L’AFFAIRE »FILIMBI » ( sifflet): DESORMAIS PLUS DE 50 ARRESTATIONS ARBITRAIRES / MISES A JOUREN CONTINU
– MISE A JOUR DU 18/03/2015 A 19H00
– MISE A JOUR DU 17/03/2015 A 22H00
DECLARATION POLITIQUE DU 17/03/2015
PLUS DE 50 ARRESTATIONS ARBITRAIRES DEPUIS LE 15/03/2013 A KINSHASA ET A GOMA A LA SUITE DU LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN CONGOLAIS « FILIMBI »:
LE REGIME KABILA A TRANSFORME LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO EN UNE IMMENSE PRISON A CIEL OUVERT
La Démocratie Chrétienne tient à manifester toute sa solidarité avec les victimes congolaises et étrangères de l’intolérance politique du régime Kabila qui, depuis dimanche 15 mars 2015, se sont ajouté à la longue liste de prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons-mouroirs de la République Démocratique du Congo, à cause de leurs opinions politiques.
Notre indignation est particulièrement adressée contre les services de sécurité congolais qui, plutôt que travailler pour désamorcer les véritables et nombreuses menaces à la paix et à la sécurité de notre pays, excellent chaque jour un peu plus dans les montages sécuritaires contre des innocents, instrumentalisant la justice afin de faire taire tout voix dissidente au Congo Kinshasa. Les dernières victimes des accusations surréalistes de ce régime décadent sont les militants des mouvements citoyens du Sénégal, du Burkina Faso et de la RDC, qui se nomment Yenamarre, Balai Citoyen, Lucha et le dernier né, Filimbi, qui ont été embastillés avec des journalistes, des artistes et musiciens pour avoir organisé une conférence-débat sur la participation des jeunes au processus électoral.
La liberté d’expression étant le socle de tous les droits fondamentaux de la personne, il sied de dénoncer que le droit de réunion, la libre expression et le droit 0manifester ne sont plus reconnus , dans les faits, en RDC : ce 17 mars 2015, un groupe de jeunes, journalistes et activistes des droits de l’homme ont été encore arrêtés à Goma, à l’occasion d’une manifestation pacifique réclamant la libération de tous les activistes des Droits de l’Homme, les journalistes et les artistes illégalement enlevés par les services de sécurité dimanche 15 mars 2015 à Kinshasa. Toutes les 52 personnes arrêtées à ce jour dans le contexte de celui qu’on peut appeler « l ‘Affaire Filimbi », ont été victimes d’actes de violence, bastonnades, coups de matraque et ils sont privés de leurs droits fondamentaux, comme l’assistance de leurs avocats, tout en étant placées en détention au secret, sans aucun contact avec leurs familles. En d’autres termes, ils sont soumis à des tortures.
Certes, cela n’est pas nouveau dans un pays comme la RDC où des opposant de haut rang comme Eugène Diomi Ndongala sont incarcérés et condamnes à des lourdes peines, à la suite de montages grossiers, pour le simple fait d’avoir revendiqué la vérité des urnes après les élections bâclées et contestées de novembre 2011.
