LA DC EXIGE UN DROIT DE REPONSE ET UNE MISE AU POINT A RFI PAR RAPPORT AUX PROPOS IRRESPONSABLES DE LAMBERT MENDE SUR RFI CONCERNANT LE PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA


DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC,
http://democratiechretienne.org – Avenue Kasa-Vubu, 7945 – Kinshasa/ RDC
A la Gent. Att. De Mme Sonia Rolley,
Correspondante de RFI pour la RDC
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c.i.
A LA DIRECTION DE RADIO FRANCE INTERNATIONAL,
RFI,
Tous à Paris, France
CONCERNE: DROIT DE REPONSE ET MISE AU POINT PAR RAPPORT AUX PROPOS FAUX ET DIFFAMATOIRES DE M. LAMBERT MENDE SUR LE PRISONNIER POLITIQUE CONGOLAIS EUGENE DIOMI NDONGALA DONT LA CONDAMNATION IRREGULIERE ET SCELERATE A ETE CASSEE PAR LE JUGEMENT 2465/2014 DU CDH/ONU – LIEN: http://www.rfi.fr/afrique/20170830-an-apres-liberations-toujours-plus-prisonniers-politiques-rdc?ref=tw
Chère Mme Rolley,
Dans l’article publié sur site de RFI le 30/08/2017 et plus haut référencié par son lien, vous avez donné la parole à M. Lambert Mende, Ministre de la communication de la R. D. Congo, lequel s’est permis de relater des fausses informations concernant le président de la Démocratie Chrétienne, M. Eugène Diomi Ndongala, qui est, depuis juin 2012, victime d’un harcèlement politico – judiciaire violent et de longue date, dû à ses opinions politiques et sa lutte courageuse pour le respect du droit de vote des citoyens congolais.
En 2014, après une détention au secret et une accusation d’atteinte à le sécurité de l’état, il a été condamné, à la suite d’un procès politique qui a bafoué tous ses droits, par un jury de la cour suprême de justice non conformé à la loi, à 10 ans de prison pour un prétendu viol imaginaire, jamais prouvé et qu’il a toujours contesté, sans aucune identification des prétendues victimes, à la suite d’un procédure irrégulière et sans droit de recours.
Au mois de septembre 2014, le président Eugène Diomi Ndongala, un leader reconnu de l’opposition politique congolaise, a porté plainte contre la RDC face au Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui a condamnée la RDC le 4 novembre 2016. Cette affaire d’instrumentalisation de la justice est particulièrement scandaleuse d’autant plus que le CDH/ONU a inventoriés plus de 98 violations du droit congolais et du droit international dans la procédure ayant abouti à sa condamnation. La RDC, quant à elle, a été condamnée pas seulement à libérer immédiatement Eugène Diomi Ndongala mais aussi à annuler la condamnation scélérate et politique dont il a été victime, ainsi qu’à l’ indemniser.
Le mois passé, l’Organisation mondiale contre la Torture, OMCT en sigle, à lancé un appel aux
autorités de la RDC pour demander la libération d’Eugène Diomi Ndongala, dont l’état de santé ne cesse de s’aggraver, à la suite des tortures physiques psychologiques auxquelles il est soumis injustement depuis des années.
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Eugène Diomi Ndongala est un prisonnier politique et, après novembre 2016, un otage du régime Kabila qui est tenu à le libérer en vertu du respect du Pacte International Relatif aux Droits civils et Politiques mais aussi son Protocole facultatif, dont la RDC est aussi signataire, et qui reconnaît l’autorité et la compétence du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies à connaître et juger les plainte des individus contre les États signataires.
Il sied aussi de souligner que l’Accord politique du 31/12/2016, dont le gouvernement de M. Mende se dit « issu », dans son chapitre dédié à la décrispation politique, cite nommément le Président Eugène Diomi Ndongala comme prisonniers politique emblématique; de plus, les Arrangements Particuliers signés le 27/04/2017, qui donnent un Chronogramme d’application dudit accord, prévoient la libération des prisonniers politiques cité par l’Accord de la Saint Sylvestre, endéans 5 jours de leur signature.
A la 35 session du Conseil des Droits de l’Homme, à Genève, Mme Mushobekwa, Ministre congolais des Droits Humains, qui représentait le gouvernement de la RDC dans cette instance de l‘ONU, interrogée par le rapporteur institué par le Comité des droits de l’homme pour suivre le dossier de l’application de la décision 2465/2014 concernant le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, avait engagé le gouvernement de la RDC, dont M. Lambert Mende fait partie, à donner « stricte application » à la décision ordonnant la libération d’Eugène Diomi Ndongala avant la prochaine session du Conseil des Droits de l’Homme qui se tiendra à partir de la première moitié du mois de septembre à Genève.
Vu ce qui précède, nous sommes étonné des déclarations irresponsables de M. Mende, qui feint ignorer les engagements et les obligations de son gouvernement, pour préférer persister dans les mensonges et les logiques perverses des montages politiques contre les opposants politiques.
Il se pose un très grave problème de respect des droits de l’homme et surtout de répression politique en République Démocratique du Congo, et le cas de notre Héro vivant, Eugène Diomi Ndongala, est un exemple emblématique de l’instrumentalisation de la justice à des fin politique, une pratique malheureusement courante en RDC et à la base de la crise politique qui secoue actuellement le Congo -Kinshasa.
Cela étant, tout en rejetant les propos faux et irresponsables de M. Lambert Mende, nous demandons un droit de réponse à Radio France International car la condamnation scélérate dont a été victime le Président de la Démocratie Chrétienne, a été cassée par le jugement 2465/2016 du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, qui doit être immédiatement appliquée en vertu de l’art. 215 de la Constitution de la RDC.
Nous restons à votre disposition pour une réaction conséquente de mise au point et droit de réponse, selon les modalités qui restent à convenir.
Veuillez agréer, Mme Rolley, l’assurance de notre parfaite considération distinguée,
Pour la Démocratie Chrétienne,
Le Secrétaire général,
Kasongo Magloire,

Tél: 0999930445
Courriel: sg@democratiechretienne.org