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L’assignation à résidence de Diomi Ndongala toujours non appliquée à cause de la « rébellion » du PGR Kabange Numbi/TEMPETE DES TROPIQUES DU 13/05/2013

Écrit par Stone.
Lundi, 13 Mai 2013 08:20

L’assignation à résidence de Diomi Ndongala toujours non appliquée

Flory Kabange Numbi, Pgr, appelé à demissioner par l'Asadho en juillet 2012

Flory Kabange Numbi, Pgr, appelé à demissioner par l’Asadho en juillet 2012 pour les violations de la loi dans l’affaire Diomi, il s’est mis maintenant en « rébellion » face à deux décisions de la Cour suprême qu’il refuse d’appliquer pour des raisons de dictats politiques

A quelle porte un citoyen congolais peut-il frapper lorsque ses droits les plus élémentaires sont foulés aux pieds par un haut magistrat ou une personnalité influente du régime en place ? Les citoyens congolais chosifiés n’ont aucune porte où frapper pour faire valoir leurs droits violés par un haut magistrat qui piétine les garanties constitutionnelles d’un député de l’opposition.

A Kinshasa, les enlèvements d’Etat sont devenus monnaie courante dans l’indifférence générale d’une communauté internationale plus intéressée à signer des contrats léonins avec le régime en place à Kinshasa  plutôt qu’à dénoncer les violations gravissimes des droits de l’homme dont les Congolais sont victimes.

Que dire d’une Mission de l’Onu de stabilisation (Monusco) qui se limite à son rôle passif d’observation de la dérive totalitaire en place à Kinshasa et limitant son action à la compilation de rapports internes sans impact sur la vie des congolais?

Voilà des questions que les Congolais se posent désormais dans un Etat où la notion de responsabilité ainsi que les garanties fondamentales de la personne se diluent au jour le jour.

Au lendemain de la promulgation de la Constitution du 18 février 2006, adoptée par referendum, les Congolais  avaient cru qu’un chapitre de l’histoire de leur pays venait d’être tourné et qu’un « Congo nouveau », fondé sur les valeurs démocratiques et le respect des droits humains allait enfin naître.

La nouvelle charte fondamentale ne proclame-t-elle pas en son article 16 que « la personne humaine est sacrée » et que « l’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger »?

Sept années après, la désillusion est totale. Pourquoi?

Charcutée et inappliquée, la Constitution de la RDC ne peut pas rivaliser avec la parole des hommes forts du régime au pouvoir.

A cause de l’intolérance politique, les opposants au régime qui luttent pacifiquement en RDC pour l’instauration d’un Etat de droit sont arrêtés. Des montages sont multipliés pour justifier ces actes, les uns le plus invraisemblables que les autres.

Aux quatre coins du pays, les droits et libertés se portent mal. Très mal. Le pays ressemble de plus en plus à une jungle où les « animaux les plus féroces » passent le temps à « bouffer » les plus faibles. Au lieu de se comporter en dernier rempart de l’ordre et de la paix sociale, la justice congolaise est devenue complice du délitement de l’Etat.

Le cas le plus flagrant de l’instrumentalisation politique de la justice congolaise est certainement celui du député national de l’opposition et président national de la Démocratie chrétienne, Eugène Diomi Ndongala, détenu au secret, enlevé et maintenant détenu illégalement en prison en violation de deux décisions de la Cour suprême de justice l’assignant à résidence, à cause  de la  » rébellion avec récidive  » d’un procureur – Flory Kabange Numbi – qui refuse d’appliquer la décision de la haute Cour pour des raisons strictement  politiques.

L’Etat congolais est donc incapable de garantir à chacun et à tous une égale protection devant la loi et des conditions minimales de sécurité pour les personnes et leurs biens.

A cause d’une photo publiée sur le net…

Selon le journal La libre Belgique dans son édition du 9 mai 2013 sous la signature de Marie-France Cros, depuis une semaine, les prisonniers politiques Diomi Ndongala, Chalupa, Mokia et Kikunda font l’objet de tortures et durcissement du régime carcéral à cause de la publication sur le net d’une photo qui est en train d’être brandie dans toutes le capitales d’Europe par la diaspora congolaise dans des manifestations demandant la libération des prisonniers politiques de la  RDC.