En effet, aucun pays en Afrique, sauf la RDC caporalisée par le régime Kabila, aurait pu enlever et placer en détention au secret, entre les mains des barbouzes des services de sécurité, les leaders des mouvements africains désormais « historiques » comme le sénégalais « Y’ en a marre » et le burkinabé « Balai Citoyen », dont le rôle de conscientisation des jeunes africains n’est plus à démontrer. Cela pouvait arriver seulement au Congo-Kinshasa, où un apparat répressif politico-militaire et kleptocrate s’est approprié du pouvoir et compte le conserver par la force contournant la Loi Fondamentale actuellement en vigueur. Ce que le pouvoir Kabila ne voulait pas que les jeunes congolais sachent dans les échanges avec leurs aînés, est que ses conseilleurs ont élaboré, en complicité avec une Commission Électorale partisane, un calendrier électoral et un code électoral qui, dans les faits, excluent du vote tous les jeunes majeurs d’âge, entre 18 et 24 ans, en violation de l’art. 5 de la Constitution. D’autant plus que les jeunes congolais ont été le « fer de lance » des manifestations du 19/20/21 janvier 2015 à travers lesquelles ils ont manifesté leur volonté d’empêcher toute forme de prolongation inconstitutionnelle du mandat de l’actuel « président » dont la légitimité est sujette à contestation. Cette lutte a été payée par le sang de plus de 40 innocents fauchés par les balles tirées par l’Armée appelée à les maîtriser avec des armes de guerre. La Démocratie Chrétienne ne peut que soutenir la jeunesse congolaise dans sa lutte vers l’émancipation politique et dans son combat pour le respect des droits civils et politiques des congolais. Aussi, salue-t-elle la bravoure, le courage et l’esprit de solidarité des leaders des mouvements citoyens panafricains qui, au péril de leur vie, ont volé au secours de la jeunesse congolaise en leur fournissant les seules et véritables « armes » dont elle a besoin, c’est à dire la pensée politique, la recherche de la dignité et de la liberté par la lutte pacifique et non violente. Ils ne pouvaient pas imaginer que cela aurait été considéré comme un acte « insurrectionnel » par l’actuel exécutif congolais, comme l’actuel Ministre de l’Information du gouvernement Kabila a bien eu le courage et l’irresponsabilité de déclarer, cela n’étant que la dernière de ses extravagances communicationnelles.
Le combat des jeunes leaders panafricains et congolais des mouvement citoyens rejoint celui des prisonniers politiques congolais, comme Eugène Diomi Ndongala, Christophe Ngoy, Eric Kikunda, Firmin Yangambi et beaucoup d’autres qui ont bravé la dictature au péril de leur vie et qui payent le prix des tortures et de la privation de leur liberté pour faire de la République Démocratique du Congo un État de Droit, respectueux des droits civils et politiques des congolais et des amis du Congo.
Le nombre des combattants de la liberté qui luttent, qui ont le courage d’ affronter les kalachnikovs et la privation injuste de leur liberté ne fait qu’augmenter et il rejoindra bientôt le seuil critique qui permettra la libération totale du Congo.
Liberté pour tous les combattants de la démocratie injustement emprisonnés en RDC ;
Liberté pour tous les prisonniers politiques de la RDC ;
Liberté pour le Congo Démocratique.
Kinshasa, 17/03/2015 Jean – Pierre Boka Kapella, Porte-Parole de la Démocratie Chrétienne
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– MISE A JOUR DU 17/03/2015 A 15H20
LE MONDE /RDC : des militants congolais arrêtés à Goma

Une dizaine de militants congolais de l’organisation Lutte pour le changement (Lucha) ont été arrêtés mardi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, pour avoir protesté devant les locaux de l’Agence nationale de renseignement (ANR) qui détient un des leurs à Kinshasa. Deux ressortissants belges ont également été pris à partie par les forces de l’ordre, selon un militant de Lucha qui a demandé l’anomymat. « Il y a douze militants de Lucha qui viennent d’être arrêtés à l’ANR de manière très brutale. Ils sont allés là-bas (…) demander la libération immédiate et sans condition de Fred Bauma et des autres militants pro-démocratie » arrêtés dimanche à Kinshasa, a déclaré à l’AFP le militant.
« Ils demandaient aussi que le gouvernement garantisse la liberté des droits et libertés fondamentaux des citoyens congolais », a ajouté cette source, affirmant que Lucha avait « informé la mairie » qu’elle tiendrait mardi matin une « manifestation tout à fait pacifique ».
« Interpellation d’une dizaine » de militants
Julien Paluku, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, dont Goma est la capitale, a pour sa part confirmé à l’AFP l’« interpellation d’une dizaine » de militants. Selon la source de la Lucha, deux ressortissants belges, dont une « chercheuse » qui a été « blessée » puis « hospitalisée », ont été pris à partie par les forces de l’ordre. « Je peux confirmer que deux Belges à Goma étaient présents [lors du sit-in]. L’ambassade est au courant, on fait le suivi proche de toute cette affaire », a déclaré une source à l’ambassade de Belgique à Kinshasa, sans plus de commentaire. Samedi, des militants du mouvement sénégalais Y’en a marre, burkinabé Balai citoyen et de Lucha avaient organisé à Kinshasa une rencontre destinée à sensibiliser la jeunesse sur les questions de gouvernance et de démocratie. Dimanche, les organisateurs ont tenu une conférence de presse mais les forces sont intervenues pour arrêter une trentaine de personnes, selon des témoins. Le groupe a été conduit au siège de l’ANR, dans le nord de Kinshasa. Trois journalistes français (AFP, RTBF, BBC), deux journalistes congolais (BBC et Antenne A), un Français qui participait à l’organisation de la rencontre et un diplomate américain avaient été arrêtés. Tous ont été libérés dans la soirée mais, lundi soir, le journaliste d’Antenne A restait détenu.

