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RD Congo: des opposants à Dakar pour demander à Kabila de libérer les prisonniers politiques/ L OEIL D’AFRIQUE

oeil d afrique 210215RD Congo: des opposants à Dakar pour demander à Kabila de libérer les prisonniers politiques

Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila|Reuters

Des membres de l’opposition politique en République démocratique du Congo (RDC) ont appelé, vendredi à Dakar, le Sénégal, en tant que pays qui préside la Francophonie d’exiger à Joseph Kabila la libération de Eugène Diomi Ndogala et d’autres prisonniers politiques.

diomi porte plainte contre rdc

«La MPP, le PARESO, et l’UDPS sollicitent l’intervention du Président Macky Sall, en sa qualité de président du pays qui assure la présidence de la Francophonie, pour la libération d’ Eugène Diomi Ndogala, porte-parole de la MPP et président de la Démocratie Chrétienne (DC) ainsi que tous les prisonniers politiques », en République démocratique du Congo, s’est exprimé, vendredi à Dakar, Kuta Rigobert, lors d’une conférence de presse.  

Eugène Diomi Ndogala, leader de Démocratie chrétienne a été condamné en mars 2014, à dix ans de prison par la Cour suprême pour ptrétendu viol sur mineures sans preuves..

En novembre 2011, la RDC a organisé des scrutins dans le cadre des élections générales (présidentielle et législatives). Au terme de ces votes, le président congolais Joseph Kabila avait été réélu pour un second mandat, avec 48,9 % des voix contre 32,3 % pour son rival et principal opposant Etienne Tshisekedi.

L’élection de Kabila avait été contestée par Etienne Tshisekedi qui s’était autoproclamé président élu, entraînant une période de troubles et d’affrontements politiques caractérisée par de nombreux morts.

Joseph Kabila ne devrait pas pouvoir se représenter pour un nouveau mandant en 2016, suivant les dispositions de la constitution de la RD Congo.

Compte tenu des échéances électorales en RDC, la délégation congolaise s’est entretenue avec les responsables politiques sénégalais afin de voir comment faire pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions au Congo.

« Notre voyage au Sénégal revêt une importance capitale, car la RDC connaîtra en 2016 plusieurs élections dont celles législatives et présidentielle. C’est aussi pour nous l’occasion de nous imprégner des méthodes de travail de la CENA, (Commission électorale nationale autonome du Sénégal)», a expliqué Rigobert Kuta, président national du PARESO.

«En ce qui concerne les élections de 2016 en RDC, (…) la Commission nationale électorale indépendante a, de manière unilatérale et non consensuelle, publiée le calendrier le calendrier électoral. Nous disons qu’il s’agit d’un calendrier irréaliste et non réaliste dans les termes et délais tels que prévus », a affirmé Kuta Rigobert. Il a indiqué que les contraintes de la CENI pour le respect de ce calendrier sont nombreuses.

Kuta est membre d’une délégation de la Majorité présidentielle populaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (MPP-UDPS), coalition de plusieurs partis de l’opposition en République démocratique du Congo. Formée en avril 2012 autour de l’UDPS et son candidat Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, la délégation séjourné au Sénégal dans le cadre d’une tournée qui permet aux Congolais de s’imprégner des meilleures pratiques démocratiques sur le continent.

© OEIL D’AFRIQUE

 

http://oeildafrique.com/rdcongo-des-opposants-a-dakar-pour-demander-a-kabila-de-liberer-les-prisonniers-politiques/

 

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RIGOBERT KUTA, REPRESENTANT DE LA MPP EN BELGIQUE, PRESENTE LE CAS DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA AU SENEGAL, A L’OCCASION D’UNE RENCONTRE DE PARTIS POLITIQUES PROGRESSISTES, SOUS L’HOULETTE DU PRESIDENT SENEGALAIS, MACKY SALL

diomi porte plainte contre rdc 

 

coRIGOBERT KUTA, REPRESENTANT DE LA MMP EN BELGIQUE, PRESENTE LE CAS DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA AU SENEGAL, A L’OCCASION D’UNE RENCONTRE DE PARTIS POLITIQUES PROGRESSISTES, SOUS L’HOULETTE DU PRESIDENT SENEGALAIS, MACKY SALL

Monsieur Eugène Diomi Ndongala est le Président National de la Démocratie Chrétienne, DC en sigle,  et Porte Parole de la plateforme politique d’opposition  » Majorité Présidentielle Populaire », MPP en sigle  ; plusieurs fois ministre,   candidat à l’élection présidentielle en 2006, un des principaux leaders de l’opposition politique en RDC, Elu député de la ville de Kinshasa en 2011.

