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MESSAGE DE VŒUX D’EUGENE DIOMI NDONGALA AU PEUPLE CONGOLAIS- 2026 : PAIX, BONNE GOUVERNANCE ET SOUVERAINETE

Mes chers compatriotes,

En cette veille de Nouvel An, le 31 décembre 2025, je m’adresse à vous avec le cœur lourd mais rempli d’une détermination inébranlable.

L’année qui s’achève a été une épreuve cruelle pour notre chère République Démocratique du Congo, peut-être une des années les plus horribles de notre histoire.

Dans l’Est, les violences persistantes, l’avancée du M23 soutenu ouvertement par le Rwanda dans une logique de visées hégémoniques inacceptables, les déplacements massifs, les exactions contre les civils – femmes congolaises enlevées, enfants traumatisés, villages pillés – ont transformé des régions entières en zones de souffrance et de désespoir.

Des millions de nos frères et sœurs vivent dans la peur, loin de leurs foyers, privés de dignité et d’avenir. Cette agression, masquée derrière un groupe rebelle, n’est rien d’autre qu’une tentative de domination territoriale et de pillage de nos ressources par un voisin qui poursuit son projet géocriminel d’hégémonie régionale au détriment de notre souveraineté. Malgré les accords signés à Washington et à Doha, malgré les promesses de cessez-le-feu, les combats ont repris, les violations se multiplient et notre souveraineté est mise à rude épreuve.

Oui, 2025, « annus horribilis » nous a rappelé la dure réalité, avec la perte du contrôle de Goma, Bukavu et Uvira: la paix ne se décrète pas; elle se conquiert par la force de la vérité, par l’unité du peuple et par une diplomatie ferme qui refuse toute compromission sur notre souveraineté.

Nous avons vu des avancées diplomatiques – des accords-cadres, des mécanismes de surveillance – mais aussi leurs limites quand la bonne foi manque, particulièrement quand un État voisin nourrit des ambitions hégémoniques au prix du sang congolais.

Mais permettez-moi d’ajouter une vérité plus profonde : nos souffrances ne sont pas seulement dues à cette agression extérieure.

Elles sont aussi amplifiées par nos failles internes.

Une gouvernance trop souvent marquée par la corruption, le népotisme, le détournement des ressources publiques et l’impunité a affaibli notre État, miné la confiance du peuple et rendu notre pays plus vulnérable.

Nous devons les reconnaître, nos faiblesses, avec courage : sans une gouvernance exemplaire, transparente et au service de tous, aucune paix ne sera durable, aucun développement ne sera inclusif.

Au milieu de ces ténèbres, votre résilience brille comme un phare.

Notre peuple congolais, ce géant au cœur d’acier, a tenu bon. Nos FARDC continuent de défendre notre sol sacré. Nos communautés ont montré une solidarité exemplaire. Et malgré les turbulences, notre économie a maintenu une croissance solide de 5-6 %, l’inflation contenue, le franc congolais stabilisé.

C’est cette force qui nous porte vers 2026 – l’année du sursaut national, j’en suis sûr- où nous transformerons les épreuves en détermination. Pour 2026, je vous appelle à l’unité et à des exigences fondamentales : 

  • Exigeons le retrait total et inconditionnel de toutes forces étrangères non invitées, en particulier rwandaises, de notre sol et la fin définitive de toute ingérence hégémonique sur notre territoire. 
  • Renforçons nos FARDC pour une paix imposée par la justice et protégeons notre souveraineté contre toute ambition expansionniste. 
  • Accélérons le développement concret : routes modernes, écoles, hôpitaux, agriculture modernisée, industries locales pour transformer nos minerais sur place et créer des emplois dignes pour les jeunes. 

Et surtout, engageons-nous résolument à réformer la gouvernance : tolérance zéro pour la corruption, justice indépendante, gestion transparente des ressources, méritocratie dans les institutions – car un État fort et juste est le seul rempart contre les prédateurs, intérieurs comme extérieurs.

Mes frères et sœurs, le Congo est béni par Dieu et par la nature.

Nos ressources immenses doivent devenir le moteur d’une renaissance pour tous et non l’objet de convoitises hégémoniques étrangères ou d’enrichissement personnel.

En 2026, disons non à la division, non à la résignation, non à l’impunité, non à l’hégémonie rwandaise sur notre sol.

Disons oui à l’action collective pour une paix juste, un développement inclusif et surtout à une gouvernance irréprochable.

À toutes les familles endeuillées, aux déplacés, aux héros de nos forces de défense : votre sacrifice n’est pas vain.

À la jeunesse : vous êtes l’avenir, portez haut le flambeau de l’espérance et de l’exigence.

Que 2026 soit l’année de la victoire du peuple congolais.

Bonne et heureuse année à tous !

Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo !

Vive la paix !

Vive la gouvernance au service du peuple !

Eugène Diomi Ndongala,

Démocratie Chrétienne.

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