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TRUMP REAGIT ENFIN : UNE REUNION D’URGENCE A L’ONU, APRES L’APPEL DE DIOMI NDONGALA DU 19/08/25

Au cœur de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), une tempête de violence déferle sans relâche, transformant des villages paisibles en charniers.

Les États-Unis, alarmés par cette escalade infernale, ont finalement décidé d’intervenir en exigeant une réunion d’urgence au Conseil de sécurité des Nations Unies pour scruter les atrocités commises contre les civils, pointant du doigt des groupes comme l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et le mouvement rebelle M23.

Cette initiative américaine, qui marque un tournant décisif, surgit précisément après l’appel pressant lancé le 19 août 2025 par Eugène Diomi Ndongala, leader de la Démocratie Chrétienne, au président Donald Trump (Un appel à Trump : stopper l’hémorragie et relancer Washington et Doha- Tribune de Diomi Ndongala – https://lepotentiel.cd/2025/08/19/un-appel-a-trump-stopper-lhemorragie-et-relancer-washington-et-doha-tribune-de-diomi-ndongala/).

Dans cet appel poignant, nous avons demandé au Président Trump et les États-Unis, en tant qu’accompagnateurs des processus de paix, de « siffler la fin de la récréation » de l’ inertie diplomatique et l’adoption de sanctions timides contre des sociétés minières hongkongaises, et de remettre sur les rails les accords de Washington et de Doha, déraillés alors que les massacres se poursuivent impunément dans les territoires occupés.

Cette dérive, soulignée par notre appel diffusé en anglais et en français, a visiblement poussé Washington à agir avec plus de fermeté, face à un sang qui coule à flots dans les provinces du Nord-Kivu, où le M23, soutenu par le Rwanda sème la terreur avec une brutalité méthodique.

Le M23, ce groupe rebelle tutsi né des cendres d’un accord de paix bafoué en 2009, opère sous le couvert de l’AFC, une coalition politico-militaire forgée fin 2023 pour défier Kinshasa. Sanctionné par l’ONU pour ses violations flagrantes du droit international, il cible sans pitié les civils, accusés de collusion avec des ennemis comme les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). En 2025, l’horreur a franchi un nouveau seuil : des offensives fulgurantes autour de Sake, Goma et Bukavu ont fauché des centaines de vies et jeté près d’un million de personnes sur les routes de l’exil.

Un cessez-le-feu fragile, négocié à Doha plus tôt dans l’année, sous l’égide de Washington, vole en éclats sous les assauts répétés.

Le dernier rapport de Human Rights Watch (HRW), publié le 20 août 2025, assène un coup de massue en documentant des massacres effroyables perpétrés par le M23 dans au moins 14 villages et zones agricoles près du parc national de Virunga, dans le territoire de Rutshuru. Entre le 10 et le 30 juillet, ces rebelles ont exécuté au moins 141 civils – hommes, femmes et enfants – à coups de machettes, de balles ou en leur tranchant la gorge, jetant les corps dans la rivière Rutshuru pour effacer les traces, avec des indices inquiétants d’épuration ethnique visant les populations Hutus et Nande.

Des villages comme Busesa, Kakoro, Kafuru, Kasave ou Nyamilima ont été transformés en abattoirs, avec des viols collectifs, des enlèvements et des déplacements forcés, s’ajoutant à l’horreur.

Cette campagne vise ostensiblement les FDLR, mais elle frappe aveuglément les civils surtout Hutus et Nande, accusés de sympathies ennemies, avec le soutien avéré de l’armée rwandaise – uniformes et accents ne trompent pas, selon les témoins et les experts de l’ONU.

HRW appelle à des sanctions renforcées, des enquêtes internationales et une révision de l’aide militaire au Rwanda pour briser ce cycle de barbarie.

Washington, via son Département d’État, martèle la nécessité de rendre des comptes pour ceux qui minent la paix régionale. Condamnant fermement le M23 et pressant le Rwanda de cesser tout appui, les États-Unis s’appuient sur des discussions antérieures au Conseil de sécurité en janvier 2025, exigeant un retrait immédiat des rebelles. Bien que la date de cette réunion d’urgence reste à fixer, elle s’inscrit dans un effort mondial pour juguler une crise humanitaire qui engloutit des millions d’âmes dans l’est congolais, et semble directement inspirée par l’urgence soulignée dans notre appel du 19/08/2025 au président Trump, pour arrêter cette hémorragie en RDCongo, car les sanctions économiques, à elles seules sont insuffisantes.

Merci à l’administration américaine d’ avoir commencé de répondre à notre appel et surtout à celui du peuple congolais qui continue de subir des atrocités, en plein processus de paix !

Eugène Diomi Ndongala,

Démocratie Chrétienne

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APPEL AU PRESIDENT TRUMP, EN FRANCAIS:

en ANGLAIS:

PODCAST:

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