En 2010, il a retiré sa candidature à l’ Election Présidentielle en faveur de la candidature  du Président de l’ UDPS, M. Etienne Tshisekedi.  Diomi Ndongala  sera ainsi à la tête d’une des trois plateformes électorales qui ont battu campagne pour l’élection  leader de l’Udps:
la plateforme politique « Union Sacrée pour l’ Alternance, USA en sigle ».
Après l’holdup up électoral de novembre 2011, tout en étant élu député National de la ville de Kinshasa, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala a été en première ligne sur le plan médiatique et politique pour revendiquer la Vérité des Urnes et l’élection d’Etienne Tshisekedi en tant que Président de la République.

Son action n’a pas été seulement basée sur la revendication publique ou médiatique  de la vérité des urnes, mais il a mis en place une stratégie politique visant à combattre la politique « du fait accompli » qui était menée par la majorité issue de la fraude électorale, basée sur le rejet de tout dialogue avec l’opposition, malgré l’irrégularité des dernières élections.

Dans cette optique, Eugène Diomi Ndongala a posé deux gestes politiques forts dérangeant la majorité fictive au pouvoir, car mettant en discussion sa « légitimité »:

1. il a refusé de siéger à l’Assemblée Nationale, estimant que la fraude électorale massive, reconnue par la communauté internationale et les observateurs neutres comme « Centre Carter » et la  « Mission d’Observation de l’Union Européenne », méritait au moins qu’on se penche sur la question au cours d’un Dialogue Politique;
2. Il a annoncé la mise en place d’un regroupement politique appelé « Majorité Présidentielle Populaire, MPP » en sigle, réunissant plus de 60 associations et partis politiques de l’Opposition qui revendiquaient pacifiquement la vérité des urnes.
La veille de la manifestation de signature de la Charte Constitutive de la MPP, le 26/06/2012, le siège de la Démocratie Chrétienne, parti promoteur avec l’Udps de la MPP, sera envahi par 40 policiers armés qui occuperont sans titre pendant des mois le siège du  parti du Président Diomi. Le 27/06/2012, le Député Eugène Diomi Ndongala, alors qui se rendait à la manifestation de la signature de la Charte Constitutive de la Majorité Présidentielle Populaire, sera intercepté dans sa voiture, enlevé et détenu au secret pendant 3 mois, pour être libéré en octobre 2013.
Il sera encore arrêté le 8/4/2013 et accusée d’atteinte à la sécurité de l’Etat et d’un viol « imaginaire, deux accusations qui ne seront jamais prouvés car montés de toute pièces par les services de sécurité de la RDC.
Jugé au cours d’un procès politique scélérattous  les droits de la défense ont été piétinés, il sera condamné par un jury non valablement constitué et sans droit de recours, à 10 ans de prison ferme.
En septembre 2014 le prisonnier politique  Eugène Diomi Ndongala, par le biais de ses avocats, a déposé une plainte contre la RDC près du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies de Genève demandant sa libération et sa réhabilitation.
Malade, à la suite des graves tortures physiques subies ces dernières années, il est privé de soin par le régime malgré la demande formelle du Comité des Droit de l’Homme de l’Onu, adressée au gouvernement de la RDC, de permettre au Député Diomi Ndongala d’avoir accès aux soins de santé, dont il a été privé surtout après avoir subi  un attaque d’ AVC en décembre 2013, alors qu’il était irrégulièrement détenu malgré trois décisions de la Cour suprême de Justice l’assignant en résidence surveillée.
Il sied de rappeler qu’au cours d’un Forum politique appelé « Concertations Nationales », organisé par le régime Kabila pour tenter de décrisper la situation politique,  une résolution de ce forum avait étalé une liste de prisonniers politiques qui devaient être libérés. Le nom de Diomi Ndongala, porte parole de la MPP, était bien dans la liste mais le régime Kabila, malgré son engagement publique à donner une suite favorable à toutes les résolutions des concertations nationales, ne donne pas application à ses propres engagements politiques concernant les prisonniers politiques congolais en général et Diomi Ndongala en particulier.
L’Union Interparlementaire avec siège à Genève, UIP en sigle,   qui suit le cas du député Eugène Diomi Ndongala depuis 2012, s’est déjà exprimée à plusieurs reprises dans ses résolutions concernant les droits des parlementaires de la RDC,  pour indiquer que les poursuites contre le député Eugène Diomi Ndongala sont « éminemment politiques« .
La même prise de position a été déjà exprimée par Amnesty International et Human Right Watch dans leurs rapports sur la répression politique de l’opposition en en RDC.
Toute l’opposition politique ainsi que les organismes des droits de l’Homme de la RDC ont, à plusieurs reprises et dans multiples déclarations publiques, demandé la libération du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala.
MPP
19/02/2015
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