Lors de l’intervention de Me Pierrot Tshenga, porte-parole du bureau politique de la Démocratie chrétienne (DC), à l’occasion d’une conférence-débat de la Ligue des Jeunes de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) organisée le samedi 20 décembre 2014 à Kinshasa sous le thème » L’apport de la jeunesse dans le combat de libération d’une nation : de Karl Marx à nos jours « , ce haut cadre de la formation politique chère à Eugène Diomi Ndongala a soutenu que » la jeunesse constitue le fer de lance du changement en République démocratique du Congo « .
Le porte-parole du bureau politique de la DC a martelé que cette jeunesse sera prête à assumer son rôle de refondation du nouveau Congo démocratique si et seulement si elle prend conscience de la nécessité de s’approprier sa destinée.
La jeunesse étant majoritaire en RDC, a poursuivi l’orateur, elle est la couche sociale la plus représentative du souverain primaire. Mais elle est aussi le premier acteur de la revendication sociale congolaise, car elle dit » non » à un avenir de misère et d’oppression qu’on voudrait continuer à lui imposer » ad vitam aeternam « .
» La jeunesse congolaise demande de voir, de toucher et de vivre le développement de son pays ! Et elle a tout à fait raison de revendiquer cela ! « , a insisté Me Pierrot Tshenga.
De la responsabilité de la société civile
La Démocratie chrétienne rappelle que le moment que traversent actuellement les Congolais est » très grave « , et si les forces progressistes de la société civile n’arrivent pas à s’organiner pour jeter les fondations de la nouvelle RDC, celle-ci risque de subir la balkanisation et la dispersion inutile de ses énergies dans la poursuite de guerres de basse intensité lui imposées pour l’empêcher de s’affirmer en tant que pays émergeant.
Des élections en RDC
Quant au chapitre électoral, la DC estime que l’organisation des élections ne suffit pas si celles-ci n’aboutiront pas à un pouvoir qui redistribue la richesse de ce pays par des services sociaux de base.
Cela passe par la mobilisation, la conscientisation et l’appropriation de la part de la jeunesse du combat politique pas seulement pour l’alternance politique mais aussi et surtout pour une » alternative politique « , qui veut dire un nouveau système politique plus respectueux des droits civils et politiques des Congolais et qui puisse assurer à la jeunesse congolaise l’avenir meilleur qu’elle mérite.
Raison pour laquelle la DC appelle tout le monde à accompagner la jeunesse dans sa revendication pour que l’actuelle Constitution ne soit pas modifiée, sans oublier sa revendication fondamentale à une majeure équité sociale.
Car il n’est pas normal d’avoir un pays scandaleusement riche en matières premières, alors qu’il est en même temps le plus pauvre en termes de revenu par habitant.
» Notre revendication programmatique fondamentale en tant que parti politique: un état de droit avec des institutions légitimes et démocratiquement élues mais aussi un état social « , a souligné l’orateur.
L’objectif est d’arriver à la refondation d’un État respectable et respecté par les autres nations, capable de dépasser le stade d’ » État-comptoir de matières premières » aux yeux de la communauté internationale, pour devenir enfin un État de droit mais aussi un état social, où les grandes richesses naturelles de ce pays soient effectivement utilisées aussi bien pour le développement du Congo que pour l’amélioration des conditions de vie des Congolais. Ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui, regrette la Démocratie chrétienne.
L’état de la lutte aujourd’hui au Congo-Kinshasa
La période actuelle, dans son ensemble, explique fondamentalement pourquoi la RDC face à des éléments générateurs d’une nouvelle génération politique.
En effet, pense l’orateur, le potentiel révolutionnaire que la jeunesse représente provient de ses caractéristiques structurelles. C’est quelque chose qui existe depuis que le capitalisme de la société moderne – tel que théorisé par Karl Marx – existe, même si, dans le contexte congolais actuel, la dichotomie sociale se joue entre l’oligarchie kleptocratique au pouvoir et la majorité désœuvrée et chosifiée des citoyens assujettis à une vie de lutte pour la survie physique.
Le mécanisme fondamental du processus de changement, à en croire la DC, naît de la combinaison entre des mobilisations politiques populaires contre dictature et une mobilisation des travailleurs, des fonctionnaires impayés ou mal payés, cela donnant lieu à une combinaison explosive et porteuse de changement.
De même, malgré les grandes difficultés auxquelles est confronté le processus révolutionnaire en Tunisie, en Égypte ou bien au Burkina Faso, cette combinaison de facteurs donne une idée du potentiel encore vaste pour l’avenir du combat de libération menée par la jeunesse.
En Afrique du Sud, les énergies de la jeunesse désœuvrée sud-africaine ont été canalisées positivement par le combat de Nelson Mandela.
En RDC, cette canalisation des énergies passe par la lutte historique d’Etienne Tshisekedi, la lutte cohérente et sans compromission jusqu’au sacrifice suprême d’Eugène Diomi Ndongala et par celle de l’opposition progressiste en générale qui est consciente de l’état d’asservissement du peuple congolais.
Raison pour laquelle, comme a l’habitude de dire le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, » un homme debout vaut plus que mille hommes couchés « . Car il peut canaliser les énergies de la jeunesse vers le changement, par son acte de résistance.
Par Stone
http://latempete.info/dc-la-jeunesse-constitue-le-fer-de-lance-du-changement-en-rdc/
My thinking on Civil Civic Electoral Political Legitimacy as refracted through the DRC Political Social Leitmotiv Lens which is attempting to deny the DRC Citizen active public civic civil electoral voice expression as guaranteed by the DRC Constitution.
Where justice is a virtue of social institutions that imposes demands on the horizontal relations between citizens as engaged civic civil social political public participants, legitimacy is a virtue of political institutions that imposes a demand on the vertical relations between the citizen and the state. Justice and legitimacy in this civic sense can come apart, as illegitimate states may provide well for justice and legitimate states badly. Empirically, the legitimacy of a state might require a measure of justice and justice a measure of legitimacy, but they still make distinct demands.
What makes for state legitimacy?
Hobbes, Locke and Rousseau argued that a state can be legitimate only if it is set up with the full consent of citizens and continues over time to a attract and further that consent.
More recent political philosophies, utilitarian, contractualist, have tended to ask after the performance of states in delivering justice, whether social civic or more comprehensive justice, ignoring the issue of whether they have a legitimate pedigree.
The question of whether a state is legitimate is best taken as the question whether state coercion of citizens is consistent with their continuing freedom. Whatever its failures in other respects, a regime that preserves this freedom would be bound to count as more legitimate than a state that does not.
It may be useful to distinguish between social justice and political legitimacy,since it emphasizes the importance of democracy. Even an approach that treats justice as a comprehensive, social-cum-procedural ideal, as John Rawls’s writes in his « A Theory of Justice » will be forced to recognize the importance of democracy, provided that it endorses the core republican ideal of freedom as non-domonation and pluralist inclusive respecting the constitution.
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