ÉCHEC CUISANT DU MONOLOGUE DE MBEKI: KABILA ET KATUMBI SNOBENT, EUX-MEMES, LA FARCE
En Afrique du Sud, du 3 au 6 septembre 2025, Thabo Mbeki a orchestré ce qui se voulait un grand dialogue sur la paix en RDC, à Magaliesburg, près de Johannesburg.
Mais derrière les façades diplomatiques, ce n’était qu’un monologue truqué, un simulacre sans la moindre crédibilité, boycotté par le gouvernement de Félix Tshisekedi qui y voyait un piège biaisé, imprégné de la proximité sulfureuse entre Mbeki et l’ex-président Joseph Kabila – accusé d’influencer l’événement via son régime passé, voire de le financer dans l’ombre, comme le murmurent les critiques acerbes du pouvoir à Kinshasa.
Ce « dialogue » s’est mué en une « messe noire », un rassemblement obscur de menu fretins – rebelles M23 invités comme des stars, représentants d’exilés, et quelques émissaires lambda –, sans la présence des poids lourds qui pourraient lui donner une once de légitimité.
Pire encore : même les ardents soutiens de cette farce, ceux qui clamaient son urgence, ont déserté la scène.
Alias Joseph Kabila, l’ancien maître de la RDC et allié présumé de Mbeki, n’a pas daigné fouler le sol sud-africain ; seul son Front Commun pour le Congo (FCC) y a envoyé des délégués anonymes, comme Francine Muyumba, pour psalmodier des propositions creuses. De même, Moïse Katumbi, qui avait feint l’intérêt en août, mais a finalement snobé l’invitation, bloqué le ridicule patent de l’affaire – sa plateforme n’y était représentée que par un modeste Christian Mwando, réclamant, d’ailleurs, « un vrai dialogue » une fois sur place…
Ces absences paradoxales exposent l’illusion : un événement sans les figures centrales qu’il prétend unir, financé dans l’ombre par les intérêts de Kabila, et réduit à un cirque stérile, loin de toute résolution pour la crise congolaise.
Si cela n’est pas la preuve d’un fiasco patent, comme nous l’avions annoncé, qu’est-ce donc ?
Eugène DIOMI NDONGALA,
Démocratie Chrétienne