Parmi les militants toujours détenus lundi figuraient des Congolais, dont Fred Bauma de Lucha, le Burkinabé Sidro Ouedraogo de Balai citoyen, ainsi que les Sénégalais Fadel Barro, meneur charismatique de Y’en a marre, Aliou Sané et le rappeur Fou malade. Les arrestations ont été dénoncées par plusieurs associations congolaises, sénégalaises, burkinabés et non africaines, qui ont demandé la libération des personnes détenues. Y’en a marre, un mouvement formé par des jeunes, dont des rappeurs, a été à la pointe du combat contre un troisième mandat du président sénégalais Abdoulaye Wade (2000-2012).
Lire aussi : RDC : le leader du mouvement sénégalais Y’en a marre arrêté à Kinshasa
Balai citoyen voulait pour sa part empêcher le président Blaise Compaoré, en poste depuis 27 ans, de modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat. Fin octobre 2014, M. Compaoré a abandonné le pouvoir sous la pression de la rue. En RDC, le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne peut pas briguer un nouveau mandat en 2016, mais l’opposition soupçonne son camp de chercher les moyens de le maintenir au-delà du terme de son quinquennat. La situation a créé de vives tensions
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/17/rdc-des-militants-congolais-arretes-a-goma_4595161_3212.html#kRS3VIUlwGtJcCGC.99
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-MISE A JOUR DU 17/03/2015 A 12H30
URGENT : 12 personnes, dont 9 des militants dans la LUCHA (8 garçons et une fille) brutalement interpellés au bureau de l’ANR ce matin à Goma, avec des journalistes Congolais et étrangers.
Nous avons tenu à faire un sit-in devant l’ANR, comme promis hier, pour exiger la libération immédiate et sans condition de notre camarade Fred Bauma ainsi que de tous les militants pro-démocratie de LUCHA, FILIMBI, Y EN A MARRE et du BALAI CITOYEN enlevés et détenus au secret à Kinshasa depuis dimanche soir. C’est le premier acte d’une série d’actions qui vont se poursuivre de manière croissante, non seulement pour demander ces libération, mais aussi et surtout pour exiger des autorités le respect des droits et libertés des citoyens à donner des opinions, s’exprimer, se réunir, voire manifester pacifiquement. Voici les noms des militants de LUCHA arrêtés à Goma ce matin, et entrain de subir de la maltraitance dans les locaux de l’ANR au moment où nous écrivons ceci : – Rebecca Kabuo (Faculté de Psychologie -G3- ULPGL) – Serge Sivya (Faculté de Médecine -Doc3- UNIGOM) – Parfait Mutsongo (Faculté d’Agronomie, UNIGOM) – Frank Kamba (ISTA) – John Anipenda (Faculté de Droit -G2- UNIGOM) – Trésor Akili (Faculté de droit -G3- UNIGOM) – John Byamungu (ISC) – Pascal Byumanine (Faculté de droit -G3- ULPGL) L’alternance démocratique, la justice et la liberté, aucun Congolais n’est prêt à sortir du train qui est déjà en marche. Il ne s’agit pas de politique politicienne, car nous restons des citoyens engagés et indépendants de toute mouvance politique. Il s’agit bien d’un combat citoyen pour la dignité de notre peuple si longtemps malmené et méprisé par ses propres dirigeants. Que ceux qui prendront le pouvoir en 2016 apprennent par là qu’ils ne seront pas ménagés non plus. Le Peuple Congolais entend prendre son destin en main et résister jusqu’au bout contre quiconque voudra le ramener à la soumission aveugle et à la dictature. Il y a une époque qui est révolue, et il faut que les politiciens le comprennent une fois pour toutes ! Nous appelons tous nos compatriotes, à Goma, Butembo, Beni, Bunia, Kisangani, Isiro, Bukavu, Uvira, Kalemie, Lubumbashi, Kolwezi, Likasi, Mbuji-Mayi, Kananga, Kikwit, Bandundu, Kinshasa, Matadi, Boma, Kindu, et partout ailleurs, y compris dans la diaspora, à se mobiliser pour demander aux autorités la libération de tous les militants arrêtés et la garantie du libre exercice des droits et libertés que notre constitution et le droit international nous reconnaissent. Trop c’est trop ! Le plus grand hommage que nous puissions rendre à nos compatriotes tués lors des soulèvements de Kinshasa et de Goma en janvier, et tous les autres qui se sacrifient tous les jours, c’est lutter et rester debout pour que leur sacrifice ne soit pas vain. Pour nous contacter : +243 99 4645 977 et lucha.rdc@gmail.com. Suivez-nous sur cette Page Facebook, ou sur Twitter à @luchaRDC TELEMA, la lutte continue ! A la lucha !
