LE PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA TOUJOURS DANS LE VISEUR DU REGIME KABILA, MALGRE SA PRIVATION ILLEGITIME DE LIBERTE / DC

Le prisonnier politique et otage personnel de M. Kabila, l’Hon. Eugène Diomi Ndongala, continue à provoquer des nuits blanches à de la Kabilie, au point qu’il se retrouve dans son viseur, malgré sa privation illégitime de sa liberté.
Alors que le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies avait ordonné sa libération immédiate et son indemnisation fin 2016, au cour d’un procédure juridictionnelle de deux ans à laquelle le gouvernement congolais avait participé, celui-ci continue à jouer à la diversion, pour ne pas appliquer la décision contraignante n°2465/2014 du CDH/UN.
Récemment, en Espagne, la Cour Suprême locale a bel et bien confirmé le caractère obligatoire des décisions du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, en vertu de la signature, par cette état, de traités internationaux qui sont bel et bien contraignants et obligatoires pour le gouvernement, la Constitution Espagnole reconnaissant formellement la supériorité des disposition issues de traités internationaux sur la loi interne.
Exactement la même situation prévaut en RDC, où l’art.215 de la Constitution prévoit la supériorité des traités souscrits sur la loi interne.
Le président Eugène Diomi Ndongala a, lui aussi, comme les prisonniers politiques catalans, saisi la Cour Constitutionnelle le 01/02/2018 pour obtenir l’application de la décision 2465/2014 du CDH/ONU, mais la Cour Constitutionnelle congolaise, dans une déni de justice grave et injustifiable, dépassant largement le temps légal de réponse qui est d’un mois après le dépôt officielle de la requête, pas seulement ne s’est prononcée, ni positivement ni négativement, mais elle a tout simplement refusé de statuer sur la question, à différence de la Cour Suprême Espagnole à qui on avait posé la même question sur la force de loi des décisions du CDH/ONU et leur caractère contraignant pour le gouvernement.
En plus de ce grave entorse au droit international, l’Accord politique de la Saint Sylvestre, dans son ch. 5 dédié à la décrispation politique, est inappliqué en ce qui concerne la libération des prisonniers politiques emblématiques nommément cités dans l’Accord, dont l’Hon. Eugène Diomi Ndongala, qui fera aussi l’objet d’ insultes de la part de M. Tambwe Mwamba, colérique et inconstant Ministre de la Justice, confondant sa militance politique avec son devoir de servir la Justice et la Vérité.
Bien que personnellement signataire de l’Accord de la Saint Sylvestre, au nom de la majorité Parlementaire et que le gouvernement dont il est issu découle, selon l’ordonnance de son investiture, de l’Accord politique de la Saint Sylvestre, M. Tambwe Mwamba, violant des résolutions de l’Onu et les engagements de son gouvernement, s’érige en obstacle à l’application de l’Accord signé le 31/12/2018, sous la houlette de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, Cenco en sigle.
Il y a trois jours, le siège national de la Démocratie Chrétienne, DC, dont l’Hon. Eugène Diomi Ndongala est le président National, à fait objet d’une véritable mise à sac et sabotage, en cette période électorale, alors que des archives, des documents internes du parti, n’ayant pas une valeur marchande, ont été importé par ces voleurs d’un genre très particulier, qui ont aussi fait main basse sur les écharpes, les polos, les drapeaux du parti ainsi que les ordinateurs et imprimantes présents dans les locaux. Il sied de souligner que le siège de la Démocratie Chrétienne a fait l’objet de saisies, pillages et vol de documents trois fois depuis 2012.
La série noire ne s’arrête pas là, car le 25/07/2018 des mal intentionnés avec des visées politiques manifestes, ont publié une fausse liste de prétendus bi-nationaux, avec papier entête de la Direction Générale de Migrations, DGM en sigle, qui reproduisait aussi le nom du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala comme détenteur d’un autre nationalité en plus de la congolaise, ce qui est absolument faux.
Le Président Eugène Diomi Ndongala a réagi immédiatement à la diffusion de ces faux bruits, avec une lettre officielle adressée au Directeur Général de la DGM, lui signifiant le manque de fondement de cette prétendue liste de la DGM et la nécessité de la démentir dans le 48 heures, sous peine d’un dépôt de plainte pour faux et usage de faux, à la charge de ce service de l’état.
La Démocratie Chrétienne tient à souligner que la déliquescence de l’état congolais est consécutive à l’instrumentalisation de l’administration de l’état à des fins politiques ainsi qu’à la criminalisation de la compétition politique entre les différents acteurs.
Vu le moment extrêmement délicat qui travers la République Démocratique du Congo, la Démocratie Chrétienne exige que les réglés d’ un état de droit soit respectées et que les congolais puissent être libérés du joug du despotisme, de la violence ainsi que de la répression politique qui n’ont que trop duré, avilissant le peuple congolais, privé de tout, pour qu’une clique de jouisseurs puissent continuer à sabler du champagne alors que la population est privée même de l’eau potable!
Ça ne sera pas par harcèlement politico-judiciaire et l’insécurité dans laquelle sont placés des parti politiques d’opposition et leurs leaders, que la RDC pourra amorcer sa sortie du gouffre dans laquelle est plongée, à cause de la volonté explicite des actuels gouvernants de confisquer le pouvoir par la force et en violation de la Constitution.
Comme nous l’avons toujours soutenu, les vrais opposants de M. Kabila sont tous en prison ou exilés et malgré leurs privation de liberté ou bien de mouvement, ils demeurent les homme à abattre en tant que symboles vivants de la résistance et du combat pour la démocratie en RDC. l’utilisation systémique des mensonges d’état pour diaboliser les adversaires politiques a atteint un niveau revolant au Congo-Kinshasa.
Les faits plus haut énoncés le prouvent suffisamment.
Voilà, d’ailleurs, le message que le Président Eugène Diomi Ndongala tient à transmettre aussi bien à ses militants qu’à toutes les forces vives du pays:
« Enfin, je ne peux passer sous silence l’éventuel dépôt, dans les prochains jours, de la candidature de M. Kabila pour un 3ème mandat, qui sanctionnerait l’enterrement définitif de la Constitution de 2006, issue de l’Accord de Pretoria, et l’instauration d’une présidence à vie ouvertement dictatoriale, avec comme inévitable corollaire des violations systématiques de droits de l’homme !
Aux congolais de choisir entre une morte lente de leur pays ou bien la défense de leurs droits fondamentaux ».
Vérité et Justice pour le Congo,
Marc Mawete,
Porte-parole de la
Démocratie Chrétienne, DC
Le parti des Opprimés