Ce que je crois ! Parce que je sais ! /BAMBA DI LELO

Ce que je crois ! Parce que je sais !

Bamba-di-Lelo
Daniel Makila, Gaspard Mugaruka bin Mubibi et avec eux, l’ensemble des membres actifs, sympathisants du PPRD et ceux de la Majorité présidentielle, sont particulièrement agités et ne savent plus à quel saint se vouer face au départ imminent, obligatoire et impératif de leur mentor Joseph Kabila Kabange. Ce dernier est frappé par une crise profonde de légitimité, mais qui, malheureusement, s’entête à vouloir, à tout prix, essayer de se maintenir au pouvoir contre la volonté de la majorité du peuple congolais. Et de fait, cette majorité ne laisse aucune fenêtre d’opportunité à ce dernier de renouveler son mandat présidentiel, du fait des prescrits de la Constitution du pays.
Tout cela c’est ce que je crois également, du fait de l’évidence ! Et ce que je sais, de surcroît, c’est que dans notre univers, il y a des signes du temps qui ne trompent pas, et que ces signes et/ou ces phénomènes suscitent, voire provoquent un certain électro choc dans le subconscient des initiés à s’en accommoder comme ils peuvent, et ce, pour éviter le pire qui reste à venir !
Et c’est ça, que Joseph Kabila fait semblant, peut-être, de ne pas reconnaître, c’est-à-dire que son pouvoir est en perdition totale. Que plus rien ne va au Congo Kinshasa, et que le malaise social s’accentue de jour en jour. De là, sans doute, la surconsommation du miel contre la surconsommation qui rend obèses, certains hommes politiques congolais, habitués de se promener, par précaution, avec un flacon de miel dans la poche de leur pantalon !
De là aussi, le fait de chercher à rester au pouvoir par ruse, en dépit d’un bilan calamiteux, est de la dérive dictatoriale délirante !
Dans son discours du 30 juin 2015 à la Nation, dans lequel il illustre davantage son mépris pour le peuple congolais, Joseph Kabila ne mentionne nulle part sa décision de quitter la Présidence le 19 décembre 2016, à minuit selon la prescription de l’article 220 de la Constitution.
En outre, il évite de se prononcer ouvertement, pour libérer certains dignes et vaillants fils de ce pays, de la prison centrale de Makala où ils sont détenus à ce jour pour des infractions imaginaires. Il s’agit, faut-il le rappeler, de : Eugéne Diomi Ndongala, Eddy Kapend, Georges Leta Mangasa Bertrand Ewanga, Jean Claude Muyambu, Vano Kiboko et consorts, tous privés de la liberté et de la chaleur familiale, pour le plaisir d’un imposteur qui s’estime, en droit de décider, en dehors du Dieu créateur, de la vie ou de la mort des Congolais !
Comme fait de circonstance complémentaire qu’il faut rappeler, qu’en mi-juin 2016, des ONG de Défense des droits de l’homme « congolaises » et internationales, avaient demandé la libération sans « condition » de deux activistes congolais, particulièrement Bauma et Makwambala poursuivis notamment pour complot contre la personne ou la vie du Chef de l’Etat, et tentative de renversement des institutions de la République. (Aveux obtenus, malheureusement sous l’effet de la torture, quelques jours plus tôt !). Un rapport d’enquête parlementaire congolais, avait pourtant conclu, contre la justice et le service des Renseignements congolais (ANR), que le mouvement « FILIMBI » n’avait rien d’un mouvement « terroriste ». L’acte d’accusation ne prend donc en compte, aucun élément crédible en droit pénal. On s’aperçoit d’ailleurs que, depuis janvier 2015, plusieurs de mes concitoyens, opposés à l’idée d’un troisième mandat de Joseph Kabila, ont été arrêtés et conduits dans une « destination encore inconnue à ce jour ».
Comment, dès lors, dans cette ambiance délétère, et dans une telle pression maintenue à l’égard du peuple, ne peut-on pas comprendre la révolte et qu’enfin de compte, tout cela précipite la chute d’un régime essoufflé ?
Dès lors, que Bamba di Lelo soit rêveur, dépassé ou inconscient, tout cela est dépourvu d’intérêt et donc, n’a pas à être examiné !
Une chose est certaine : les termes de la Constitution sont applicables à tout le monde en République Démocratique du Congo et il n’y a pas eu de modification quelconque des textes ! Une certitude existe : le temps qui passe continue son cours, nous sommes le 10 juillet 2015 et nous approchons de la date du départ inéluctable de Joseph Kabila du poste de Président de la République du Congo Kinshasa, le 19 décembre 2016, à minuit !
Bref, Daniel Makila et Gaspard Mugaruka bin Mubibi doivent se rappeler de Jules César, lorsqu’il disait que tous les hommes sont égaux, mais qu’ils ne sont pas tous pareils ! C’est dire que si les deux compatriotes cités ci-dessus ont vendu leur âme au diable pour le plaisir du ventre, Bamba di Lelo plutôt, initie le sens de son combat pour la libération de son pays, afin de remettre le Congo sur les rails, et par voie de conséquence, tracer les voies possibles de sortie de crise en vue de permettre à chacun de vivre, et de jouir pleinement des richesses de notre patrimoine commun !
Une manière donc, temporairement, d’effacer la tristesse des cœurs !
Bamba di Lelo
Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
E.-mail : jbadil@hotmail.be
CONGOINDEPENDANT.COM
Jevous demander vraiment d etre comme notre pere kasa vubu proble du president diomi ce son de montage dekabila la justice sera .
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My thinking on Political Legitimacy as refracted through the DRC Political Social Leitmotiv Lens which is attempting to deny the DRC Citizen active public civic civil electoral voice expression as guaranteed by the DRC Constitution.
Where justice is a virtue of social institutions that imposes demands on the horizontal relations between citizens as engaged civic civil social political public participants, legitimacy is a virtue of political institutions that imposes a demand on the vertical relations between the citizen and the state. Justice and legitimacy in this civic sense can come apart, as illegitimate states may provide well for justice and legitimate states badly. Empirically, the legitimacy of a state might require a measure of justice and justice a measure of legitimacy, but they still make distinct demands.
What makes for state legitimacy?
Hobbes, Locke and Rousseau argued that a state can be legitimate only if it is set up with the full consent of citizens and continues over time to a attract and further that consent. More recent political philosophies, utilitarian, contractualist, have tended to ask after the performance of states in delivering justice, whether social civic or more comprehensive justice, ignoring the issue of whether they have a legitimate pedigree.
The question of whether a state is legitimate is best taken as the question whether state coercion of citizens is consistent with their continuing freedom. Whatever its failures in other respects, a regime that preserves this freedom would be bound to count as more legitimate that a state that does not.
It may be useful to distinguish between social justice and political legitimacy,since it emphasizes the importance of democracy. Even an approach that treats justice as a comprehensive, social-cum-procedural ideal, as John Rawls’s writes in his « A Theory of Justice » will be forced to recognize the importance of democracy, provided that it endorses the core republican ideal of freedom as non-domonation and pluralist inclusive respecting the constitution.
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