réconciliation nationale.

En somme, ce qui apparaît comme une médiation bienveillante n’est que le prolongement d’une ambition personnelle.

Les Congolais, las des manipulations et des cycles de violence, méritent un dialogue authentique, libéré des ombres du passé. Tant que des figures comme alias Kabila tiréront les ficelles – financièrement et politiquement –, le chemin vers la paix restera semé d’embûches. Des sources indépendantes et des observateurs internationaux doivent scruter ces initiatives pour en révéler les véritables motivations, avant que l’histoire ne se répète une fois de plus en RDC.

Enfin, il convient de noter que votre serviteur, en tant que promoteur d’un vrai dialogue depuis mai 2024 (avant tout le monde), avec son essai politique publié et intitulé « Donnons une chance à la paix« , ne peut apprécier les manœuvres d’alias Kabila visant à polluer l’opposition politique pour en faire une caisse de résonance de ses ambitions personnelles.

Cela s’inscrit dans la continuité des échecs des prétendues consultations de Goma et de son procès pour trahison et espionnage hautement médiatisé à Kinshasa, qui ont marqué le parcours tumultueux d’alias Joseph Kabila.

La RDCongo n’a pas besoin de ce genre de manipulations politiques mais d’ une approche authentique et inclusive visant la paix en RDC et qui n’escamote pas ou remplace les négociations en cours à Doha mais que les intègre, sans tromper l’opinion nationale et internationale, avec des fausses initiatives qui créent seulement le brouillard politique et ne peuvent aboutir à des solutions concluantes mais assouvir, tout simplement, des égos personnels démesurés.

Eugène Diomi Ndongala,

Démocratie Chrétienne.

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