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KIKAYA BIN KARUBI: CE REBELLE EN COL BLANC QUI ESSAYE DE NOUS VENDRE UNE VISION AMNESIQUE DE DIALOGUE

Kikaya Bin Karubi n’est pas un pacificateur, mais un rebelle en col blanc, dont les positions ne visent qu’à perpétuer l’instabilité pour mieux reconquérir le pouvoir.

La RDC mérite mieux que ces manœuvres d’un rebelle en camouflage, qui ose prêcher la réconciliation tout en semant la division.

Kikaya Bin Karubi, ce fidèle molosse de l’ancien régime Kabila, qui ose se draper dans les habits de la sagesse diplomatique pour prêcher un « dialogue » lequel, dans sa formule partisane, pue la manipulation à des kilomètres !

Non, Bin Karubi, nous ne sommes pas amnésiques!

Dans une vidéo pathétique, Karubi aligne une litanie d’acteurs internationaux – de l’ONU au Vatican, en passant par le Qatar et l’EAC – comme si tous ces noms ronflants étaient des cautions morales à son agenda caché.

Mais soyons clairs : ce n’est pas un appel à la paix et à la réconciliation pacifique, c’est une manœuvre éhontée pour recycler les vestiges d’un pouvoir corrompu et sanguinaire, sous le couvert d’une « concertation nationale ».

Kikaya, exilé en 2021 pour des soupçons de détournement de fonds publics, revient en 2025 comme un fantôme opportuniste, aligné sur le retour de Joseph Kabila via Goma tenue par les rebelles M23 – ces mêmes rebelles que le gouvernement accuse Kabila de soutenir, au point de lui retirer son immunité pour trahison.

Kin Karubi, qui ose critiquer la « mauvaise gouvernance » de Tshisekedi, tout en oubliant les massacres, les retards électoraux et les violations constitutionnelles sous alias Joseph Kabila, le maitre du glissement, qu’il a lui-même défendus comme conseiller diplomatique!

Ses positions sur le dialogue ? Un recyclage cynique d’une tactique usée jusqu’à la corde, dans le passé.

Dès 2002, comme ministre de l’Information sous Kabila, il appelait déjà à des « négociations inclusives » pour torpiller les accords du Dialogue Intercongolais et maintenir le pouvoir en place au delà de deux mandats constitutionnels…

En 2016, il justifiait les reports d’élections par la « fragilité de la paix », arguant que la démocratie sans développement est « condamnée » – un euphémisme pour perpétuer un régime kleptocrate qui a saigné le pays pendant des décennies.

Aujourd’hui, en 2025, il réchauffe le même plat : le dialogue comme « préalable à la paix », critiquant les processus menés par les USA et le Qatar comme « exclusifs ».

Le « dialogue » ne doit pas être un cheval de Troie pour réintégrer Kabila et ses alliés, y compris potentiellement les M23.

Bin Karubi liste l’Union Sacrée parmi les soutiens à sa formule puante de négociation, alors que son camp accuse le président et cette même majorité d’élections truquées et de dictature – une hypocrisie flagrante, venant d’un homme qui a servi un régime accusé des mêmes maux…prêt à oublier ses propres critiques contre l’USN quand il peut manipuler les positions de celle-ci en sa faveur…

En réalité, ce plaidoyer n’est pas « percutant », mais pathétiquement intéressé: Kikaya, lobbyiste en chef pour Kabila à Washington, le même qui prétend que le M23 et alias Joseph Kabila ont les mêmes objectifs, utilise son plaidoyer partisan pour essayer d’isoler la RDCongo, marginaliser les accords internationaux en cours et légitimer un retour des vieux dinosaures corrompus au pouvoir, par la petite porte de ses « négociations inclusives ».

Critiquer la « solution militaire » comme insuffisante ?

Facile, quand on est soupçonné de pactiser avec les rebelles qui prolongent le chaos dans le pays, qui sèment la mort et la désolation, avec l’appui armé de leurs marionnettistes rwandais…

Ce n’ est pas de ce Dialogue-là que la RDC a besoin, un dialogue d’amnésiques, mais d’un Dialogue de réconciliation et de justice transitionnelle.

Eugène Diomi Ndongala,

Auteur de « Donnons une chance à la paix », depuis mai 2024.

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