Congo-Kinshasa: Génocide électoral au pays ! / LE PHARE

Par Kimp
Le dossier de nouveaux majeurs interdits de voter lors des élections locales, municipales, urbaines et législatives provinciales du 25 octobre 2015 se trouve au niveau de la Cour Constitutionnelle, à la suite d’une requête déposée par l’Envol de Delly Sessanga.
Ce député national tient à avoir l’avis de cette haute juridiction sur l’inconstitutionnalité ou non du calendrier électoral publié le 12 février 2015 par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), dans lequel n’est signalée aucune opération d’enrôlement des électeurs avant février 2016, ce qui disqualifie au moins 10 millions de jeunes Congolais qui n’avaient pas 18 ans en novembre 2011.
En réponse aux critiques formulées par de nombreux compatriotes contre la CENI, celle-ci n’a cessé d’alléguer que les élections locales, municipales, urbaines et législatives provinciales font partie des arriérés législatifs de 2006 et 2011. Par conséquent, les Congolais qui n’étaient pas en âge de voter pour les deux cycles électoraux, n’ont pas à revendiquer des droits rétroactifs.
Interpellé au sujet de la même question au niveau de l’Assemblée Nationale, le Vice-Premier ministre et ministre chargé de l’Intérieur, Evariste Boshab, a soutenu la position de la CENI, soulignant au passage qu’une opération d’enrôlement de nouveaux majeurs en 2015, aurait entre autres conséquences un glissement du calendrier électoral.
Ainsi, en attendant que la Cour Constitutionnelle fixe l’opinion sur le sort de nouveaux majeurs, privés sans raison de leur droit de vote, il y a lieu de constater que l’alinéa 5 de l’article 5 de la Constitution souffre d’une grave violation de la part d’une institution d’appui à la démocratie. Cette disposition indique en effet que « sans préjudice des dispositions des articles 72, 102 et 106 de la présente Constitution, sont électeurs et éligibles, dans les conditions déterminées par la loi, tous les Congolais de deux sexes, âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques ».
Disqualifier des électeurs mineurs en 2011, c’est éliminer des candidats non enrôlés en 2011
Lorsque l’on revisite l’alinéa 5 de l’article 5 de la Constitution, l’on note qu’il reconnaît le droit de voter et d’être voté aux citoyens congolais âgés d’au moins 18 ans et jouissant de leurs droits civils et politiques. Il n’appartient pas à la CENI ou ministère de l’Intérieur de les empêcher de remplir leur devoir civique. En conséquence, s’il est établi que les arriérés électoraux ne concernent pas les mineurs d’âge de 2011, considérés aujourd’hui comme de nouveaux majeurs, ils ne devraient ni prendre part au vote, ni se porter candidats aux élections locales, municipales, urbaines et législatives provinciales.
Cela suppose qu’avant de recevoir les actes des candidatures des partis et regroupements politiques, la CENI devrait vérifier les dates de naissance des postulants, de manière à s’assurer qu’ils avaient 18 ans en 2011 et qu’ils avaient été enrôlés. Si tel n’est pas le cas, on devrait les rejeter, ce qui mettrait sur le même pied d’égalité les nouveaux majeurs interdits de vote le 25 octobre 2015 et ceux qui seraient candidats chefs de secteurs et chefs de secteurs adjoints, conseillers de secteurs, conseillers communaux, bourgmestres, conseillers urbains, maires, maires adjoints, députés provinciaux.
Renvoyer les élections locales, municipales, urbaines et législatives provinciales au-delà de 2016
Si la Ceni ne veut pas consacrer un génocide électoral en RDCongo, elle serait bien inspirée de renvoyer les élections locales, municipales, urbaines et législatives provinciales au-delà de 2016, le temps pour elle de prendre en compte les nouveaux majeurs dans son fichier électoral. Il serait en effet anormal que près de 10 de citoyens congolais reconnus constitutionnellement éligibles ne puissent pas voter, au motif que leur participation aux scrutins perturberait la configuration des circonscriptions électorales en termes de nombre de sièges à pourvoir.
Le plus simple serait de privilégier les élections législatives nationales et la présidentielle, qui ne posent pas problème tant pour les nouveaux majeurs « électeurs » que pour ceux désireux de briguer des mandats politiques. Tout le monde conviendra que laisser au bord de la route des millions de compatriotes ne serait pas la voie indiquée pour obtenir des élections transparentes, crédibles et apaisées.
LE PHARE
‘An election is nothing more than the advanced auction of stolen goods’
DRC is now on the cusp of an election year to elect a new president along with members of the legislature. DRC Citizen Candidates seeking public office in the ideal normative sense of prescriptive governance ought only to be seeking public office in order to serve all the good citizens of DRC in excluding serving and assisting just the elite economic social oligarchy as this elite social political grounded oligarchy will continue and perpetuate the status quo ensuring that civic social change for the ordinary citizen is marginal at best. DRC is a country blessed in natural minerals and in timber which has created and generated much wealth resources, alas allocated only to the very few elite in government. DRC is even more blessed with the DRC citizen people, who often display exuberant entrepreneurial social ambition. Unfortunately, this future election to be conducted next year is roiled both in fear as to uncertain national security publics further grounded in non participatory future economic growth and in personal private civic social anxiety in how civic social society in DRC is unravelling. Sadly, this 2016 DRC Presidential and General Election gives ample profound credence to this pithy aphorism by H.L. Mencken who writing in the Baltimore Sun in 1936 suggests most strong that:
« An election is nothing more than the advanced auction of stolen goods, in other words, government is a broker in pillage, and every election is a sort of advance auction sale of stolen goods ».
Mencken was both alarmed and profoundly disquieted as to the lack of engaged inquisitive civic citizen participation in the civic electoral governance process which is predicated on an engaged articulate citizen who is not afraid nor adverse to hold the government to strict account. Mencken was even more concerned as to the increasing growth in blunt force power of the incumbent government to overwhelm the citizen with election promises and election bromides which in reality will signal no change in how government functions in serving the citizen.
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Ce soi-disant gouvernement politique de la RDC croit que le peuple congolais est imbécile, qu’il se trompe. Les membres de ce gouvenement ne règne pas depuis que les membres de ce gouvenement ont volé les résultats des urnes de 2011 mais ils sont là pour remplir leurs poches. Ils devront répondre devant le tribunal populaire prochain. Ils devront retourner jusqu’au dernier centime ce qu’ils ont volé, un à un, sinon le peuple devra décider de leur vie ou de leur mort. Vive la justice populaire!
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