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– MISE A JOUR DU 17/03/2015 A 10H40
RDC : arrestation de 12 jeunes militants de @luchaRDC qui voulaient manifester ce matin à Goma contre la détention des #Filimbi (ONG).
Les 12 militants arrêtés tout à l’heure par l’ANR à #Goma sont Serge Sivya (UNIGOM), Luc Nkulula, Simon Mukenge, Pascal Byumanine (ISTA)…
17 mars 2015
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– MISE A JOUR DU 17/03/2015 A A 11H38
#Filimbi – Le Burkina demande la libération d’un militant arrêté en RDC
Le Burkina Faso a demandé lundi la libération d’un militant arrêté dimanche à Kinshasa alors qu’il participait à une rencontre avec la jeunesse congolaise, en plein débat sur un éventuel troisième mandat de Joseph Kabila.
Notre camarade n’était porteur ni d’un message de guerre, ni de subversion au Congo, il était là pour apporter un message de paix et de partage d’expérience avec le peuple et la jeunesse de la RDC, a soutenu Smokey, porte-parole de Balai citoyen.
Un chef d’Etat qui a fait deux mandats, quelles que soient son intelligence et sa volonté, doit comprendre qu’il ne fera pas le bonheur de son peuple sans son consentement, a-t-il ajouté. Le climat s’est fortement crispé en RDC depuis des manifestations violentes du 19 au 22 janvier qui ont fait plusieurs morts. Les contestataires dénonçaient un projet de révision de la loi électorale qui aurait permis à Joseph Kabila de briguer un nouveau mandat après la fin 2016, alors que la Constitution le lui interdit. ROM/LC
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– MISE A JOUR DU 16/03/2015 A 19H12
YENAMARRE CONFOND LES PROPOS IRRESPONSABLES DE MENDE
– Mise à jour du 16/03/2015 a 13h20
Communiqué du mouvement #Filimbi
-MISE A JOUR A 23H45 DU 15/03/15
LES ACTIVISTES DE YENAMARRE SENEGALAIS CRAIGNENT PLUS POUR LES ACTIVISTES CONGOLAIS QUE POUR EUX-MEMES; ECOUTEZ :
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– MISE A JOUR A 23H04 DU 15/3/15
INCIDENT DIPLOMATIQUE: Reuters confirme l’ arrestation et l’interrogatoire d’un diplomate US dans un raid des services de sécurité congolais contre des jeunes réunis en atelier sur la démocratie et appartenant à trois nationalités différentes: les 40 jeunes activistes, musiciens, journalistes arrêtés seraient accusés d’être des « instructeurs militaires » selon le Ministre Kabiliste de l’information Lambert Mende: Source Reuteurs
U.S. diplomat arrested with pro-democracy activists in Congo
* Around 40 people arrested after news conference
* Journalists, musicians, activists among detainees
* Accused « instructors in insurrection » – govt spokesman
By Bienvenu-Marie Bkumanya and Aaron Ross KINSHASA, March 15 (Reuters) – Security forces in Democratic Republic of Congo arrested a U.S. diplomat along with pro-democracy activists, journalists and musicians on Sunday following a news conference in the capital Kinshasa, a government spokesman and witnesses said. The event was held by activists from Congo, Senegal and Burkina Faso at a cultural centre and was attended by around 20 journalists and observers. Around a dozen soldiers, both in uniform and civilian clothes, entered the hall as the news conference finished and began making arrests, a Reuters witness said, adding that some attendees were assaulted during the raid. The soldiers also arrested the French owner of the centre and more than a dozen musicians waiting outside the hall to perform. In total around 40 people were detained, the witness said. « Some say that it was a press conference – an exchange between the members of the Burkinabe and Senegalese civil societies and the Congolese civil society, » Information Minister Lambert Mende told Reuters.