Sur cette photo, on peut voir Diomi, Chalupa, Mokia et Kikunda assis sur des chaises en plastique au CPRK, en tenue décontractée et visiblement affaiblis.

Il sied de souligner par ailleurs que la loi congolaise interdit l’incarcération préventive d’un député national en fonction. Mais quand il s’agit d’un opposant qui a lutté pour la  » Vérité des urnes « , le  serment de fidélité aux lois de la République est vite oublié par certains magistrats.

Pourtant, il y a seulement une semaine de cela, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’année judicaire, le président de la Cour suprême de justice a rappelé l’obligation pour les juges et magistrats congolais de respecter toujours et en toute circonstance la  » primauté du droit « …. Ce qui ressemble de plus en plus à un discours  » protocolaire  » manifestement sans lendemain.

Mise à jour le Lundi, 13 Mai 2013 08:33http://latempete.cd/component/content/article/1-nation/1425-diomi-ndongala.htmltempete.tropiques.13.05.13 001
4 Commentaires Poster un commentaire
  1. Avatar de Mbuta Ngonda Pela

    Chers compatriotes, je pense pour mieux comprendre Numbi, il faille revisiter son parcours scolaire puis académique. Seuls les gens de sa promotion savent que : ni était l’AFDL, il ne séjournera jamais à la magistrature. Mais, malgré cela, quand Numbi trichait pour passer d’une promotion à une autre, Diomi lui était avec le peu de moyens de sa famille en Italie pour ses études universitaires. Hélas ! une jalousie compostée en crise politique ou alors une mission qu’il exécute ? Tout compte fait, Diomi ne mourra jamais dans cette prison et retrouvera sa liberté dans un proche avenir. Ce que NUmbi ignore c’est d’avoir ouvert grandement les portes de Diomi. La communauté internationale via toutes les ambassades en poste à Kinshasa sait bien ce qui se trame entre Kabila et Numbi d’une part, puis entre Diomi, Tshesekeni et les Congolais d’autres part. Ce qui en clair veut dire, plus le temps passe, plus Diomi mûrit sa sagesse et la communauté peaufine davantage son dossier pour l’emprisonnement de Numbi et son patron. Rira bien qui rira le dernier. Retenez que : Hollande en Chine, la banque Chinoise quitte la RDC. Numbi comprend-t-il quelque chose ? Bossizé renversait, Sassou se rend en visite officielle en France. Numbi n’a toujours pas compris. Diomi en prison, la BM, offre 65, 5 million de dollars pour la RDC pendant que les première enveloppes n’ont jamais étaient évaluées. Numbi comprend-t-il quelque chose. Uta pata kilonda n’tumbu. Bravo Mr le procureur qui s’imagine que sans lui, la RDC est … ou mieux avec lui, toutes les prisons seront remplies des Kongo voire des opposants politiques congolais. Pauvre Kilulu ! Comment s’appelle son grand père ou son père qui a donné sa vie pour l’indépendance du Congo ? Zéro. S’agissant de Diomi, l’histoire connait et retient le nom de Gaston Diomi. Et Numbi, était-il quelque part ? Jaloux ! Kotele maza dit. A bientôt.

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    13 Mai 2013
    • Avatar de webmaster
      mpp #

      MERCI MBUTA NGONDA PELA POUR VOTRE MESSAGE: VOUS AVEZ TOUT DIT

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      13 Mai 2013
      • Avatar de archille kibula
        archille kibula #

        je manque meme le mot approprie mbuta ngonda pela, pour signifier ton savoir et l,histoire vraie……

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        13 Mai 2013
  2. Avatar de diabazaba

    c’est deplorable le gens qui se disent etre magistrat puissent violer leur deontologie,meme si tous le monde sont avare mais y a une personne qui ne pas corrompu c’est Dieu ça ira notre papa courage nous sommes tous deriere vous

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    13 Mai 2013

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