Aller au contenu principal

La loi électorale adoptée dans la plus totale opacité sur fond de dissensions en commission paritaire et sans rendre publique sont contenu!

 MISE A JOUR A 17H45

La plénière de l’Assemblée nationale a enfin eu lieu mais sur fond d’imposture.

En effet, le rapport de la Commission paritaire fait état d’une harmonisation du texte voté par  l’An avec celui voté par le  Sénat alors que les travaux de la dite commission se sont terminé en queue de poisson, avec le retrait de tous les sénateurs qui estimaient qu’élaguer l’ alinéa 3 de l’art.8 de la Loi Électorale ne suffisait pour éviter que le préalable du recensement de la population ne retarde  la tenue des élections selon les termes prévus par la Constitution. Au contraire, le Rapporteur de la dite Commission a fait état d’une « harmonisation consensuelle » entre les deux chambres  qui n’a jamais eu lieu.

Cela prouve que la revendication du retrait pur et simple du projet de loi électorale dite « Boshab » reste la meilleure garantie pour éviter le glissement des échéances électorales.

La loi électorale vient d’être adoptée sans rendre public son contenu, sur fond de graves discordances  entre AN et Sénat qui ont été cachées à l’opinion et sans la participation de toute l’opposition politique de la RDC: DU JAMAIS VU !

La mobilisation des forces sociales et politique progressistes est donc maintenue face au forcing et aux tentatives de manipulation de l’opinion publique congolaise qui ont eu lieu aujourd’hui à l’Assemblée Nationale.

******************************************************************

Un grave blocage a été constaté au niveau de la Commission Paritaire Sénat/An qui aurait du travailler pour harmoniser le texte de la Loi Electorale tel qu’adopté par le Sénat et celui de l’Assemblée Nationale.

Le problème qui s’est posé – après que la Commission ait pu se réunir seulement hier soir vers 20h00 –  est que la Majorité Kabiliste voudrait se limiter a effacer du Projet de Loi Electoral tel qu’adopté par l’AN seulement l’alinéa 3 de l’ art 8 du , laissant inchangés tous les autres articles qui font référence au recensement de la population, sans aucune forme d’harmonisation logique dans le texte.

En réalité, les références au recensement des électeurs comme préalable aux élections ne se retrouvent pas seulement dans l’alinéa 3 de l’ art. 8 mais dans plusieurs dispositions qui auraient du être modifiées. La position des membres de la Majorité Présidentielle est qu’aucun autre changement dans le texte tel qu’adopté par l’Assemblée Nationale ne doit être effectué, ce qui apparait illogique selon les membres du sénat.

Il apparait, des lors, que la prise de position médiatique de M. Aubin Minaku hier soir sur RFI ne visait que à démobiliser la population et faire adopter un teste ambigu où les nombreuses références au recensement des électeurs en tant que préalable pour la tenue des élections continuaient à  être maintenues.

 

Face à cette situation, l’ensemble des membres du Sénat de la Commission Paritaire viennent de claquer la porte il y a deux heures.

 

Dans cette situation d’impasse,  la plénière de l’Assemblée Nationale,  qui aurait du se tenir aujourd’hui à 9h00,  n’a pas été convoquée.

Malgré le fait d’annonce de M. Minaku visant plus à désamorcer la mobilisation de l’opposition plutôt qu’à trouver une vraie solution par rapport au contenu inconstitutionnel de cette loi Electorale Scélérate dans sa formulation adoptée par l’Assemblée Nationale, la mobilisation des congolais doit rester tous azimuts car, de toute évidence, on essaye de tromper l’opinion avec un prétendu toilettage de la loi capable de résoudre ses contradictions internes alors que cette Loi nécessite un toilettage en profondeur, qui élague toutes les  références au recensement de la population.

Les articles de la Loi Electoral où il y a référence au recensement de la population comme préalable à la tenue des élections sont les suivants: art.8-115 -145 -146 -192 -202- 237.

La mauvaise foi de la majorité kabiliste est prouvée par le manque de volonté politique de rationaliser cette loi dans le sens voulu par la population qu’on essayerait d’endormir avec des fausses solutions qui ne changent pas le fond de la loi Electorale Boshab et son objectif politique de repousser les élections législatives et présidentielles après 2016.

La tromperie kabiliste ne passera pas.

 

Marc Mawete

***********************

MISE A JOUR LE 26/01/2015 A 8H00

DRIBBLE AU SOMMET DE L’ ETAT :

Chers compatriotes,
Savez-vous pourquoi Maître Emery Kalamba, Jacques NDJOLI et autres, avaient claqué la porte de la commission paritaire mixte du parlement bicaméral congolais hier soir ??

C’est tout simplement parce que ils s’ étaient rendu compte que les substances de l’alinéa 3 de l’article 8 du projet de loi querellé se trouvent disséminées dans d’autres articles du projet de loi initié par la majorité présidentielle et adopté ce jour par l’Assemblée Nationale.

En effet, dans la loi électorale adoptée dimanche, il n’est pas fait mention de la CLAUSE VOULUE PAR LES SÉNATEURS, qui entendaient coucher noir sur blanc l’OBLIGATION d’organiser la prochaine présidentielle dans les DÉLAIS PRÉVUS PAR LA CONSTITUTION.

En outre, le nouveau texte de loi SUPPRIME LA RÉFÉRENCE À LA DATE DE 2015 pour la tenue des élections locales, provinciales et sénatoriales. Ces scrutins sont censés précéder la présidentielle, selon la CENI.

Enfin, la loi lie la tenue des prochaines législatives censées avoir lieu fin 2016 à la réalisation RECENSEMENT qui doit commencer cette année. Or, selon les explications du président de la CENI, ces législatives doivent se tenir en même temps que la présidentielle.

Allez-y donc comprendre que le loup est toujours dans la bergerie. Nous devons maintenir la pression.

Haut les Cœurs.

Mutudi

un commentaire Poster un commentaire
  1. A reblogué ceci sur Becdecane's Blog.

    J’aime

    25 janvier 2015

Commentaire :