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COMITE DE SOUTIEN – Eugène Diomi NDONGALA Un réseau de solidarité

COMITE DE SOUTIEN – Eugène Diomi NDONGALA/ Un réseau de solidarité

Même sans avoir la force, ni la volonté de se substituer aux acteurs présents su le terrain en République Démocratique du Congo, le réseau de la diaspora peut apporter une aide pratique et juridique, et ainsi à démultiplier leur protestation sur le cas d’enlèvement de notre compatriote Diomi NDONGALA.

Préambule

a) Qui est Diomi NDONGALA
Eugène Diomi Ndongala Nzomambu, né en 1962, est un homme politique de la République démocratique du Congo. Diomi est né à Sona-Bata dans la province du Bas-Congo. Politologue de formation, il a été parlementaire et vice-ministre de l’Économie et des Finances en 1994  et en 1996 dans le  dernier  gouvernement de salut publique du président de la République Mobutu Sese Seko. Le 10 décembre 1997, il est arrêté et emprisonné sans ordre judiciaire ni jugement. Selon Amnesty International, Diomi a été arrêté par la police militaire sous le régime de Laurent-Désiré Kabila. Il fut libéré le 24 janvier 1998. Il fut encore enlevé en 1999 par les services de sécurité et déféré devant la Cour d’ordre militaire pour avoir declaré que l’agression de la RDC remontait à 1996 par le Rwanda. Il fut ensuite libéré par Laurent Désiré kabila lui-même. En 2003, Diomi devient ministre des Mines dans le gouvernement de transition. De 2004 à 2006, il fut président contesté de l’AS V.Club, club de foot Congolais. Il est le président du Front pour la Survie de la Démocratie au Congo/Démocratie Chrétienne. Arreté au debut de la campagne électorale au Bas Congo, fut libéré par la suite et innocenté. il subit encore un attentat en juin 2011 où même ses enfants furent menacés par une garde armée d’un baron pprd. Il fut candidat à l’élection présidentielle de 2006 et élu député national pour le compte de son parti. En 2011 , il fut réélu député national dans les rangs de l’opposition politique, mais refusa de siéger au parlement suite à la mascarade électorale initié par la commission électorale.

b) Présentation de la situation :

Le mercredi 27 juin 2012, alors qu’il se rendait à la paroisse « Notre Dame du Congo » à Gombe pour assister aux activités de la signature de la chartre de la Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, une plate-forme politique soutenant le président élu par le peuple, monsieur Etienne Tshisekedi. Diomi Ndongala fut enlevé par les policiers à la suite d’un montage policier et judiciaire sous les ordres du colonel Kanyama ainsi que les agents du service secret congolais au niveau de la station Elf, sur l’avenue de la démocratie (Quelle ironie) dans la commune de Lingwala. Le lendemain 28 juin 2012, le procureur de la république annonçait publiquement l’arrestation de monsieur Diomi Ndongala pour viol sur deux filles mineures. Mais le vendredi 29 juin, le même procureur se rétracta pour annoncer la fuite de monsieur Diomi Ndongala, ceci nous rappelle le même scénario ayant conduit à l’assassinat de Floribert Chebeya, (le défenseur des droits l’homme) ainsi que son chauffeur Fidèle Bazana, dont personne n’a jamais retrouvé le corps jusqu’à ce jour.

L’Etat congolais fait preuve d’un acharnement aveugle et infondé envers l’un de principal animateur de la vie politique congolaise.

Il est a signalé qu’une plainte a été déposée auprès du procureur de Kinshasa à l’encontre du soi-disant père ainsi que de deux filles pour des accusations mensongères et diffamations.

Des organisations de droits de l ‘homme ont signalé sa tenue au secret par les services de sécurité. Il a été signalé à l’anr et les organisations des droits de l’homme ont esprimé la crainte qu’il soit transferé vers une autres province, probablement le Katanga

Finalités et objectifs du comité de soutien à Diomi Ndongala

· Sensibiliser l’opinion internationale sur le cas de monsieur Diomi NDONGALA · Soutenir et développer une synergie de ces actions avec le parti politique de l’intéressé ainsi sa famille et ses proches · Défendre à travers le cas de Diomi Ndongala, tous les acteurs politiques congolais victimes de l’intolérance politique et éviter ainsi l’arbitraire, le chantage et les assassinats des activistes politiques congolais.

· Engager des actions visant à la libération immédiate de monsieur Diomi NDONGALA

Moyens, actions :

· Un comité de soutien actif et rapidement mobilisable, ouvert à tous les hommes épris de liberté : organisations, associations, partis politiques, organisations non gouvernementaux, ainsi que les pays épris de liberté et de démocratie.

· Diffusion et médiatisation de l’existence de ce comité via les organes de presse, les responsables politiques et l’ensemble du monde libre.

Coordinateur du comité de soutien :

Berry MUEKATONE

muekatone.berry@sfr.fr

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