« The (intelligence) services believe, however, that it was a project organised by those who identify (themselves) as instructors in insurrection, » he said, confirming the arrests, including that of the diplomat.
The U.S. embassy in Kinshasa declined to immediately comment on the events. Mende denied that soldiers had been involved in the raid and said the arrests had been made by police. Those detained were taken to holding facilities run by the national intelligence service and police, and an investigation was under way, he said.
By early evening, all four detained foreign journalists had been freed, several of the released reporters said, however a Congolese journalist and the U.S. diplomat were among those still in custody.
Congolese President Joseph Kabila is constitutionally required to leave office in December 2016 at the end of his second elected term but critics accuse him of trying to extend his time in office. At least 40 people were killed in violent protests in January against a revision of the country’s electoral law that opponents said was meant to delay the polls. The arrested activists included Fadel Barro, a member of the Senegalese collective of hip-hop artists « Y en a Marre », which helped organise protests against former President Abdoulaye Wade’s bid for a third term in 2012. A member of the grassroots political group « Balai Citoyen », which played a leading role protests that toppled longtime Burkina Faso President Blaise Compaore last year, was also detained. (Writing by Aaron Ross; Editing by Joe Bavier and Alison Williams)
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-MISE A JOUR A 22H44 15/3/15
Maud Jullien @MaudJullien · il y a 16 minutes
BBC journalists saw security forces from #DRC hit activists from Burkina, Senegal and DRC with batons as they arrested them
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LES JOURNALISTES DE LA BBC ONT VU LES FORCES DE SECURITE CONGOLAISES ASSOMMER AVEC DES BATONS LES ACTIVISTES BURKINABE, SENEGALAIS ET CONGOLAIS AU MOMENT DE LEUR ARRESTATION.
-MISE A JOUR A 22H30 DU 15/03/2015
Maud Jullien @MaudJullien il y a 1 minute
#DRC 5 journalists, including 2 BBC and one American diplomat among those arrested and interrogated. Released 4 hours later
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Publié le 15-03-2015 Modifié le 15-03-2015 à 22:04
RDC: arrestation des leaders de Y’en a marre et du Balai citoyen

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– MISE A JOUR A 21H19 DU 15/03/2015
dimanche 15 mars 2015
Les membres des Mouvements Y en a Marre (Sénégal) et Balai Citoyen (Burkina Faso) arrêtés à Kinshasa
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Fadel Barro – Coordonnateur du Mouvement Y’en A Marre lors de la Conférence de Presse pour le lancement de Filimbi |
Arrivés sur le sol de la République Démocratique du Congo ce vendredi 13 mars 2015 pour le lancement du mouvement citoyen Filimbi, les activistes du mouvement Y’en a marre (Sénégal) et Balai Citoyen (Burkina Faso) ont vu leur séjour écourté par une arrestation des autorités congolaises.
C’est ce dimanche 15 mars 2015 après la conférence de presse organisée à Eloko Ya Makasi que Fadel Barro, Aliou Sané, le rappeur Malal Talla alias Fou Malade (Y’en a marre) et Oscibi Ouédraogo (Balai Citoyen) ainsi que les artistes, représentants de certaines organisations de la jeunesse et activistes congolais Miyangu Kiakwama, Floribert Anzuluni, Ben Kelem, Franck Otete, Sylvain Saluseke ont été arrêtés par l’armée.
