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Congo-Kinshasa: Diomi Ndongala en piteux état à la Prison centrale de Makala/Pharafina.com

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Congo-Kinshasa: Diomi Ndongala en piteux état à  la Prison centrale de Makala

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La Voix des sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) exprime ses vives craintes pour la vie de M. Eugène Diomi Ndongala, consécutivement à la détérioration sans précèdent de son état de santé suite à la privation des soins médicaux. Et ce, depuis son incarcération à la Prison centrale de Makala (PCM), située à Kinshasa/Selembao.

Dans un communiqué de presse daté du mardi 23 juillet 2013, l’ONGDH « La Voix des sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) » annonce que depuis trois semaines, la santé de M. Eugène Diomi Ndongala, député national invalidé et président du parti politique d’opposition dénommé Démocratie Chrétienne (DC), ne cesse de se détériorer, sans qu’il ne soit autorisé à bénéficier d’un transfèrement dans une institution hospitalière mieux outillée pour lui garantir des soins médicaux adéquats.

La VSV rappelle que le président de la DC a été appréhendé le 27 juin 2012 par des agents des services de sécurité non autrement identifiés et détenu au secret avant d’être abandonné sur la route de Matadi, à Kinshasa/Ngaliema à quelques jours du démarrage du Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012. Lors de son arrestation, suivie de sa détention au secret, la victime aurait été soumise à la torture et aux traitements cruels, inhumains ou dégradants en vue de lui arracher des aveux. Cette ONGDH signale qu’après son premier calvaire, la victime a été de nouveau arrêtée à l’hôtel CANA, à Gombe le lundi 8 avril 2013 par des policiers sous commandement du colonel Célestin Kanyama, et acheminée à l’IPKIN. Le lendemain, M. Eugène Diomi Ndongala a été conduit au Parquet général de la République où il a été entendu sur des allégations de viol sur deux mineures avant d’être transféré à la PCM.

Contre toute attente, note la VSV, l’opposant politique est accusé d’être à la tête d’un mouvement insurrectionnel dénommé « Imperium ». A cet effet, elle relève que le jeudi 11 avril 2013, quinze personnes, en majorité sympathisants de M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national du parti politique de l’opposition « Union pour la démocratie et le progrès social, (UDPS) », ont été présentées devant la presse par le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières comme faisant partie d’un groupe de personnes recrutées par le député national Eugène Diomi Ndongala en vue d’attenter à la vie du chef de l’Etat, M. Joseph Kabila et à celle de son Premier ministre, Augustin Matata Ponyo. Malgré les souffrances visibles dues aux douleurs ressenties par la victime, poursuit l’ONGDH, les autorités politiques, judiciaires et pénitentiaires continuent de fouler aux pieds le droit d’Eugène Diomi Ndongala à bénéficier des soins médicaux appropriés. Et ce, en dépit des recommandations des médecins.

Toujours selon la VSV, l’état de santé critique d’Eugène Diomi Ndongala rappelle celui enduré par le général Jean Yav Nawej, condamné à perpétuité dans l’affaire de l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila le 16 janvier 2001. Après une longue détention de plus de douze ans à la PCM, le général Jean Yav Nawej a vu son état de santé se détériorer davantage sans qu’il ne soit autorisé à temps opportun de bénéficier d’un transfèrement pour des soins appropriés que nécessitait son état de santé. Il a été évacué tardivement en catastrophe à la suite de l’aggravation inquiétante de son état de santé plongeant déjà sa famille et ses proches dans le désespoir. Il a succombé dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 mai 2013, à l’hôpital général de référence, ex-Mama Yemo, après quelques jours d’internement. Tout porte à croire que le harcèlement et l’acharnement dont fait l’objet l’opposant politique, Eugène Diomi Ndongala sont consécutifs à ses activités politiques.

Pour la VSV, le succès du dialogue national franc et inclusif requiert l’écoute et l’acceptation mutuelle des points de vue divergents. Ainsi, la VSV invite-t-elle les animateurs des institutions en place à donner des signaux positifs en faveur de ce dialogue national en procédant, entre autres, à la libération sans délai ni conditions, de tous les détenus politiques ainsi que d’autres personnes innocentes qui croupissent à la PCM, à la Prison militaire de Ndolo, dans les geôles de l’ANR ainsi que d’autres lieux de détention en RDC.

Tout compte fait, la VSV recommande à l’Etat congolais le respect des règles minima de détention des Nations unies pour le traitement des détenus et exige le transfert sans délai ni conditions d’Eugène Diomi Ndongala pour des soins médicaux appropriés ; la cessation de la victimisation des acteurs politiques de l’opposition non armée et d’autres victimes innocentes en général et celle d’Eugène Diomi Ndongala en particulier.

http://www.pharafina.com/actualites-africaines/item/191783-congo-kinshasa-diomi-ndongala-en-piteux-a%C2%A9tat-a%C2%A0-la-prison-centrale-de-makala

3 Commentaires Poster un commentaire
  1. Avatar de SARAH MBUYI kalonji
    SARAH MBUYI kalonji #

    NOUS PRIONS POUR LE PRESIDENT DIOMI SON COMBAT N EST PAS EN VAIN

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    4 août 2013
  2. Avatar de SARAH MBUYI
    SARAH MBUYI #

    qui interdit à un humain côe lui d’être traité

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    4 août 2013
  3. Avatar de Faustin
    Faustin #

    Je tiens ma main de compassion a la personne d’Eugene et a toute sa famille.

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    30 juillet 2013

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