Consultations politiques en RDC : Diomi Ndongala appelle à l’unité des Congolais, pas à des partages de postes/LE POTENTIEL
À l’issue des échanges avec Eberande Kolongele, conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, le président du parti la Démocratie Chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala, a lancé un appel à l’unité des Congolais, vendredi 5 avril 2025, pour surmonter les défis actuels du pays. Il a insisté sur le fait que ces consultations ne doivent pas servir à partager des postes ministériels, mais plutôt à explorer des solutions pour sortir le pays du gouffre.
Le Potentiel
« Aussi longtemps que la maison brûle et que le chef de l’État appelle tous les Congolais à s’unir pour éteindre ce feu, pour moi, le plus important, c’est de parler. Pour permettre que nous ayons des solutions, je crois que tout Congolais a le devoir de trouver des solutions face aux problèmes qui se posent », a déclaré le président de la DC, Eugène Diomi Ndongala.
Il a souligné que l’enjeu n’est pas une question de partage du pouvoir, mais plutôt celle de l’unité nationale. « Ici, il n’est pas question de partage de pouvoir, il ne s’agit pas d’un butin qu’on doit morceler, qu’on doit diviser. Il s’agit de l’unité du pays, et l’unité du pays ne doit pas être devancée toujours par une pléthore de gens qui viennent pour le partage de pouvoir », a-t-il martelé.
Plaidoyer pour un gouvernement restreint
Le président a ensuite exprimé son souhait pour un gouvernement restreint, caractérisé par une cohésion interne autour du chef de l’État. « Nous voulons un gouvernement restreint caractérisé par une cohésion interne autour du chef de l’État pour mater les forces négatives, les forces centrifuges, celles qui militent pour l’atrophie de notre pays. Ces forces-là doivent être contrées par un noyau de personnalités d’envergure et la société civile pour permettre que nous ayons des solutions aux problèmes de l’heure. »
Enfin, il a précisé que le défi ne consiste pas à partager des postes ou du pouvoir. « On ne définit pas le nombre, ni les postes. Le défi n’est pas le partage des postes ou du pouvoir. Il s’agit de questions pour une nation crédible. Que cette force, cette union de recherche de solutions à la crise soit la plus idéale », a-t-il conclu.
Cet appel à l’unité et à la recherche de solutions collectives résonne comme un message fort dans un contexte où le pays fait face à des défis multiples.
4 avril 20250176