Après un atelier sur l’engagement citoyen des jeunes organisé avec le mouvement « Engagement Citoyen », ils avaient prévu de tenir un concert populaire à Tshangu après la conférence de presse marquant le lancement du mouvement Filimbi.
Un blogueur congolais joint au téléphone nous renseigne que les arrestations sont l’oeuvre de l’armée congolaise qui a intervenu à la place de la Police.
Il faut rappeler que la RDC sort d’une période intense marquée par une série d’émeutes suite à un très controversé projet de loi. La modification de la loi électorale qui lie le prochain scrutin présidentiel au recensement préalable de la population avait provoqué plusieurs morts et de censure du réseau internet dans la capitale congolaise.
Aucune explication n’a été donnée sur cette arrestation par les autorités congolaises qui détiennent les activistes au niveau de l’Agence Nationale de Renseignement (ARN).
Pour le moment, cette arrestation suscite indignation et dénonciations des internautes sénégalais et burkinabé.
Cependant, le concert public prévu après la conférence de presse avait été autorisé par les autorités.
http://gloomedias.blogspot.com/2015/03/les-membres-des-mouvements-y-en-marre.html
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– MISE A JOUR A 20H50 DU 15/03/2015
La conférence de presse se tenait au siège de Eloko Makasi à Masina, dans la ville de Kinshasa. Parmi les journalistes enlevés par un commando en tenue de la Garde Républicaine et d’autres agents en civil, figurent ceux de l’AFP, de RFI, de la BBC et de la RTBF.
Cette activité était ce qu’il y a de plus officiel et de plus légal. Ces jeunes, parmi lesquels des musiciens, des plasticiens et des blogueurs, n’ont violé aucune loi de la République. Nous sommes sidérés par la persistance des autorités congolaises à violer les droits les plus élémentaires des citoyens, y compris la liberté d’expression. Nous exigeons des autorités leur libération immédiate.
Rien ni personne ne pourra museler l’expression populaire, ni nous détourner de notre lutte juste pour un Congo Nouveau, libre, démocratique et paisible.
Nous appelons à la mobilisation de toutes les citoyennes et de tous les citoyens, y compris nos frères et sœurs du Sénégal et du Burkina Faso, en vue d’obtenir la libération de ces activistes et le respect par les autorités Congolaises des droits et libertés publics garantis par la constitution et par le droit international. Si ces activistes ne sont pas libérés dans les prochaines 24h, nous appellerons à des actions de grande envergure pour faire entendre notre voix. Fait à Goma, le 15 mars 2015. A la lucha ! Pour tout contact : +243 99 4645 977 lucha.rdc@gmail.com
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– MISE A JOUR A 20H20
Urgent – Fadel Barro, Fou Malade et autres dirigeants du balai citoyen et Lucha arrêtés en RDC
Des responsables de mouvements citoyens d’Afrique de l’ouest et du centre sont dans les liens de la prévention. Fadel Barro, Fou Malade, Aliou Sané du Mouvement Yen a marre Sénégal, des responsables du Balai citoyen du Burkina Faso et du Collectif Congolais Lucha en l’occurrence Ben Kelem, Franck Otete, Sylvain Paluseke et autres artistes ont été arrêtés après une conférence de presse.
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– MISE A JOUR DE 18H39
LES IDENTITES DES JEUNES DE LA SOCIETE CIVILE ARRETES: Fadel Barro, Aliou Sane, Sbiri Ouadraogo Miyangu Kiakwama, Floribert Anzuluni, Ben Kelem, Franck Otete, Sylvain Paluseke et autres artistes lcx
*#RDC : le mouvement citoyen @YENAMARRE_SN à la rencontre des #kinois pour lancer #filimbi !
ALERTE GENERALE!!! Les autorités congolaises viennent d’arrêter le représentant du Balai Citoyen, OSCIBI JOHANN, les membres de Y EN A MARRE et les organisateurs du lancement du mouvement FILIMBI au Congo. Ces arrestations interviennent a l’issue de la conférence de presse de lancement qui a connu un franc succès a Kinshasa.
